Comme nous le disent les médias, en ce 24 décembre 2019, il
y a 9,8% de grévistes à la SNCF et les grévistes jusqu’au-boutistes de la RATP
portent vaillamment le drapeau de leur lutte «courageuse»… en se mettant en
arrêt maladie (belle déontologie des médecins complices) pour ne pas perdre
leur salaire (arrêts maladie que le reste de la population leur paye,
évidemment)!
Un syndicat gauchiste – la CGT (Philippe Martinez a été élu son
secrétaire général grâce aux voix des militants d’extrême-gauche) – qui n’a pas
beaucoup plus de 500.000 membres et qui a obtenu mois de 25% aux dernières
élections (devancé nettement par la CFDT) s’arroge en tout impunité de couper
l’électricité chez qui il veut, de bloquer les raffineries et les routes alors
même qu’il bloque les dépôts de bus en intimidant et menaçant ceux qui veulent
travailler, de mener des actions «coup de poing» illégales en compagnie de
partis et groupuscules gauchistes tout en étant félicité par les chefs de
l’extrême-droite, Marine Le Pen en tête.
Un syndicat toujours aussi gangréné par le clientélisme et le
corporatisme, qui défend bec et ongle des régimes spéciaux face à une majorité
de la population qui veut leur abolition (elle ne comprend toujours pas la
légitimité de la faire payer pour des avantages injustifiés de personnes qui,
en plus, la prend en otage) et un président de la république et sa majorité,
démocratiquement élus et dont le programme contenait la réforme des retraites.
Un syndicat qui appelle à la «grève générale» pour défendre les
intérêts de quelques uns contre ceux de la majorité.
Un syndicat qui n’hésite pas à diffuser des fake news et à
tromper ses adhérents.
Sans oublier sa volonté de prendre sa revanche après son échec
calamiteux lors de la réforme de la SNCF où ses mêmes appels avaient fait un flop
ainsi que sa volonté farouche de redevenir le premier syndicat devant une CFDT honnie.
Il faut dire que c’est ce même syndicat qui, le 26 mai 2016,
avait empêché la sortie des quotidiens parce que ceux-ci avaient refusé – au
nom de la liberté de la presse, notion assez inconnue par l’extrême-gauche de
publier – in-extenso un de ses tracts.
C’est dire son engagement en faveur des Français, du pays et
de la démocratie républicaine!
Mais la CGT n’est pas la seule à jouer le pire dans une irresponsabilité
coupable.
C’est aussi le cas de tous les partis de gauche et de droite
qui veulent régler son compte au pouvoir centriste en place ainsi que la plupart
des syndicats et des médias qui rejouent l’épisode du mouvement de foule des gilets
jaunes qui leur permirent des taux d’audience et des ventes records.
Peut-être que la grève va durer, peut-être que la réforme
des retraites ne se fera pas ou sera tellement édulcorée qu’elle ne règlera
rien, peut-être que les populistes et extrémistes démagogues feront vaciller le
gouvernement, peut-être.
En revanche, il y a une certitude, c’est bien la France qui paiera
la facture, c'est-à-dire, nous.
Centristement votre.
Le Centriste
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