A quelques jours du premier tour de
la présidentielle (le président a peu de pouvoirs) et à un an des législatives,
la Roumanie a un nouveau premier ministre, Ludovic Orban, le chef du PNL (Parti
national libéral, droite) qui, après avoir renversé le gouvernement
social-démocrate le 10 octobre dernier suite au vote d’une motion de censure, a
réussi à trouver une courte majorité au Parlement (où les Chambre des députés
et le Sénat, réunies en assemblée unique votent la confiance) de sept sièges
grâce à une coalition qui réunit notamment trois des quatre partis centristes,
l’ALDE (Alliance des libéraux et démocrates), le PMP (Parti du mouvement
populaire) et l’USR (Union sauvez la Roumanie).
Seul le PRO (Pro Romania,
centre-gauche) n’a pas accordé sa confiance à Ludovic Orban.
Reste que ce dernier a obtenu un
soutien sans participation des autres partis qui ont chassé du pouvoir un PSD
considéré comme corrompu (son candidat à la Commission de Bruxelles avait été
retoqué pour soupçons de corruption) et ayant la volonté de mettre au pas les
juges.
Sans oublier un dérapage des
finances publiques – avec rappel à l’ordre de l’Union européenne – par une
politique populiste de largesses clientélistes de la part des
sociaux-démocrates.
Du coup, avec ses 69 députés sur
329 (contre 132 au PSD), il n’a aucune majorité automatique et devra trouver
des majorités de circonstance à chaque texte qu’il présentera au Parlement.
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