En passe de devenir le principal
parti d’opposition, le parti centriste Momentum est à nouveau victime d’intimidations
de la part du gouvernement de l’autocrate Viktor Orban.
Ainsi, une nouvelle descente des
services fiscaux a eu lieu au siège du parti afin, soi-disant, de rechercher
des preuves de fraudes fiscales.
Cette intimidation par ces services
étatiques avait déjà eu lieu en 2018 et rien n’avait pu être reproché à Momentum
qui avait été blanchi de toute accusation en février de cette année.
Mais dans le monde «illibéral» d’Orban,
toute opposition doit être harcelée sans cesse.
La direction du parti a publié un
communiqué dans lequel il s’étonne de cette descente juste «deux semaines après
les élections»
«Momentum, poursuit-elle, est
soupçonné de crimes soudains et de recherches de comptes fictifs» alors qu’après
les élections locales [qui a vu le candidat d’Orban perdre la mairie de la capitale,
Budapest, au profit du candidat soutenu par le parti centriste], «Momentum [est
devenu] le plus puissant parti de l’opposition».
Un parti attaqué par le
gouvernement «par tous les moyens afin de nous désarmer. Nous n'avons pas peur
d'eux.»
Katalin Cseh, députée européenne
de Momentum, membre du groupe centriste Renew Europe, a tweeté:
«La démocratie hongroise en
action: à la suite d’élections très réussies, l’administration fiscale
nationale a effectué une descente dans les bureaux de Momentum et saisi
plusieurs documents. Le Fidesz [parti d’Orban] est notoirement connu pour utiliser
les administrations publiques comme une arme politique pour harceler et
intimider l'opposition.»
Et elle a ajouté:
«Momentum est maintenant le parti
d'opposition le plus puissant dans les résultats récents des sondages et des
élections. Nous n'avons rien à cacher, nous allons donc coopérer avec les
autorités conformément à la loi hongroise, mais nous prendrons également toutes
les mesures nécessaires pour résister aux abus de pouvoir.»
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