Pendant des années le Mouvement réformateur était considéré comme
une formation de droite libérale et de centre-droit avant un tournant qui l’a déporté
vers la droite.
C’est pour lutter contre cette dérive droitière qu’un courant
centriste vient de se structurer à l’intérieur du parti.
Baptisé Rassemblement des réformateurs progressistes, il pourrait
représenter environ 30% du MR.
Comme l’explique la presse belge, le RLP définit
son identité par «les valeurs des Lumières, la laïcité politique, l’égalité, la
fraternité et l’inter-culturalité».
Dans son programme à «l’accent environnemental», il souhaite
«la suppression des cours de religion et de morale dans l’enseignement officiel
pour les remplacer par des cours d’histoire des religions et des philosophies,
un réinvestissement dans les villes, une politique d’immigration ferme mais
humaine.»
Créé en 2002 par le rassemblement de plusieurs partis,
le Mouvement réformateur se rattachait alors au libéralisme social.
Lors des élections législatives de mai 2019, il a obtenu
7,56% des voix et 14 sièges de députés (en baisse de six).
Bien que largement supplanté au Parlement par d’autres
partis, il a en charge un gouvernement fédéral de coalition avec Charles Michel
jusqu’en octobre 2019 (il vient d’être nommé président du Conseil européen) et dorénavant
avec Sophie Wilmès, première ministre qui assure les affaires courantes.
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