Voici une sélection, ce 2019, des propos tenus par les
candidats centristes à la primaire démocrate lors du troisième débat qui a
réuni l’ensemble des principaux concurrents le 12 septembre à Houston Texas
(Joe Biden, Cory Booker, Pete Buttigieg, Julián Castro, Kamala Harris, Amy
Klobuchar, Beto O'Rourke, Bernie Sanders, Elizabeth Warren, Andrew Yang).
Rappelons que le Parti démocrate
organise la première de ses primaires le 3 février 2020 dans le New Hampshire.
La convention qui choisira le
candidat du Parti démocrate se tiendra du 13 au 16 juillet 2020 dans la ville
de Milwaukee (Wisconsin).
L’élection présidentielle se
tiendra en novembre 2020.
Joe Biden (Parti
démocrate, ancien vice-président)
- Vous savez, quand le Président Kennedy a annoncé la
conquête de la lune, il a utilisé une phrase qui m’a suivi toute ma vie. Il a
dit, nous le faisons parce que nous refusons d’abandonner. Eh bien, je refuse d’abandonner
une minute de plus pour dépenser des milliards de dollars pour trouver des
remèdes et guérir le cancer, la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies. Je
refuse le fait d’abandonner un seul enfant en Amérique, quel que soit son code
postal, du jardin d’enfant jusqu'au lycée et au-delà. Je refuse d’abandonner la
prise de décisions sur le changement climatique et de diriger le monde vers la
lutte contre ce changement. Regardez, voici les États-Unis d'Amérique. Il n'y a
jamais eu une seule période où nous avons décidé quelque chose que nous n'avons
pas pu faire. (…) Nous sommes la nation la mieux équipée au monde pour nous en
occuper. Il n'est plus temps de remettre cela à plus tard. On devrait bouger.
Il y a d'énormes opportunités d’agir une fois que nous nous serons débarrassé
de Donald Trump.
- [Débat sur l’assurance santé entre les candidats
démocrates] Ce sera aux électeurs de décider de cette question. Laissez-moi
vous dire ce que je pense. Je pense que nous devrions avoir un débat sur les
soins de santé. (…) Je pense que l'Obamacare a marché. Je pense que la façon
dont nous réintroduiront tout ce qui a été coupé [par l’Administration Trump],
ajouterons une option publique, garantira que tout le monde pourra avoir une
assurance abordable, numéro un. Deuxièmement, je pense que nous devrions être
en mesure d'examiner les coûts. Mon plan de soins de santé coûte beaucoup
d'argent. Cela coûte 740 milliards de dollars. Il ne coûte pas 30 000 milliards
de dollars, 3 400 milliards de dollars par an, il s'avère que c'est le double
du budget fédéral [plans de Sanders et Warren]. (…)J'ai un plan audacieux pour
nous assurer que nous triplons l'argent pour les écoles à risque (…) de 15 à 45
milliards de dollars par an. (…) J'explique comment je peux payer, comment je
peux le faire, et pourquoi c'est mieux. Premièrement, mon régime de soins de
santé réduit considérablement les coûts, le plus gros paiement que vous payerez est 1
000 $. Toute personne qui n'a pas les moyens de s'en payer s'inscrit
automatiquement à l'option de type Medicare que nous avons, etc. Ainsi les 160 millions
de personnes qui apprécient leurs soins de santé pourront les garder. Ceux qui
ne les apprécient pas, pourront partir.
- Tous [les candidats ici] disent, nous voulons une option. L'option que je
propose est Medicare pour tous (…). Si vous voulez l'assurance-maladie, si vous
perdez l’assurance-maladie de votre employeur, vous pouvez automatiquement y
adhérer. Vous n'avez aucune condition
préexistante ne peut vous empêcher d'acheter. Vous êtes couvert, point.
- [Nombre de détenus record aux Etats-Unis] Quand je suis
rentré de la faculté de droit, j'avais un travail avec un grand cabinet
d'avocats de grande envergure. Je suis parti et suis devenu défenseur public
parce que mon état était assiégé quand le Dr King a été assassiné. Nous avons
été occupés par la Garde nationale pendant 10 mois. Je suis impliqué depuis le
début. En tant que jeune député, en tant que jeune conseiller, j'ai présenté un
projet de loi pour essayer de les empêcher d'installer une usine d'égout dans
un quartier pauvre. J'ai veillé à ce que nous abordions la question de la
correction; les banques devraient prêter là où elles opèraient, etc. Ce qui
s'est passé, c'est que nous sommes dans une situation où il y a tant de gens
qui sont en prison et ne devraient pas être en prison. La manière par laquelle
cela devrait changer est de changer tout le modèle. Nous devrions parler de
réhabilitation. Personne ne devrait être en prison pour un crime non-violent.
Quand nous étions à la Maison Blanche, nous avons libéré 36 000 personnes du
système pénitentiaire fédéral. Personne ne devrait être en prison pour un
problème de drogue. Ils devraient aller directement dans une cure de
désintoxication. Nous construirons plus de centres de réhabilitation, pas de
prisons. Je suis le type qui a mis en place des tribunaux pour détourner ces
gens du système de la justice pénale. Et donc nous devons changer toute la façon
dont nous regardons ça. Quand nous mettons les gens en prison, nous devons les
aider lorsqu'ils sortent — une personne, par exemple, qui est entré en prison
pour de la marijuana, immédiatement après avoir été relâchée. Ils ne devraient
pas être là-dedans; ce devrait être seulement un délit. Ils devraient être
dehors et leur casier judiciaire devrait être effacé. (…) Quand vous terminez votre peine en prison,
vous devriez pouvoir non seulement voter mais avoir accès aux subventions Pell
[subvention du gouvernement des États-Unis pour aider les
personnes à faible revenu à fréquenter l'université], avoir accès à
l'accès à un logement, pouvoir aller de l’avant. J'ai présenté un plan détaillé
dans ce sens.
- Je suis la seule à avoir battu la NRA, seule à avoir battu
la NRA à l'échelle nationale. Je suis le gars qui a introduit le projet de loi
Brady et qui est devenu une loi. Ensuite, après Sandy Hook [massacre au fusil
d’assaut d’une vingtaine d’enfants dans une école du Connecticut], un certain
nombre de choses se sont produites. [Cette lutte contre les armes à feu] est
passée d'une cause à un mouvement. Regardez ce qui s'est passé maintenant. Il y
a maintenant une organisation des mères contre la violence armée. Nous avons vu
ce qui s'est passé de nouveau. Maintenant, nous avons tous ces jeunes qui
défilent à Washington, s'assurant que les choses vont changer. Il y a eu un
changement radical. (…)Plus de 90% des Américains pensent qu'il faut retirer
les armes d'assaut de la rue, point final. Et nous devons obtenir des rachats
et les sortir de leurs sous-sols. Donc le fait est que les choses ont changé.
Et les choses ont beaucoup changé.
- Ce que les Latinos devraient regarder, c'est comparer ce
président scandaleux actuel au président que nous avons eu auparavant. Nous
n'avons pas enfermé les gens dans des cages. Nous n'avons pas séparé les
familles. Nous n'avons pas fait toutes ces choses, numéro un. Numéro deux, à l'époque, c'est un président [Obama] qui
est venu avec le programme DACA. Personne n'avait jamais fait ça auparavant.
C'est le président qui a adressé une loi au Congrès disant qu'il voulait
trouver un chemin pour les 11 millions de sans-papiers aux États-Unis
d'Amérique. C'est un président qui a beaucoup fait. Je suis fière d'avoir servi
avec lui. Ce que je ferais en tant que président, c'est plusieurs choses de
plus, parce que les choses ont changé. (…) Tous ceux qui demandent l'asile
méritent d'être entendus. C'est ce que nous sommes. Nous sommes une nation qui dit,
si vous voulez fuir et vous libérez de l'oppression, vous devriez venir. Je
changerais l'ordre que vient de prendre qui dit que les femmes battues et
maltraitées ne peuvent plus prétendre à demander l'asile. Par ailleurs,
rétrospectivement, le 25e anniversaire de la Loi sur la violence contre
les femmes est arrivé à son terme. Le Congrès républicain ne l'a pas réautorisée.
Mettons la pression sur eux pour qu'ils adoptent la loi contre la violence
faite aux femmes.
- Je suis resté avec Barack Obama pendant huit ans, avec de bons
moments, de mauvais et d’autres. C'est là que je me tiens toujours. Je n'ai pas
dit que je n'étais toujours pas avec lui.
- Soit nous allons mettre en place des politiques, soit la
Chine va faire les règles. Nous représentons 25% de l'économie mondiale. (…) Et
la sénatrice Warren a raison. À la table des négociations doivent se trouver
les syndicats et les écologistes. Le problème avec la Chine, ce n'est pas le
déficit commercial, c’est qu'elle vole notre propriété intellectuelle. Le
problème est qu'elle viole les règles de l'OMC [Organisation mondiale du
commerce]. Elle nous inonde de son acier. De même elle nous inonde de ses
produits agricoles. En outre, nous sommes dans une position où, si nous ne
fixons pas les règles, nous allons en fait nous retrouver avec la Chine qui
établit ses règles. Et c'est pourquoi il faut organiser le monde pour
s'attaquer à la Chine, pour mettre fin aux pratiques de corruption en cours.
- [Etre en Afghanistan] (…) est une stratégie
anti-terroriste. Nous pouvons empêcher les États-Unis d'être victimes de la
terreur qui sort d'Afghanistan en faisant en sorte que les Pakistanais nous
fournissent les bases pour nous permettrons d’utiliser nos avions pour la
combattre. (…) Nous n'avons pas besoin de ces troupes là-bas. Je les ramènerais
à la maison.
- Je propose que nous dépensions 15 à 45 milliards de
dollars par an pour les écoles très pauvres. Il faut donner à chaque enseignant
une augmentation pour que son salaire atteigne 60 000 dollars. Deuxièmement,
nous devons apporter une aide pour que les enseignants résolvent les problèmes (…)
Les enseignants sont – je suis marié à une professeure. Ma première femme
décédée [dans un accident de la route] était enseignante. Il faut s’assurer que
chaque enfant de 3 à 5 ans aille à l'école. L'école. Pas de garderie. L'école.
Nous enverrons des travailleurs sociaux dans les foyers pour aider les parents
à élever leurs enfants.
- [Question sur les échecs professionnels posée à tous les
candidats] Il y a des revers, et des revers. Et je pense que le revers le plus
critique qui puisse arriver à n'importe qui est de perdre quelqu’un. Mon père
avait une expression. Il m’a dit: «Joey, ce n'est pas une question de réussite.
Lorsque tu es à terre, c'est la vitesse à laquelle tu te relèves». Et il m’a
dit, n'explique jamais et ne te plaints jamais. Et puis il continuait à dire
que la seule obligation qui compte vraiment, la chose la plus importante, c’est
la famille. J'ai donc été élevée pour croire que c'était le centre de tout, la
famille, et qu'on pouvait être jugé sur la façon dont on traitait sa famille
(…) Kierkegaard a dit que la foi voit mieux dans le noir. Juste après mon
élection, ma femme et ma fille ont été tuées dans un accident de voiture, et
mes deux fils ont été gravement blessés. Et je venais d'être élu, pas
assermenté. Et j'ai perdu ma foi pendant un moment. J’y suis revenu. Et puis
plus tard, quand mon fils Beau est rentré d'Irak avec une maladie au stade
terminal, et un an plus tard, un an et demi plus tard, quand je l’ai perdu, c’était
comme perdre une partie de mon âme. Mais le fait est que j'ai appris que la
façon dont vous vous y prenez pour ne pas abandonner, est de trouver un but, un
but dans ce que vous faites. Et c'est pour ça que j'espère qu'il est fier de
moi aujourd'hui, parce qu'il voulait s'assurer que si je ne me suis pas
présenté à la présidence [en 2016], je reste engagé. (…)Et, pour moi, la façon
dont j'ai traité ça, c'est trouver un but. Et mon but est de faire ce que j'ai
toujours essayé de faire et de rester engagé dans la politique. Mais il y a
beaucoup de gens qui ont vécu bien pire que moi qui se lèvent chaque matin,
mettent leurs pieds un pied devant un autre, sans l'aide que j'ai eue. Ce sont
les vrais héros. De vrais héros.
Kamala Harris (Parti
démocrate, sénatrice de Californie,)
- J'ai quelques mots pour Donald Trump, que nous savons tous regarder. Donc, président Trump, vous avez passé les deux dernières années et demie à temps plein à essayer de semer la haine et la division parmi nous, et c'est pourquoi nous n'avons rien fait. Vous avez utilisé la haine, l'intimidation, la peur, et plus de 12 000 mensonges pour nous distraire de vos politiques ratées et vos promesses non tenues. La seule raison pour laquelle vous n'avez pas été inculpé, c'est parce qu'il y avait une note au ministère de la Justice qui disait qu'un président en exercice ne pouvait pas être accusé d'un crime. Mais voici ce que vous n'obtenez pas: Ce que vous ne comprenez pas, c'est que les Américains sont tellement meilleurs que ça. Et nous savons que la grande majorité d'entre nous a tellement plus en commun que ce qui nous sépare, indépendamment de notre race, de notre lieu de résidence, ou du parti avec lequel nous sommes enregistrés pour voter. Et je prévois de me concentrer sur nos problèmes communs, nos espoirs et nos désirs communs, et de cette façon, d'unifier notre pays, de gagner ces élections, et de tourner la page pour l'Amérique. Et maintenant, président Trump, vous pouvez retourner voir Fox News.
- Je veux tout d'abord rendre hommage à Barack Obama pour nous avoir vraiment menés aussi loin. Nous ne serions pas là s'il n'avait pas le courage, le talent, ou la volonté de nous voir aussi loin. Je veux rendre hommage à Bernie. Crédit, Bernie. Tu sais, tu nous as amené aussi loin avec Medicare pour tous. Je soutiens Medicare pour tous, je l'ai toujours fait, mais je veux améliorer le plan. Il s'agit d'offrir aux gens le choix, pas de le faire à leur place. Donc, selon mon régime Medicare pour tous, les gens ont le choix entre un régime privé ou public, parce que c'est ce que les gens veulent. Et je suis d'accord, nous ne devrions pas choisir à leur place.
Mais voilà le problème. Tout le monde sur ce plateau de télévision est bien intentionné et veut que tous les Américains aient une couverture médicale et reconnait qu'en ce moment 30 millions d'Américains n'en ont pas. Mais au moins cinq personnes ont parlé, certaines à plusieurs reprises, sur ce sujet, et pas une seule fois nous n'avons parlé de Donald Trump. Parlons donc du fait que Donald Trump est arrivé au pouvoir et a passé presque toute la première année de son mandat à essayer de se débarrasser de la loi sur les soins abordables. Nous nous sommes tous battus contre. Et puis le défunt, le grand John McCain, à ce moment-là vers 2 heures du matin, a tué sa tentative d’enlever les soins de santé à des millions de personnes dans ce pays. Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et que se passe-t-il ? Le ministère de la Justice de Donald Trump tente de se débarrasser de la loi sur les soins abordables. L'administration de Donald Trump tente de se débarrasser de l'interdiction que nous avons imposée de refuser une couverture santé aux personnes qui ont des conditions préexistantes. Donald Trump essaie de faire que nos enfants de moins de 26 ans ne peuvent plus être sur nos plans. Et franchement, je pense que cette discussion a donné au public américain un mal de tête. Ce qu'ils veulent savoir, c'est qu'ils vont avoir des soins de santé et que le coût ne sera pas un obstacle pour les obtenir. Mais concentrons-nous sur le but final. Si nous ne sortons pas Donald Trump du pouvoir, il s'en débarrassera.
> J'ai pris la décision de devenir procureur pour deux raisons. Premièrement, j'ai toujours voulu protéger les gens et les garder en sécurité. Et deuxièmement, je suis né en sachant comment ce système de justice pénale en Amérique a fonctionné d'une manière qui a été alimentée par des préjugés raciaux. Et je pourrais vous parler en détail des expériences que j'ai vécues personnellement avec mes proches. Mais j'ai pris la décision que, si j'avais la capacité de réformer le système, j'essaierais de le faire de l'intérieur. Et donc j'ai, sans demander la permission, créé une des premières initiatives dans la nation qui est devenu un modèle autour des gens qui ont été arrêtés pour trafic de drogue et pour leur trouver un emploi. J'ai été l'une des premières à faire en sorte
que les forces de maintien de l'ordre de l'État portent des caméras à plein temps. J'ai créé l'une des premières formations nationales à l'intention d'un policier sur la question des préjugés raciaux et la nécessité de réformer le système. Ai-je été capable d'en faire assez ? Absolument pas. Mais mon plan a été décrit par les activistes comme un plan audacieux et complet qui vise à mettre fin à l'incarcération de masse, à chasser le profit financier du système de justice pénale. Je prévois de fermer les prisons à but lucratif le premier jour. Il s'agira de ce que nous devons faire pour que les forces de l'ordre, y compris les procureurs, rendent des comptes. Et enfin, mon plan est de nous assurer que, dans le système de justice pénale américain, nous sortions les femmes et les enfants [immigrés
illégaux] des prisons, que nous mettions fin à l'isolement cellulaire [des immigrés] et que nous travaillons à garder les familles intactes. Et en tant que président des États-Unis, connaissant le système de l'intérieur, j'aurai la capacité d'être un leader efficace et de terminer ce travail.
- Et oui, nous le pouvons [contrôler la vente des armes à feu], parce que je vais vous dire quelque chose. (…) J'ai vu tellement de photos d'autopsie. J'ai assisté à tellement de funérailles d'officiers de police. J'ai embrassé tellement de mères de victimes d'homicides. Et l'idée que nous attendions que ce Congrès, qui n'a rien fait, agisse, est juste. Chaque jour en Amérique, nos enfants vont à l'école et font des exercices, des élèves du primaire, du secondaire, pour apprendre apprennent comment ils doivent se cacher dans un placard ou dans un coin s'il y a un tireur de masse qui sillonne les couloirs de leur école. (…) Cela traumatise nos enfants. (…) Les gens m'ont demandé à El Paso (…) «Pensez-vous que Trump est responsable de ce qui s'est passé ?» Et j'ai dit, «Eh bien, je veux dire, évidemment, il n'a pas appuyé sur la gâchette, mais il a certainement tweeté les munitions.»
- Et oui, nous le pouvons [contrôler la vente des armes à feu], parce que je vais vous dire quelque chose. (…) J'ai vu tellement de photos d'autopsie. J'ai assisté à tellement de funérailles d'officiers de police. J'ai embrassé tellement de mères de victimes d'homicides. Et l'idée que nous attendions que ce Congrès, qui n'a rien fait, agisse, est juste. Chaque jour en Amérique, nos enfants vont à l'école et font des exercices, des élèves du primaire, du secondaire, pour apprendre apprennent comment ils doivent se cacher dans un placard ou dans un coin s'il y a un tireur de masse qui sillonne les couloirs de leur école. (…) Cela traumatise nos enfants. (…) Les gens m'ont demandé à El Paso (…) «Pensez-vous que Trump est responsable de ce qui s'est passé ?» Et j'ai dit, «Eh bien, je veux dire, évidemment, il n'a pas appuyé sur la gâchette, mais il a certainement tweeté les munitions.»
- Nous avons un homme à la Maison Blanche qui a été erratique dans la politique commerciale. Il mène la politique commerciale par tweet, franchement née de son ego fragile. Cela a conduit les agriculteurs de l'Iowa à remplir les poubelles de leur soja, à envisager la faillite. Lorsque nous examinerons cette question, ma politique commerciale, sous l'administration Harris, consistera toujours à dire que nous devons exporter des produits américains et non des emplois américains. Et pour cela, nous devons avoir une politique commerciale significative. Je ne suis pas un démocrate protectionniste. On doit vendre nos produits. Et cela signifie que nous devons les vendre à des gens à l'étranger. Cela signifie que nous avons besoin de politiques commerciales qui permettent cela. Vous avez posé des questions plus tôt sur la Chine. C'est une relation compliquée. Nous devons demander des comptes à la Chine. Ils volent nos produits, y compris notre propriété intellectuelle. Ils nous inondent de produits de mauvaise qualité. Ils doivent être tenus responsables. Nous devons aussi nous associer à la Chine pour ce qui est du climat et de la crise que cela présente. Nous devons nous associer à la Chine sur la question de la Corée du Nord. (…) Donald Trump en matière de politique commerciale, me rappelle ce type dans Le Magicien d'Oz : quand vous ouvrez le rideau, derrière il y a un tout
petit homme.
- Quand je pense à ce problème [écologique], c'est vraiment à travers l'objectif de mes nièces qui ont un an et demi et trois ans. Quand je regarde ce que sera le monde si nous ne faisons rien, quand elles auront 20 ans, j'ai vraiment peur. Je suis au Sénat des États-Unis depuis maintenant deux ans et demi et quand je regarde nos homologues, les Républicains au Sénat des États-Unis, quand ils regardent leurs enfants et quand ils se regardent dans le miroir, je ne sais pas ce qu'ils voient, mais c'est un manque de courage. Et c'est un problème qui, oui, représente une menace existentielle. Mais nous pouvons faire quelque chose. C'est un problème créé par les comportements humains. Et nous pouvons changer nos comportements d'une manière qui sauve notre planète. (…) En tant que procureur général de Californie, j'ai dirigée le deuxième plus grand ministère de la Justice des États-Unis, tout de suite après le ministère de la Justice des États-Unis. Je me suis attaquée aux grandes compagnies pétrolières et nous avons vu des progrès. Si l'un d'entre vous est allé à Los Angeles, il y a 20 ans, vous vous souvenez que le ciel était brun. Quand vous y allez maintenant, le ciel est bleu et vous savez pourquoi ? Parce que les dirigeants ont décidé de diriger et que nous avons pris en main le dossier de ces grandes compagnies de combustibles fossiles. Nous avons certaines des lois les plus importantes et les plus fortes du pays et nous avons fait une différence. (…) Quand je serai présidente j’agirai parce que nous n'avons pas de temps, le temps presse, mais nous avons besoin de courage, et nous avons besoin d'un leadership courageux. On peut le faire.
- Je pense que la plupart d'entre nous diraient que nous ne sommes pas là où nous sommes sans les enseignants qui ont cru en nous. J'ai proposé, dans le cadre de cette campagne, une solution à ce problème, qui sera la première au pays, l'investissement fédéral, afin de réduire l'écart de rémunération des enseignants, qui est de $13,500 par an. Dans nos écoles publiques, nos enseignants, 94% d'entre eux paient de leur poche pour aider à payer les fournitures scolaires. Et c'est mal.
> Quand nous parlons d'investir dans notre système d'éducation publique, c'est à la source de tant de choses. Quand on le réparera, ça réparera tant d'autres choses. Nous devons investir dans le potentiel de nos enfants et je crois fermement que vous pouvez juger une société en fonction de la façon dont elle traite ses enfants. Et nous échouons sur cette question.
- Chaque poste pour lequel je me suis présenté, que ce soit le procureur ou le procureur général, on m'a dit à chaque fois que je ne pouvais pas le faire. Ils ont dit, personne comme vous ne l'a fait auparavant, personne n'est prêt pour vous accepter. Quand je me suis présentée pour être procureure, j'ai gagné et suis devenue la première femme noire élue à ce poste dans un état de 40 millions d'habitants, à San Francisco. Quand je me suis présenté au poste de procureur général de Californie, j'ai été élu parce que je n'ai pas écouté les gens. Et j'étais la seule femme noire élue procureur général de l'état dans le pays. Et à chaque fois, les gens disaient, ce n'est pas le bon moment, ce n'est pas votre tour, ce sera trop difficile, ils ne sont pas prêts, et je n'ai pas écouté. Et une partie de cela vient probablement du fait que j'ai été élevée par une mère qui a dit beaucoup de choses qui étaient des leçons de vie pour moi, y compris ne laisse jamais personne te dire qui tu es. Dis-leur qui tu es.
- Chaque poste pour lequel je me suis présenté, que ce soit le procureur ou le procureur général, on m'a dit à chaque fois que je ne pouvais pas le faire. Ils ont dit, personne comme vous ne l'a fait auparavant, personne n'est prêt pour vous accepter. Quand je me suis présentée pour être procureure, j'ai gagné et suis devenue la première femme noire élue à ce poste dans un état de 40 millions d'habitants, à San Francisco. Quand je me suis présenté au poste de procureur général de Californie, j'ai été élu parce que je n'ai pas écouté les gens. Et j'étais la seule femme noire élue procureur général de l'état dans le pays. Et à chaque fois, les gens disaient, ce n'est pas le bon moment, ce n'est pas votre tour, ce sera trop difficile, ils ne sont pas prêts, et je n'ai pas écouté. Et une partie de cela vient probablement du fait que j'ai été élevée par une mère qui a dit beaucoup de choses qui étaient des leçons de vie pour moi, y compris ne laisse jamais personne te dire qui tu es. Dis-leur qui tu es.
Beto O’Rourke (Parti démocrate, ancien représentant du Texas)
- Le 3 août, à El Paso, au Texas, deux choses sont devenues claires pour moi, et je pense que cela a produit un tournant pour ce pays. Le premier est à quel point Donald Trump est dangereux, le coût et les conséquences de sa présidence. Un racisme et une violence qui ont longtemps fait partie de l'Amérique se sont produits dans ma ville natale d'El Paso, au Texas, où 22 personnes ont été tuées, des dizaines d'autres ont été grièvement blessées par un homme portant une arme qu'il n'aurait jamais dû pouvoir acheter en premier lieu, et inspiré de tuer par notre président. La deuxième est à quel point notre politique est insuffisante pour répondre à la menace que nous avons actuellement.
- Nous soyons tous d'accord sur l'urgence de ce défi [l’assurance santé] et sur le fait que Donald Trump sape les protections limitées dont nous disposons actuellement. Mais je pense aussi qu'on nous offre un faux choix entre ceux qui proposent un jeu du tout ou rien, forçant des dizaines de millions d'assurances qu'ils aiment, qui fonctionnent pour eux, pour les forcer à prendre Medicare, et d'autres qui veulent, comme le fait le vice-président, améliorer progressivement ce que nous avons, qui laissera encore beaucoup, peut-être des millions sans assurance et sans soins. Dans un État comme le Texas, où le plus grand fournisseur de services de santé mentale est le système de prisons du comté, nous devons faire mieux. Ma proposition, Medicare for America, dit que tous ceux qui ne sont pas assurés seront inscrits à Medicare. Tous ceux qui ne sont pas suffisamment assurés, qui ne peuvent pas se le permettre, peuvent passer à Medicare.
- Le racisme en Amérique est endémique. C'est fondamental. Nous pouvons marquer la création de ce pays non pas au 4 juillet 1776, mais au 20 août 1619, quand le premier Africain enlevé a été amené au pays contre sa volonté et sa servitude, en tant qu'esclave, a construit la grandeur, le succès et la richesse dont ni lui ni ses descendants ne purent jamais pleinement et jouir. Nous devons être en mesure de relever ce défi. Et cela se trouve dans notre système éducatif, où au Texas, un enfant de 5 ans à la maternelle est cinq fois plus susceptible d'être réprimandé, suspendu ou expulsé en fonction de la couleur de sa peau. Dans notre système de santé, où il y a une crise de mortalité maternelle trois fois plus meurtrière pour les femmes de couleur, ou le fait qu'il y a 10 fois plus de richesse en Amérique blanche qu'en Amérique noire. (…) Mais nous devons souligner aussi le fait que nous avons un suprémaciste blanc à la Maison Blanche et qu'il représente une menace mortelle pour les gens de couleur dans tout le pays.
- Quand on [des armes de guerre] utilisées contre des enfants, et à Odessa, j'ai rencontré la mère d'une fille de 15 ans qui a été abattue par un AR-15, et cette mère l'a regardée saigner à mort pendant une heure parce que tant d'autres personnes ont été abattues par ce AR-15 à Odessa et Midland, et il n'y avait pas assez d'ambulances pour les rejoindre à temps. Oui, nous vous prendrons vos AR-15, vos AK-47. Nous ne permettrons plus qu'il soit utilisé contre nos concitoyens américains.
> La plus grande question est : comment réécrire les lois sur l'immigration de ce pays à notre image ?
> Quelles que soient les conséquences politiques ou qui elles offensent, parce que c'est l'avenir même de notre planète [qui est en jeu] et notre capacité pour nos enfants et petits-enfants à survivre sur cette planète. Nous veillerons à ce que les émissions nettes de gaz à effet de serre soient nulles au plus tard en 2050. Que nous en sommes à la moitié d'ici 2030. Que nous mobilisons 5 000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années pour y parvenir. Que nous investissions ici à Houston, au Texas, avec des subventions pour l'atténuation des effets des catastrophes afin de protéger les communautés vulnérables aux inondations (…) qui deviennent de plus en plus rapides et plus dévastatrices que jamais. Nous allons aussi nous assurer de nous libérer de la dépendance aux combustibles fossiles et d'embrasser la technologie des énergies renouvelables éolienne et solaire, ainsi que les emplois bien rémunérés, hautement qualifiés et à haut salaire qui en découlent. Et que nous allons payer les agriculteurs pour les services environnementaux qu'ils veulent fournir. La plantation couvre les cultures, la conservation d'un plus grand nombre de terres, l'agriculture sans labour, l'agriculture régénératrice peut extraire le carbone de l'air et peut le conduire et le séquestrer dans le sol. C'est comme ça que nous allons relever ce défi et nous allons amener tout le monde à cette solution.
- Tout ce que j'ai appris sur la résilience, je l'ai appris de ma ville natale d'El Paso, au Texas. Face à cet acte de terreur qui a été dirigé contre notre communauté, en grande partie par le président des États-Unis, qui a tué 22 personnes et en a blessé beaucoup plus, nous n'avons pas été vaincus par cela, ni définis par cela. Ce qui a attiré ce tueur, c'est précisément ce qui nous aide à donner l'exemple au reste du pays. Nous ne voyons pas nos différences comme inadmissibles ou dangereuses. Nous les considérons comme les fondements de notre succès, de notre force, de notre sécurité et de notre sécurité. (…) Et quand nous mettrons fin à ce fléau de la violence armée dans ce pays, quand nous affronterons enfin le racisme qui existe en Amérique, quand nous ne serons pas définis par nos peurs, mais par nos aspirations et nos ambitions, ce sera, en grande partie, je pense, grâce à l'exemple donné par El Paso.
Cory Booker (Parti démocrate, sénateur
du New Jersey)
-Il y a plus de 20 ans, j'étais étudiant en droit et j'ai déménagé dans le centre-ville de Newark, dans le New Jersey, pour servir en tant qu’avocat des droits des locataires afin d'essayer de relever les défis dans ma communauté. Et j'étais submergé par ces défis, la violence armée, les logements insalubres. Mais c'est mon plus grand mentor, une femme du nom de Virginia Jones, qui m'a mis au défi. Elle a dit, mon garçon, si tout ce que vous voyez dans ce quartier, n’est pour vous que des problèmes, c'est qu’ils le resteront
toujours. Mais si vous êtes têtu et provocateur et que vous pouvez mettre en avant une vision qui peut unifier les gens, alors nous pouvons faire un changement transformateur. C'était une femme de l'église qui disait que, sans vision, le peuple périra. C'est exactement ce que nous avons fait. Nous avons créé une unité extraordinaire dans notre communauté, et nous avons fait des choses que d'autres personnes pensaient impossible. C'est l'histoire de l'Amérique. Au mieux, nous nous unissons, nous trouvons une cause commune et un objectif commun. Les différences entre les démocrates sur ce plateau de télévision n'ont pas autant d'importance que l'urgence pour nous de nous unir en tant que parti, pas seulement pour battre Donald Trump, mais pour unir l'Amérique dans une cause commune et dans un but commun. C'est pourquoi je me présente à la présidence, et c'est ainsi que je dirigerai cette nation.
- Il y a beaucoup de gens qui nous regardent en ce moment, qui nous écoutent et qui ont peur. Ils n'ont pas d'assurance maladie ou leur assurance maladie ne va pas assez loin. Ils ne peuvent pas se permettre d’acheter les médicaments qu’on leur a
prescrits. Je crois en Medicare pour tous. Je crois que c'est la meilleure façon de rationaliser le système. Mais je sais que tous mes collègues sur ce plateau sont en faveur d'une couverture médicale universelle et s'y trouvent avec les meilleures intentions. Et je vais vous dire qu'il y a une urgence dans ce pays en ce moment. Tout le monde le ressent. Et en tant que personne qui a un idéal, je sais que nous ne pouvons pas sacrifier le progrès sur l'autel de la pureté, parce que les gens de ma communauté ont besoin d'aide dès maintenant. Ils ont de l'hypertension en ce moment. Ils ont actuellement de l'insuline à un prix inabordable. Et ce doit être un moment où nous, Démocrates, pouvons commencer à montrer que nous ne pouvons pas seulement nous mettre au défi et soutenir notre cause, mais trouver un terrain d'entente, parce que nous avons une chance de faire de Donald Trump un président à mandat unique. Et nous ne pouvons pas la perdre par la façon dont nous nous parlons les uns des autres ou nous nous diabolisons les uns, les autres et nous nous critiquons les uns les autres.
- Nous savons que Donald Trump est raciste, mais il n'y a pas de courage particulier à l'appeler ainsi. Le racisme existe. La question n'est pas qui n'est pas raciste. C'est qui est et ne fait pas quelque chose contre le racisme. Et ce n'est pas seulement un problème qui a commencé hier. Ce n'est pas seulement un problème d’un président qui ne peut pas condamner la suprématie blanche. Nous avons un racisme systémique qui érode notre pays des soins de santé au système de justice pénale. Et c'est bien d'aller jusqu'à l'esclavage, mais nous avons un système de justice pénale si biaisé sur le plan racial, nous avons aujourd'hui plus d'Afro-Américains sous surveillance criminelle que tous les esclaves de 1850. Nous devons nous attaquer au racisme systémique, avoir le courage de le dénoncer et avoir un plan pour y remédier. Si je suis président des États-Unis, nous créerons un bureau à la Maison Blanche pour traiter le problème de la suprématie blanche et des crimes haineux. Et nous veillerons à ce que le racisme systémique soit traité dans des plans de fond, de la réforme de la justice pénale aux disparités dans les soins de santé à un racisme dont nous ne parlons pas assez, qui est le racisme que nous voyons dans l'injustice environnementale dans les communautés de couleur de tout le pays.
- Notre système de justice pénale est si vicié. Il n'y a pas de différence en Amérique entre les Noirs, les Blancs et les Latino-Américains pour ce qui est de la drogue. Mais, en revanche, si vous êtes afro-américain, vous avez presque quatre fois plus de chances d'être arrêté et incarcéré, ce qui va détruire
vos vies. Et une grande partie de cela revient au privilège. Nous avons un système de justice pénale que Brian Stephenson dit qu’il vous traite mieux si vous êtes riche et coupable que si vous êtes pauvre et innocent. (…) Nous pouvons aujourd'hui démontrer de manière spécifique et démontrable qu'il y a 17 000 personnes injustement incarcérées en Amérique, et nous devrions tous nous manifester en disant, lorsque je serai président des États-Unis, nous les libérerons. Laissez-moi être précis. Je me suis réuni et j'ai dirigé au Sénat des États-Unis le seul projet de loi bipartisan majeur à être adopté sous ce président, pour la réforme de la justice pénale, qui a déjà conduit à la sortie de prison de milliers de personnes. Si 87 membres du Sénat américain ont dit que ces peines sont trop longues, et ils les ont modifiées mais ils n’ont pas rendues la loi rétroactive et nous pouvons littéralement pointer du doigt les personnes emprisonnées injustement en ce moment. (…) Nous devons réformer ce système et le faire maintenant. Chaque jour nous attendons est trop long.
- Ainsi, les vérifications d'antécédents et les licences d'armes à feu sont acceptées par la majorité des Américains. Quatre-vingt-trois pour cent des Américains sont d'accord avec l'octroi de licences. C'est le problème. J'ai grandi en banlieue. Il y a environ 20 ans, je suis sorti de chez moi quand j'ai déménagé dans le centre-ville de Newark, dans le New Jersey, et j'ai été témoin des conséquences d'une fusillade. C'est l'une des raisons pour (…) j'ai été la première personne à parler pour obtenir la mise en place d’une licence pour posséder une arme. (…) Nous ne résoudrons jamais cette crise si nous devons attendre qu'elle nous affecte personnellement, nous, notre quartier ou notre communauté avant d'exiger des mesures.
- La première raison pour laquelle les gouvernements sont formés est de protéger les citoyens. Pensez-y. Au cours de ma vie, il y a eu plus de morts dues à la violence armée que toutes les guerres dans ce pays réunies, depuis la guerre d'indépendance jusqu'à maintenant. Ce n'est pas une question secondaire pour moi. C'est une question centrale pour moi. (…) Nous devons éveiller une empathie plus courageuse dans ce pays afin de nous unir et de nous battre ensemble et de submerger les Républicains qui ne représentent même pas leur électorat. Parce que la majorité des Américains, la majorité des propriétaires d'armes à feu sont d'accord avec moi, pas avec le lobby des armes des entreprises. Il est temps d'avancer sur cette question.
- Du commerce à la lutte contre la Chine en passant par la crise mondiale du changement climatique, les défis du Moyen-Orient, Donald Trump nous éloigne de nos alliés, de l'accord iranien, des accords de Paris sur le climat. Et en matière de commerce, il décide de s'attaquer à la Chine, tout en se livrant à des batailles tarifaires avec tous nos alliés. Il demande littéralement d'utiliser une dérogation à la sécurité nationale pour imposer des tarifs au Canada. (…) Nous ne pouvons pas nous élever contre la seule Chine. C'est un président qui entretient de meilleures relations avec les dictateurs, comme Duterte et Poutine, qu'avec Merkel et Macron. Nous sommes la nation la plus forte de la planète, et notre force est multipliée et amplifiée lorsque nous nous tenons aux côtés de nos alliés dans une cause commune et dans un but commun. C'est comme ça que nous battons la Chine. C'est ainsi que nous avons combattu le changement climatique sur la planète Terre, et c'est ainsi que les valeurs américaines sont celles qui mènent sur les questions de commerce et de droits des travailleurs.
> L'agriculture
industrielle détruit et nuit à notre environnement. Et vous voyez des fermiers
familiaux indépendants qui sont poussés à la faillite à cause du genre de
subventions que nous donnons qui ne correspondent pas à nos valeurs.
- Cela m'agace que
nous ayons un débat sur nos troupes à l'étranger et que nous n'ayons pas dit un
mot sur les anciens combattants dans notre pays. Nous avons une réalité
honteuse en Amérique où nous envoyons des gens en guerre et ils rentrent
souvent chez eux avec des blessures, des blessures et des dommages invisibles.
Ils sont disproportionnellement sans abri. Vous entendez des histoires de
femmes qui attendent des mois de soins gynécologiques. Il est très important
que nous comprenions, en tant que pays, que nous ne résoudrons pas tous les
problèmes avec ce militarisme scandaleux et croissant, que nous nous assurions
aussi de défendre les peuples qui nous ont défendus. Nous terminons notre hymne
national par «le foyer des courageux». Il est grand temps de faire de ce pays
une meilleure maison pour nos plus courageux.
- Si vous avez parlé à
quelqu'un qui est un parent d'un enfant qui a des lésions cérébrales
permanentes à cause du plomb, vous savez que c'est un problème national, parce
qu'il y a plus de 3 000 comtés en Amérique où les enfants ont plus du double du
taux de plomb sanguin de Flint, au Michigan. Et donc si je suis président des
États-Unis, c'est une solution holistique à l'éducation que je mettrais en
œuvre, depuis l'augmentation du salaire des enseignants, l'éducation spéciale
entièrement financée, mais la lutte contre la pauvreté, la lutte contre la
ségrégation raciale, la lutte contre les problèmes d'un système de justice
pénale...
- La justice
environnementale un pilier majeur de toute politique climatique.
- La leçon que j'ai apprise de la résilience est de faire confiance aux gens, parce que le pouvoir du peuple est toujours plus grand que celui des gens au pouvoir. Et le test de l'Amérique en ce moment n'est pas un référendum sur Donald Trump, c'est un référendum sur nous et qui nous sommes et qui nous serons ensemble. Nous devons utiliser ce moment de l'histoire pour nous unir dans une cause commune et dans un but commun, et puis il n'y a rien que nous ne puissions faire ensemble en tant que nation.
Julian Castro (Parti démocrate, ex-maire
de San Diego & ex-ministre d’Obama)
- Il y aura la vie après Donald Trump. Mais la vérité est que nos problèmes n'ont pas commencé seulement avec Donald Trump, et nous ne les résoudrons pas en adoptant de vieilles idées. Nous avons besoin d'une vision audacieuse : l'universalité des soins de santé universels, libérant des millions de nouveaux emplois dans l'économie de l'énergie propre, un système fiscal qui récompense ceux qui doivent travailler pour vivre. Mais d'abord, nous devons gagner. Et cela implique d'enthousiasmer une coalition jeune et diversifiée d'Américains prêts à affronter un avenir audacieux. C'est ce que Kennedy a fait, c'est ce que Carter a fait, c'est ce que Clinton a fait, c'est ce que Barack Obama a fait, et c'est ce que je peux faire dans cette course. Redonnez la majorité aux
démocrates dans le Michigan, le Wisconsin, la Pennsylvanie, la Floride, la Géorgie et l'Arizona, et finalement faites en sorte
que le Texas soit démocrate et dites au revoir à Donald Trump.
- La suprématie blanche est une menace croissante pour ce pays, et nous devons l'éradiquer. Je suis fier d'avoir proposé un plan pour désarmer la haine. Je suis aussi fier d'avoir été le premier à proposer un plan de réforme de la police (…). Nous devons éradiquer le racisme, et je crois que nous pouvons le faire, parce que cela ne représente pas la grande majorité des Américains qui ont un bon cœur. Ils ont aussi besoin d'un leader pour faire correspondre cela, et je serai un président qui correspondra à cela.
- Je suis d'accord que Barack Obama était très différent de Donald Trump. Donald Trump a le cœur sombre quand il s'agit des immigrés. Il a construit toute sa carrière politique jusqu'à présent sur des boucs émissaires et des épouvantails comme les migrants, et c'est très différent de Barack Obama.
- J'ai été le premier candidat au début d'avril à présenter un plan d'immigration. Vous savez pourquoi ? Parce que je n'ai pas peur de Donald Trump sur cette question. Je ne vais pas faire marche arrière. Je ne vais pas prétendre que je n'ai pas ma propre vision de l'immigration. Donc nous n'allons pas abandonner DACA. Nous n'abandonnerons la protection de personne. Je crois que le 20 janvier 2021, nous allons avoir un président démocrate, nous allons battre Mitch McConnell et John Cornyn et avoir un Sénat démocrate, et une Chambre démocrate, et nous allons adopter la réforme de l'immigration dans les 100 premiers jours.
- Je suis d'accord avec ceux qui ont dit que cette guerre commerciale imprévisible et hasardeuse fait du mal aux familles américaines. (…) On estime que ça coûte 600 dollars à la famille américaine moyenne. Il y a seulement deux jours, 60% des Américains ont dit qu'ils croyaient que nous serions en récession l'année prochaine. Donc, quand je deviendrai président, je commencerai immédiatement à négocier avec la Chine pour mettre fin à cette guerre commerciale. Nous avons de l'influence là-bas. Je crois aussi, cependant, que nous devons retrouver à un leader quand il s'agit de choses comme les droits de l'homme. Nous avons des millions d'Ouïghours en Chine qui sont actuellement emprisonnés et maltraités. Et en Corée du Nord, ce président soutient un dictateur. Nous devons arrêter cela. Nous devons revenir à la nécessité de veiller à ce que l'Amérique prenne à nouveau la tête des droits de l'homme. Quand il s'agit de cette guerre commerciale, je commencerais immédiatement à mettre fin à cette guerre commerciale.
- Je vais appeler Maduro un dictateur, parce qu'il est un dictateur. Et ce que nous devons faire, c'est, avec nos alliés, nous assurer que le peuple vénézuélien reçoive l'assistance dont il a besoin, que nous continuions à faire pression sur le Venezuela pour qu'il ait des élections libres et équitables, et aussi, ici aux États-Unis, offrir aux Vénézuéliens un statut temporaire de protection. C'est une chose que l'administration Trump a échoué à faire. Malgré tout son discours sur le soutien à la communauté vénézuélienne-américaine, il a échoué. Je ne le ferai pas. Je crois aussi que nous devons faire des choses comme un plan Marshall du 21ème siècle pour le Honduras, le Salvador et le Guatemala afin que les gens puissent trouver sécurité et opportunités chez eux au lieu d'avoir à faire le dangereux voyage vers les États-Unis. Et sous mon gouvernement, nous allons mettre de nouveau l'accent sur l'Amérique latine. C'est logique. Ce sont nos voisins et nous avons beaucoup de choses en commun. Il est également logique que, parce que nous avons un pays comme la Chine qui parcourt le monde pour séduire des pays en Afrique et en Amérique latine, établissant leurs propres relations, les États-Unis doivent renforcer immédiatement leurs partenariats en Amérique latine.
> Mais, vous savez — j'ai grandi dans un de ces quartiers dont les gens ont parlé et dans un quartier qui était aux prises avec l'héritage de la ségrégation. En fait, dans deux districts scolaires publics impliqués dans une affaire de la Cour Suprême en 1973, ils contestaient le financement de ses écoles par le Texas. Et je sais qu'aujourd'hui nos écoles sont ségrégées parce que nos quartiers sont ségrégés. J'ai un plan d'éducation, comme beaucoup de gens ici, qui paierait les enseignants plus, qui recruterait des enseignants de différents rangs, qui investirait dans nos écoles publiques, mais je crois aussi que nous devons connecter les points pour améliorer la qualité de vie pour investir dans les opportunités de logement, pour investir dans les opportunités d'emploi, pour investir dans les écoles communautaires qui offrent des ressources comme des parents capables de revenir et d'obtenir leur DEG, et de véritables opportunités de soins de santé, veiller à ce que toute la famille puisse prospérer.
- À bien des égards, je ne devrais pas être ici sur ce plateau ce soir. Castro est le nom de ma mère et celui de ma grand-mère avant elle. J'ai grandi dans une maison monoparentale du côté ouest de San Antonio, allant dans les écoles publiques. Finalement, mon frère, Joaquin, et moi sommes devenus les premiers dans notre famille à devenir des professionnels. Et quand je suis rentré à la maison, j'ai pris un travail dans le plus grand cabinet d'avocats de la ville. Je gagnais 100 000 $ par année en 2000. Quelques mois plus tard, j'ai été élu au conseil municipal de San Antonio. Et le conseil municipal à l'époque ne payait que 1 040 dollars par an, donc tout le monde avait un autre emploi. Et mon travail était au cabinet d'avocats. Quelques mois après mon élection, le cabinet d'avocats a eu un client et le client voulait que ceux d'entre nous au conseil municipal votent pour un accord foncier. L'accord foncier était qu'ils voulaient construire un terrain de golf sur notre approvisionnement en eau, parce que nous nous sommes appuyés sur un aquifère souterrain. Je ne pensais pas que le plan de protection de l'environnement était assez solide, alors je voulais voter contre et mes électeurs voulaient que je vote contre. Mais en vertu des règles d'éthique pour les avocats au Texas — parce que croyez-le ou non, les avocats ont des règles d'éthique — vous ne pouvez pas simplement aller contre l'intérêt d'un client. J'étais donc coincé. D'un côté, je voulais faire ce qu'il fallait. D'un autre côté, mon gagne-pain, mes prêts étudiants, mon nouveau paiement de maison, mon paiement de voiture, dépendait de ma fermeture, de mon conflit. Un jour, je suis entré dans mon cabinet d'avocats et j'ai quitté mon emploi. Et puis je suis allé voter contre cet accord foncier sur le conseil municipal. Et, vous savez, c'était le premier test que j'ai eu, et j’y repense, parce que souvent nous pensons à la politique et vous pensez que la politique est sale ou corrompue. Je me demandais, avant d'y aller, si c'était pour changer qui j'étais. Et j'étais fière que lorsque ce premier test est arrivé, j'ai défendu les gens que j'étais là pour représenter, et non pas pour de grands intérêts spéciaux. Il n'y a personne qui soit plus testé dans une position de confiance publique que le président des États-Unis. Ce président a échoué à ce test. Mais je veux que vous sachiez que si vous m'élisez président, je ne le ferai pas. Je ne servirai personne à part vous et votre famille. Et ensemble, nous pouvons créer un Américain qui est meilleur que jamais.
Amy Klobuchar (Parti démocrate, sénatrice du Minnesota)
- Je crois que ce qui nous unit ici, nous 10, est beaucoup plus fort que ce qui nous divise. Et je pense que c'est vrai aussi pour notre pays. Je ne suis peut-être pas la personne la plus forte ici, mais je pense que nous avons déjà ça à la Maison Blanche. Houston, nous avons un problème. Nous avons là un gars qui dirige littéralement notre pays comme un jeu de show télévisé. Il préférerait mentir plutôt que diriger. Je pense que nous avons besoin de quelque chose de différent. Je suis quelqu'un qui dit la vérité. Je ne fais pas de promesses que je ne peux tenir. J'ai le retour des gens. Et je crois que pour gagner, vous amenez des gens avec vous et c'est ainsi que vous gouvernez, aussi. Vous allez entendre beaucoup d'idées ici. Certaines seront super. Mais si vous voyez que certains d'entre elles semblent un peu inapplicables, j'ai une meilleure façon. Si vous vous sentez coincé au milieu des extrêmes de notre politique et que vous êtes fatigué du bruit et des bêtises, vous avez une solution avec moi, parce que je ne veux pas être la présidente de la moitié de l'Amérique. Je veux être la présidente de toute l'Amérique.
- Tout d'abord, le sénateur Sanders et moi-même avons travaillé vaillamment à réduire le coût des produits pharmaceutiques. Il s'agissait d'un amendement de Klobuchar-Sanders visant à permettre l'entrée de médicaments en provenance de pays moins coûteux comme le Canada. Nous avons travaillé à réduire les coûts en nous battant pour permettre à 43 millions de personnes âgées, c'est un projet de loi que je dirige, de négocier de meilleurs prix en vertu de l'assurance-maladie. Je pense que c'est beaucoup de personnes âgées et qu'on devrait leur permettre d'obtenir un meilleur prix. Mais quand il s'agit de nos soins de santé et quand il s'agit de nos primes, je me rallie au credo du médecin, qui est de ne pas faire de mal. Et quand Bernie écrit dans son projet de loi, je l'ai lu, à la page 8, que nous n'aurons plus d'assurance privée telle que nous la connaissons, cela signifie que 149 millions d'Américains ne pourront plus avoir leur assurance actuelle. C'est dans quatre ans. Je ne pense pas que ce soit une idée audacieuse, je pense que c'est une mauvaise idée. Et je suis favorable à ce que Barack Obama voulait faire dès le début. C'est une option publique. Un choix sans but lucratif qui réduirait le coût de l'assurance, couvrirait 12 millions de personnes de plus et ferait baisser les prix pour 13 millions de personnes de plus. C'est une idée audacieuse.
- Tout d'abord, le sénateur Sanders et moi-même avons travaillé vaillamment à réduire le coût des produits pharmaceutiques. Il s'agissait d'un amendement de Klobuchar-Sanders visant à permettre l'entrée de médicaments en provenance de pays moins coûteux comme le Canada. Nous avons travaillé à réduire les coûts en nous battant pour permettre à 43 millions de personnes âgées, c'est un projet de loi que je dirige, de négocier de meilleurs prix en vertu de l'assurance-maladie. Je pense que c'est beaucoup de personnes âgées et qu'on devrait leur permettre d'obtenir un meilleur prix. Mais quand il s'agit de nos soins de santé et quand il s'agit de nos primes, je me rallie au credo du médecin, qui est de ne pas faire de mal. Et quand Bernie écrit dans son projet de loi, je l'ai lu, à la page 8, que nous n'aurons plus d'assurance privée telle que nous la connaissons, cela signifie que 149 millions d'Américains ne pourront plus avoir leur assurance actuelle. C'est dans quatre ans. Je ne pense pas que ce soit une idée audacieuse, je pense que c'est une mauvaise idée. Et je suis favorable à ce que Barack Obama voulait faire dès le début. C'est une option publique. Un choix sans but lucratif qui réduirait le coût de l'assurance, couvrirait 12 millions de personnes de plus et ferait baisser les prix pour 13 millions de personnes de plus. C'est une idée audacieuse.
- Nous sommes ici dans une université historiquement noire. Et je pense à un album de cette université, Barbara Jordan, et quelque chose qu'elle a dit un jour. Elle a dit : «Ce que veulent les gens est simple ; ils veulent un pays aussi bon que sa promesse.» On peut en dire autant du système de justice pénale. En tant que sénateur et en tant que présidente, je m'assurerai que nous ne faisons pas que la législation de la première étape en matière de détermination de la peine mais que nous passions à la législation de la deuxième étape, ce qui signifie que pour 90% des gens qui sont incarcérés dans des prisons locales et publiques, il y aura une réduction de peines pour les délinquants non violents et nous leur donnons du travail et les laisserons voter lorsqu'ils sortent de prison.
- Tout le monde ici est en faveur d'une interdiction des armes d'assaut. Tout le monde ici en faveur des limitations des chargeurs, qui, soit dit en passant, auraient fait une énorme différence si cela avait été en place à El Paso, dans ce magasin, où tous ces gens ordinaires ont fait preuve d'un tel courage extraordinaire. Et certainement à Dayton, Ohio, où en 30 secondes, un homme tire sur des innocents. Les policiers sont arrivés là en une minute, et ce n'était toujours pas assez pour sauver ces gens. C'est ce qui nous unit. Vous savez ce qui nous unit d'autre ? Et je vais vous le dire. Ce qui nous unit, c'est qu'à l'heure actuelle, sur le bureau de Mitch McConnell, il y a trois projets de loi — la vérification universelle des antécédents, la fermeture de l'échappatoire de Charleston et l'adoption de ma loi pour s'assurer que les agresseurs domestiques n'aient pas d'AK-47. Donc si nous voulons faire quelque chose — et je pense personnellement que nous devrions commencer par un programme de rachat volontaire. Mais si vous voulez agir maintenant, si vous voulez agir maintenant, nous devons envoyer un message à Mitch McConnell. Nous ne pouvons pas attendre que l'un d'entre nous arrive à la Maison Blanche. Nous devons adopter ces projets de loi dès maintenant pour que cela soit fait.
> Ce que nous avons en ce moment, ce n'est pas un tarif ciblé sur l'acier. Ce qu'il [Donald Trump] a fait ici, c'est qu'il a imposé ces tarifs à nos alliés. Il nous a mis au milieu de cette guerre commerciale et il traite nos agriculteurs et nos travailleurs comme des jetons de poker dans l'un de ses casinos en faillite. Et si nous ne faisons pas attention, il va faire faillite. Selon une prévision récente, cela nous a déjà coûté 300,000 emplois. Il y a du soja qui se déborde des bacs partout dans le Midwest, dans mon état du Minnesota et dans l'Iowa. Donc ce que je pense que nous devons faire c'est retourner à la table de négociation — c'est ce que je ferais. Je n'aurais pas mis tous ces tarifs en place. Et je n'aurais pas eu de politique commerciale où le 1er août, il annonce qu'il va avoir des tarifs sur 300 milliards de dollars de marchandises, le 13 août, il le coupe en deux, une semaine plus tard, il dit qu'il va réduire les impôts, le lendemain, il dit qu'il va le faire. Les dirigeants du monde observent cela, et cela sape notre force en tant que nation. Et, oui, nous voulons un commerce équitable, mais nous devons travailler avec le reste du monde. Et il a tourné en dérision une politique commerciale ciblée, ce qui signifie, je pense, l'application de la loi, comme nous l'avons fait dans le nord du Minnesota, l'adoption de projets de loi, la mobilisation du président Obama pour que nos travailleurs puissent en bénéficier, nous importons, exportons des biens et nous nous assurons que c'est une politique compétitive dans laquelle notre but est de faire des choses, d'inventer et d'exporter dans le monde. Il défait cet objectif.
- C'est la crise existentielle de notre époque. C'est — vous savez ce film «Le lendemain de demain»? C'est aujourd'hui. Nous avons vu un réchauffement dans notre monde comme jamais auparavant. Nous voyons des inondations dans le Midwest, des inondations à Houston, des incendies dans l'ouest. Et je pense que le fait d'avoir quelqu'un du Midwest nous permettra de parler de cela d'une manière différente et de le faire faire. Le premier jour, je reviendrai sur l'accord international sur le changement climatique. Le deuxième jour, je ramènerai les règles du pouvoir propre sur lesquelles le président Obama avait travaillé. Le troisième jour, je ramènerai les normes de kilométrage du gaz. Vous pouvez faire tout cela sans le Congrès, ce qui est bien. Au quatrième, cinquième et sixième jour, je présenterai, en collaboration avec le Congrès, les maires et les hommes d'affaires de tout le pays, une législation radicale pour atteindre cet objectif de 2050. Et le septième jour, tu es censé te reposer, mais je ne le ferai pas. C'est ce que nous devons faire si nous voulons nous attaquer au changement climatique. Nous devons considérer cela comme une crise qui se produit en ce moment.
- C'est la crise existentielle de notre époque. C'est — vous savez ce film «Le lendemain de demain»? C'est aujourd'hui. Nous avons vu un réchauffement dans notre monde comme jamais auparavant. Nous voyons des inondations dans le Midwest, des inondations à Houston, des incendies dans l'ouest. Et je pense que le fait d'avoir quelqu'un du Midwest nous permettra de parler de cela d'une manière différente et de le faire faire. Le premier jour, je reviendrai sur l'accord international sur le changement climatique. Le deuxième jour, je ramènerai les règles du pouvoir propre sur lesquelles le président Obama avait travaillé. Le troisième jour, je ramènerai les normes de kilométrage du gaz. Vous pouvez faire tout cela sans le Congrès, ce qui est bien. Au quatrième, cinquième et sixième jour, je présenterai, en collaboration avec le Congrès, les maires et les hommes d'affaires de tout le pays, une législation radicale pour atteindre cet objectif de 2050. Et le septième jour, tu es censé te reposer, mais je ne le ferai pas. C'est ce que nous devons faire si nous voulons nous attaquer au changement climatique. Nous devons considérer cela comme une crise qui se produit en ce moment.
-Mes défis et ma résilience m'ont amené ici. J'ai grandi avec un père qui a lutté avec l'alcoolisme toute sa vie. Et après sa troisième arrestation, il avait le choix entre la prison et le traitement. Il a choisi le traitement, avec sa foi, avec ses amis, avec notre famille. Et selon ses mots, il était poursuivi par la grâce. Et cela m'a fait m'intéresser à la fonction publique, parce que je pense que tout le monde devrait avoir le même droit, d'être poursuivi par la grâce. Je me suis ensuite marié. Mon mari est quelque part, je l'espère, souriant, et notre fille. Quand notre fille est née, j'avais cette attente, nous allons avoir une naissance parfaite, et elle était vraiment malade, et elle ne pouvait pas avaler. Et elle a passé un an et demi dans les hôpitaux. Mais quand elle est née, ils avaient une règle en place qui voulait que vous soyez expulsé de l'hôpital en 24 heures. Elle était en soins intensifs, et j'ai été expulsée. Et j'ai pensé que ça ne pourrait plus jamais arriver à une autre mère. Je suis donc allé à la législature, notre législateur d'État, pas un élu, une mère, et j'ai plaidé pour l'une des premières lois du pays garantissant aux nouvelles mères et à leurs bébés un séjour à l'hôpital de 48 heures. Et quand ils ont essayé de retarder la mise en œuvre de cette loi, j'ai amené six amies enceintes au comité de la conférence pour qu'ils soient plus nombreux que les lobbyistes. Et quand ils ont dit, quand cela devait se produire, ils ont tous levé les mains et dit maintenant. C'est ce qui m'a motivé à entrer dans la
fonction publique. (…) Et je crois, si nous voulons que les choses se fassent,
nous devons avoir quelqu'un qui mène la danse avec brio, quelqu'un qui va non
seulement changer les politiques, mais changer le ton dans le pays, et
quelqu'un qui croit en l'Amérique et la croit de son cœur à cause de son
origine, que tout le monde devrait avoir la même opportunité.
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