En se posant – faussement – en victime d’un procès politique
suite à ses malversations lors de sa campagne présidentielle – procès qui s’ouvre
aujourd’hui –, le populiste démagogue de la gauche radicale et alter égo de
Marine Le Pen dans l’extrémisme, Jean-Luc Mélenchon s’en prend, non pas au
gouvernement actuel mais bien à la démocratie républicaine.
Car voilà le bonhomme qui se croit au-dessus des lois parce
qu’il aurait un mandat de député d’une circonscription marseillaise.
Lui, le théoriquement chantre de l’égalité populaire, serait
donc un citoyen de première classe – «je suis la République» a-t-il tonné lors
de la perquisition de la police – et, nous, pauvres péquins, de seconde classe.
Le procès en correctionnelle de ce jour concerne son attitude
lors de la perquisition et non le fond de l’affaire.
Il est ainsi poursuivi pour «acte d'intimidation envers un
magistrat», «acte d'intimidation envers un dépositaire de l'autorité publique»,
«rébellion commise en réunion», «rébellion» et «provocation directe à la
rébellion» et fait face à 17 parties civiles (policiers et des magistrats) qui ont
porté plainte à son encontre.
Quand on revoit les images de cette perquisition autorisée
par la justice, on se rend compte de la hargne de Mélenchon et de ses sbires au-delà
de toute décence démocratique et républicaine.
On comprend mieux pourquoi il est, pour les centristes et
tous les défenseurs de la démocratie républicaine, un danger qu’il faut
combattre au même titre que sont alter égo citée plus haut et dont les réactions
face à la justice son exactement du même acabit (elle est poursuivie, rappelons-le,
pour détournements de fonds).
Ceci nous rappelle, au-delà du pitoyable et du pathétique du
«lider maximo» de La France insoumise (insoumise à l’état de droit quand cela
l’arrange) que le populisme est un danger mortifère pour notre liberté, notre
égalité et notre fraternité parce que – qu’il soit de gauche ou de droite – il se
pose en champion d’une cause qui passe par la destruction de la démocratie et de
la république libérales, les seules qui ont démontré qu’elles étaient capables de
lutter pour celles-ci et de nous garder de l’autoritarisme et du totalitarisme.
Il suffit d’ailleurs de voir quels sont les modèles de Mélenchon
– Castro, Guevara, Chavez, Maduro – pour se convaincre que ce n’est pas la démocratie
républicaine qui fait un procès politique à monsieur Mélenchon mais bien lui qui
en instruit un à celle-ci afin de réaliser son but, la détruire.
Centristement votre.
Le Centriste
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