Laurent Hénart, président du Mouvement radical |
Lors de son université d’été qui s’est tenue ce week-end à
Bordeaux, le Mouvement radical a fait un pas de plus pour s’intégrer dans la
majorité présidentielle centriste.
On se rappelle, à l’opposé de l’UDI, que les radicaux
avaient décidé de faire liste commune avec LaREM et le MoDem lors des dernières
élections européennes.
Et ce n’était pas la volonté de faire un coup électoral comme
l’a précisé Laurent Hénart, leur président:
«Le choix de l'alliance dans Renaissance est un choix de long
terme.»
Désormais, dans le droit fil de ce chois de long terme, ils
souhaitent aller plus loin dans leurs convergences avec Emmanuel Macron.
C’est le sens, en tout cas, du discours de Laurent Hénart,
notamment lorsqu’il déclare que «La construction d'une
force politique centrale, c'est l'affaire des radicaux. Nous voulons des
politiques humanistes où la dignité humaine est prioritaire».
De même, l’on retrouve dans sa bouche
des propos qui ressemblent étrangement à ceux du Président de la République:
«J’ai été élu président du Mouvement radical, pour tenir une
ligne politique et de droite et de gauche, nous sommes et de droite et de
gauche!!! C’est ça le sujet il est temps d’arrêter les faux débats.
Ou encore:
«La force du Mouvement radical c’est sa
liberté de parole et sa capacité à accepter la diversité des points de vue.»
Les radicaux sont désormais tournés vers les prochaines municipales
où, toujours selon Hénart, ils veulent «régénérer le tissu
local», une «dynamique» que «nous appelons de nos vœux».
Mais s’il souhaite autant d’alliances
que possible, le Mouvement radical estime qu’il ne transigera pas sur ses élus qui
peuvent être concurrencés par des candidats de la majorité présidentielle.
De même, Laurent Hénart a apporté son
soutien au maire de Bordeaux (et ancien adjoint d’Alain Juppé), Nicolas Florian,
qui aura face à lui un candidat LaREM.
A noter que ce rapprochement est accepté
et souhaité par une majorité de membres du Mouvement radical qui sont intervenus
lors de cette réunion bordelaise.
Ceux qui s’y opposaient au nom d’un positionnement
à gauche ont d’ailleurs quitté le mouvement il y a quelques mois ce qui n’a pas
désorganisé ce dernier alors que les dissidents n’ont pas réussi à construire une
quelconque alternative crédible pour l’instant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.