Boris Johnson et Matteo Salvini, deux personnages aussi
imbuvables que prêts à tout pour faire triomphe leurs égos (et leurs idéologies
ensuite) se sont donc lancés dans une guerre contre la démocratie, le premier
en «prorogeant» le Parlement britannique afin de faire passer en force son
Brexit pur et dur auquel il rêve dans une fantasmagorie où le Royaume Uni
redeviendrait la première puissance mondiale débarrassé de ses chaînes
européennes, le second en tentant de court-circuiter le tempo électoral parce
qu’il y voit un moyen de s’emparer du pouvoir.
Ils ne sont pas les seuls et ils suivent comme des petits
soldats stupides et bornés leur maître, Donald Trump, qui tente sans cesse de
contourner les règles démocratiques de son pays, dont celles de la
Constitution, pour faire avancer son agenda.
C’est aussi le cas d’autres personnages dangereux comme
Orban en Hongrie où les droits de l’opposition sont constamment rognés ou comme
Kaczynski en Pologne avec, par exemple, les lois scélérates pour mettre au pas
les juges indépendants et en nommer d’autres à sa botte.
On ne parlera même pas d’Erdogan qui, lui, a réussi à presque
faire disparaitre les règles démocratiques en Turquie.
Dans chaque cas, c’est cette démocratie républicaine qu’ils honnissent
eux, leurs sbires et leurs électeurs qu’ils veulent affaiblir avant de la
détruire tout court.
Cela s’appelle tout simplement un
«coup d’Etat larvé» contre lequel tous les démocrates, dont les centristes,
bien évidemment, doivent se lever pour empêcher ces tristes sires de réussir
leurs desseins.
D’ailleurs, que ce soit en Italie
ou au Royaume Uni mais aussi aux Etats-Unis, les centristes sont au premier
rang des indignés qui se mobilisent pour bloquer cette destruction lente mais
méthodique de la démocratie républicaine.
Tout cela vient nous rappeler,
qu’à l’opposé de ce que prétendent certains, ces personnages ne sont pas que
des guignols et des bouffons (ce que je crois) mais également des ennemis pernicieux
et redoutable de la liberté (ce que je crois encore plus).
Sans oublier ceux qui estiment
qu’ils ne représentent pas un péril pour la démocratie et qui ont participé activement
à leur «dédiabolisation» comme c’est le cas en France avec Marine Le Pen ou
Jean-Luc Mélenchon.
Ainsi, il fut un temps où dans la
plupart des démocraties occidentales, les médias refusaient de donner la parole
à ces personnages au nom même des valeurs démocratiques et républicaines (mais aussi
les «intellectuels médiatiques» qui refusaient de discuter avec eux).
Les responsables d’alors savaient
que c’est par les mots que ceux-ci instillent leur poison dans les sociétés
démocratiques, les précédents du XX° siècle le prouvant largement.
Mais, comme beaucoup, ceux qui
dirigent aujourd’hui ces mêmes médias et ceux qui y travaillent, ont changé
leur point de vue, souvent pour des questions uniquement de taux d’écoute ou de
chiffre de vente.
Quoi qu’il en soit, tous ceux qui sonnent
l’alarme depuis des années sont malheureusement confortés et il serait peut-être
temps pour les irresponsables de les écouter un peu plus.
Avant qu’il ne soit trop tard.
Centristement votre,
Le Centriste
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