Les vacances sont passées et François Bayrou n’a pas varié
quant à son discours envers Emmanuel Macron.
Certains diront que c’est en soi un évènement…
Le soutien sans faille qu’il affiche envers le chef de
l’Etat depuis maintenant la crise des Gilets jaunes et l’organisation du Grand
débat national est toujours là.
Dans un entretien sur Radio classique, le centriste a ainsi estimé
qu’«une nouvelle page s'écrit. Les Français se rendent
compte que ce que fait Emmanuel Macron est à la hauteur de ce qu'ils
attendaient».
Revenant sur le G7 de Biarritz,
c’était, selon lui, «un événement important, par lequel la France a retrouvé sa
place et sa vocation dans la diplomatie du monde».
Plus: «La plupart des observateurs
attendaient un échec, mais le Président de la République est apparu comme celui
qui fait bouger les lignes. La voix de la France a renoué avec sa puissance
d'antan».
Et d’expliciter: «La France est un
grand pays non pas par le nombre mais par la voix. La grandeur d'un pays se
mesure à la force de son message. Le président Macron fait bouger les lignes».
Il rajoute même: «Le pays était en
attente d'un Président qui raccroche la France au jeu diplomatique du XXI°
siècle et qui s'occupe dans le même temps des affaires internes aussi
efficacement».
Car, sur le plan de la politique
intérieure, même soutien sans faille.
Exemple sur la réforme de retraites
où il reprend l’argumentation développée la veille par Emmanuel Macron sur
France 2:
«Le changement des retraites et des
régimes spéciaux doit être le fruit d'une négociation. Ce qui compte le plus ce
n'est pas tant l'âge que la durée de cotisation.»
Et de préciser sa pensée: «Le
maintien du niveau des retraites doit être selon moi la priorité.»
Quant à son attitude globale, elle
demeure selon lui a même:
«J'ai toujours plaidé pour le
rassemblement pour participer à l'aventure de la rénovation de la France.»
Attitude qu’il veut faire sienne pour
les municipales où son parti, le MoDem, n’est pas toujours en phase avec LaREM
pour les investitures et les alliances avec des personnalités qui ne font pas
partie de la majorité présidentielle.
Enfin, réagissant aux frasques grossières du populiste Bolsonaro,
il dit:
«Il y a eu dans l'attitude du
président brésilien de la vulgarité et des propos trop bas pour qu'on en fasse
une affaire internationale.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.