Affiche de campagne de Joe Biden |
Selon
tous les sondages réalisés jusqu’à présent et concernant la future élection
présidentielle américaine qui se tiendra an novembre 2020, l’ancien vice-président démocrate de 2009 à 2016
sous la présidence de Barack Obama, Joe Biden, battrait le républicain et hôte
actuel de la Maison blanche, Donald Trump.
L’ensemble
des derniers sondages donnent au centriste – qui a officiellement lancé sa
campagne à Philadelphie (Pennsylvanie) le 26 mai dernier – une large avance
même si elle n’est pas gigantesque montrant que beaucoup d’électeurs républicains
gardent leur confiance à Trump dans un paysage politique très polarisé par la
volonté des républicains et une stratégie mise en place dès les années 1990
avec des hommes comme Newt Gingrich, Dick Cheney et Mitch McConnell.
Ainsi
Biden possède 11 points d’avance dans le dernier sondage de Fox news (49%-38%), 8 point dans celui d’Emerson
(54%-46%), 6 points dans
celui de CNN (51%-45%).
Et
dans des enquêtes d’opinion réalisées dans les Etats, il parvient à devancer
Trump dans des terres qui sont devenues des places fortes républicaines comme le
Texas (50%-49%) ou
l’Arizona (49%-44%).
Sans
parler de son avance dans les «swing states», ces Etats dont les votes ne sont
pas uniformes d’une élection à l’’autre et qui font généralement la différence
pour le choix du président (grâce au système des grands électeurs).
C’est
ainsi le cas de la Pennsylvanie (Etat où est né Biden mais pas celui de sa
jeunesse et de sa carrière politique qui est le Delaware) où il possède 11
points d’avance (49%-38%)
sur le républicain.
Mais
c’est aussi le cas dans l’Iowa, le New Hampshire, le Wisconsin ou le Michigan.
Il
faut dire que Biden écrase pour l’instant les sondages concernant la primaire
démocrate (il possède une avance de plus de 18 points sur le second, Bernie Sanders)
et qu’a contrario, tous les sondages concernant Trump sont au rouge (54% des
Américains ont une mauvaise opinion de lui, 54% n’approuvent pas ses décisions et
57,5% estiment que le pays va dans la mauvaise direction).
Et
la première prise de parole depuis deux ans de Robert Muller, le procureur spécial
de l’enquête sur l’interférence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016,
où il a expliqué que «Si nous avions eu la
certitude que le président [Trump] n'avait clairement pas commis de crime, nous
l'aurions dit», ne va sans doute pas arrangé ses affaires…
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