Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans
les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au
Parlement européen du 26 mai.
► France
● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier
ministre)
- Je suis convaincu de la nécessité que la France et
l'Allemagne se connaissent, travaillent ensemble et dans toute la mesure du
possible puissent converger vers des solutions politiques communes.
- Je crois que l’Europe, par sa puissance industrielle, par
sa puissance agricole, a intérêt à ouvrir des marchés. L’agriculture française,
elle est globalement exportatrice.
- M. Bannon dit que son intérêt à lui, au président Trump,
c’est que Mme Le Pen gagne.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
Pour la première fois depuis des années, on va créer une
nouvelle filière industrielle. Celle des batteries électriques qui ne seront
plus chinoises ou sud-coréennes mais des batteries européennes avec les milliers
d'emplois qui vont avec.
Agnès Buzyn (ministre
des Solidarités et de la Santé)
On le voit, à chaque fois que les populistes sont au
pouvoir, c’est un recul des droits de femmes, sur l’IVG par exemple.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- Nous vivons en paix et en démocratie depuis plus de 70
ans. N’oublions pas qu’il s’agit des bienfaits politiques les plus précieux.
Voter c’est faire vivre la République et la démocratie loin de tout cynisme ou
de toute désinvolture
- Le projet «Renaissance» est précis et concret pour
relancer l’Europe et ouvrir des voies d’avenir
- Pour Erasmus, nous proposons de tripler le budget. On
aurait ainsi des élèves de toutes filières qui pourraient profiter de cette
ouverture européenne.
François de Rugy
(ministre de la Transition écologique et sociale)
- Sur l’action sur le climat, il faut être déterminé. Cela
nous concerne tous et ce qui est intéressant avec la mobilisation de cette
jeunesse, c’est qu’elle est prête à s’engager!
- Nous voulons imposer dans tous les accords commerciaux que
les pays respectent les Accords de Paris sur le climat. C'est pour cela qu'Emmanuel
Macron a refusé de donner mandat à la Commission européenne pour négocier avec
les Etats-Unis.
Muriel Pénicaud (ministre
du travail)
Une chose est intéressante au niveau européen, c’est qu’on
ne vote pas bloc à bloc. On peut trouver des convergences avec les autres
partis comme on l’a vu sur la réforme des travailleurs détachés.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
Trop souvent on a oublié ce que l'Europe porte. Par exemple
on ne sait pas que près d'1 repas sur 4 distribué par les Restos du coeurs est
financé par l'Europe. »
Amélie de Montchalin
(secrétaire d’Etat chargée des Affaires européennes)
Une de mes missions est de faire vive l’Europe pour les
Français dans les territoires. C’est apporter sur les territoires ce que
l’Europe fait concrètement pour le quotidien des élus locaux, des citoyens, des
entreprises.
Adrien Taquet (secrétaire
d’Etat à la Protection de l’enfance)
Il faut lutter contre la montée des populismes. La
démocratie peut être vite remise en cause et, avec elle, ses valeurs. Le droit
des femmes, celui des enfants ne sont jamais acquis. Aux Etats-Unis des droits
sacrés comme l’IVG sont questionnés.
Marlène Schiappa (secrétaire
d’Etat à l’égalité hommes femmes)
La liste Renaissance propose le pacte Simone Veil pour
harmoniser par le haut l’ensemble des droits des femmes
Agnès Pannier-Rusacher
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances)
On a besoin d’Europe pour permettre aux PME d’être plus
fortes et de conquérir de nouveaux marchés.
● LREM
Nathalie Loiseau
(tête de la liste Renaissance)
- Madame Le Pen
compare l’UE à l’URSS et à Tchernobyl. En 2017, elle nous expliquait que 80% de
son programme présidentiel était conditionné à la sortie de l’Euro et de l’UE.
Tout dans son projet conduit à un Frexit. Qu’elle l’assume et le dise aux
Français.
- Steve Bannon, le grand ami de Mme Le Pen, explique que
c’est l’intérêt de M. Trump que le RN fasse le score le plus élevé en France.
Des alliés qui détestent le projet européen et qui veulent nous affaiblir, ce
ne sont pas des alliés, mais des adversaires.
- La liste Renaissance porte un projet de progrès. On
n’entend plus beaucoup ce mot aujourd’hui.
- Nous sommes clairement des pro-européens. Aujourd’hui
l’Europe est à la croisée des chemins. Le 26 mai, il n’y aura qu’un tour :
chaque voix va compter. Si nous croyons en nous, Français, votez pour la liste Renaissance.
Gilles Le Gendre
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Celui qui m’a inculqué le rêve européen, c’est mon père. Il
était un officier français emprisonné en Allemagne pendant la guerre. Quand il
est rentré, il m’a dit ‘il faut construire l’Europe’.
Laetitia Avia (députée)
On a parlé d'Europe avec Mark Zuckerberg car quand je
travaille contre la haine sur internet, quand on veut réguler les géants du
numérique, c'est à l'échelle européenne qu'on peut agir.
Jean-Noël Barrot
(député)
Sur les travailleurs détachés, le président, avec Nathalie Loiseau,
a obtenu un accord historique pour faire en sorte qu’à travail égal on ait un
salaire égal. Il nous faut aller plus loin pour avoir des cotisations sociales
égales.
● MoDem
Marie-Pierre Vedrenne
(candidate de la liste Renaissance)
J’ai fait le choix d’être candidate car j’ai envie de porter
ce combat politique pour l’Europe, contre les populistes. J’ai une petite fille
de 7 ans, je ne pouvais pas lui dire que je ne pouvais pas m’engager.
Sarah El Hairy (porte-parole)
Je souhaite une Europe plus politique, qui vive autour d’un
‘commun’.
Marielle de Sarnez (députée)
Le 26 mai, c’est un enjeu qui dépasse chacune et chacun
d’entre nous : soit on va laisser l’Europe se détruire, se déliter, soit on va
refonder et porter cette Renaissance européenne.
Jean-Baptiste
Djebbari (député)
Au centre de ma circonscription, il y a Oradour-sur-Glane
qui représente les stigmates de l’Europe qui s’est combattue jusqu’au pire. La
devise de ce village, c’est ni haine ni oubli. La paix ou la guerre, ce ne sont
pas que des mots.
●UDI
Jean-Christophe Lagarde (président, tête de la liste
Les Européens)
- Si la France connait des difficultés, c'est parce qu'elle a
commis des erreurs françaises! Ce n'est pas la faute de l'Europe.
- Je suis le seul député français à avoir voté contre
l'élargissement de 2004. Je craignais la paralysie et l'impuissance de l'Europe
si on ne réformait pas sa gouvernance.
● Autres
Pascal Canfin
(candidat de la liste Renaissance)
- Moi je suis frappé de voir que les nationalistes à
l’intérieur de l’Union européenne sont les idiots utiles des nationalistes
américains et russes qui ne veulent qu’une chose: la destruction de l’UE.
Pourquoi? Parce que ça les emmerde!
- Nous demandons aux 3 chaînes qui vont organiser des débats
la semaine prochaine sur les européennes de mettre en place un dispositif
anti-fake news, actif pendant les directs.
Fabienne Keller
(candidate de la liste Renaissance)
- Nous proposons le "Pacte Simone Veil" pour les
droits des femmes en Europe . Elle nous inspire car c’est une grande figure
politique. En 1975, elle a défendu sa loi contre vents et marées. »
- Une grande zone de prospérité comme l’Europe ne peut pas
accepter d’avoir 75 millions d’Européens en situation de grande fragilité.
Notre volonté est celle d’un socle social avec l’application d'un SMIC dans les
pays qui n’en ont pas.
Ilana Cicurel (candidate
de la liste Renaissance)
L’enjeu de civilisation de ce scrutin, c’est la défense de
notre modèle de société fondé sur le pluralisme, la laïcité, le respect de la
personne humaine, hérité de la Renaissance qui est menacé par le terrorisme et
la montée des extrêmes
Daniel Cohn-Bendit
(ancien député européen)
Le Parlement européen a un énorme pouvoir: il est un des
deux législateurs en Europe. La Commission ne décide de rien. Elle propose mais
ce sont les législateurs qui décident et les lois européennes sont votées par
le Parlement.
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