Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans
les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au
Parlement européen du 26 mai.
Nathalie Loiseau
(LREM, tête de la liste Renaissance aux élections européennes)
- Nous voulons que la France redevienne la gagnante de
l’Europe, et que l’Europe retrouve la maîtrise de son destin.
- Tribune très intéressante [publiée dans Le Monde] de
plusieurs partenaires sociaux. Beaucoup de propositions que nous portons avec
la liste Renaissance: Investissement massif dans la transition écologique et
dans le progrès technologique au service des hommes, harmonisation fiscale,
lutte contre le dumping social, respect par nos partenaires commerciaux de nos
normes environnementales, autonomie stratégique et souveraineté européenne face
aux grandes puissances.
Stanislas Guerini
(LREM, délégué général)
Ça faisait longtemps que l’on n’avait pas proposé une vision
et un projet positif pour l’UE. Je suis certain que, demain, nos idées
gouverneront en Europe.
Aurore Bergé (LREM,
porte-parole)
- L'Europe qui protège : dès aujourd’hui, nous transposons
une partie de la directive sur le droit d’auteur afin de soutenir la presse,
son pluralisme, sa liberté et la juste rémunération de l'usage de ses contenus.
- Aux européennes, les Français ont le choix entre M. Jadot
qui s'invente un passé glorieux et instrumentalise la marche pour Malik
Oussekine, M. Bellamy qui a refusé de choisir entre l'extrême droite et E.
Macron ou une liste qui fait le choix de l'Europe et de la clarté.
- On cherche à faire des procès à Nathalie Loiseau parce que
notre liste est en tête des sondages alors que d’autres comme monsieur Jadot
s’inventent un passé glorieux.
François Bayrou
(MoDem, président)
- Emmanuel Macron a dit: une taxe carbone aux frontières de
l'Union européenne. Si vraiment on s'accorde pour dire que le problème du
climat, c’est que le CO2 dans l'atmosphère, le carbone, les gaz à effet de
serre et notamment les millions de tonnes de carbone qui vont dans
l'atmosphère, c'est tout cela une des causes du réchauffement que nous sommes
en train de vivre, alors il faut s'attaquer au sujet. Et le sujet c'est, en
effet, la présence dénoncée, mais toujours plus grande du carbone dans la
consommation des sociétés dans lesquelles nous vivons. Si l’on fait une taxe
carbone européenne aux frontières, alors c'est la réponse la plus forte que
l'on puisse apporter à ce sujet. (…) Taxe carbone, c'est cela. Simplement, on
ne peut pas le faire seulement en France car ce ne serait pas tout à fait juste
que le seul transport au monde qui soit frappé, ce soit le transport français.
Donc cela ne peut se faire que dans l'ensemble européen.
- C'est une illustration de plus que, si tout le monde
réfléchit, je veux dire en dehors des considérations partisanes, alors on
s'aperçoit que les problèmes les plus brûlants du siècle que nous vivons, les
plus dangereux, les plus menaçants, si nous voulons y trouver une réponse qui
commence à être à la hauteur, il n'y a que l'ensemble européen qui puisse la
porter et le faire.
Jean-Christophe
Lagarde (UDI, président, tête de la liste Les Européens aux élections
européennes)
Nous proposons la fin de la règle de l'unanimité sur tout ce
qui relève de l'économie et du social. Car l'unanimité c'est synonyme d'Europe
paralysée.
Sophie Auconie (UDI,
députée)
L’UDI propose un programme ambitieux et pragmatique pour une
Europe plus
ambitieuse, plus sociale, plus protectrice, encline à
oeuvrer pour des groupes industriels à l’échelle de leurs concurrents mondiaux
Dominique Riquet
(Mouvement radical, député européen)
La transition écologique, c'est une transition économique.
On ne peut pas changer nos infrastructures sans des investissements massifs!
C'est également une transition sociale : il faut accompagner les travailleurs
dont les emplois sont menacés, par le biais de la formation.
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