Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
● Emmanuel Macron (Président
de la République)
La France soutient la médiation de l’ONU et de l’Égypte. Je
réaffirme le droit d’Israël à la sécurité, et la légitimité des aspirations du
peuple palestinien. Ferme condamnation des tirs de Gaza et solidarité avec les
populations touchées. Le cycle de la violence doit cesser et tous les civils
doivent être protégés.
● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier
ministre)
Pour développer les maisons France Service, nous serons
extrêmement exigeants sur le niveau de qualité : plus de services, des horaires
élargis et un véritable accompagnement individuel (pas juste un ordinateur !)
pour faire valoir ses droits.
Christophe Castaner (ministre
de l’Intérieur)
J’entends le reproche qui m’est fait d’avoir utilisé le
terme «attaque». Je ne souhaite qu’aucune polémique n’existe sur ce sujet. Je
n’aurais pas dû l’employer. «Intrusion violente» semble plus adapté.
Agnès Buzyn (ministre
des Solidarités et de la Santé)
- J'hérite de trente ans de politiques de réduction du
nombre de médecins dont on paye le prix aujourd'hui. Une génération de praticiens
part à la retraite et nous n'en avons pas assez formé pour les remplacer. Notre
impératif est d'organiser autrement le système de santé.
- [Projet de loi «Ma
Santé 2022»] Ce projet de loi répond à cette démographie déclinante en
réorganisant les tâches pour que les médecins puissent libérer du temps pour de
nouveaux patients. Nous allons créer des postes d'assistants médicaux,
d'infirmiers en pratiques avancées, mais aussi des communautés professionnelles
qui seront financées à l'échelon d'un territoire. En échange elles s'engageront
à trouver un médecin traitant pour tous, à assurer les soins sans rendez-vous,
à développer la télémédecine, à organiser la délégation de certaines tâches.
● LREM
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Le faux procès fait à Christophe Castaner montre qu’il y a
une perte de repères dans le débat politique et médiatique. Certains crient au
scandale quand on emploie à tort le mot «attaque» mais ne s’émeuvent pas quand
on crie «suicidez-vous» ou «achevez-les» aux forces de l’ordre.
- Bien sûr que Christophe Castaner est à sa place. On a fait
le procès médiatique du ministère de l'Intérieur qui n'a pas eu le bon mot. Ce
que nous avons vu, c'est que le maintien de l'ordre républicain a été assuré.
La majorité fait bloc.
- La république en marche, c’est un mouvement citoyen avec
des gens qui veulent transformer le pays. A l’occasion du Grand débat, nous
avons fait de nombreuses propositions. Nous donnons du pouvoir à ceux qui ont
envie de faire.
- Au moment des élections présidentielles, nous avions fait
deux promesses aux Français: libérer les énergies et protéger ceux qui en ont
le plus besoin. Nous sommes fidèles à ces promesses.
- On doit mieux associer les citoyens, les territoires et
les corps intermédiaires. C’est ce changement de méthode qu’a annoncé Emmanuel Macron.
On ne peut pas réformer à la place des Français. Il faut le faire avec les
Français.
- Oui, le projet de loi sur la bioéthique est une priorité.
C'est un projet qui touche intimement de nombreuses femmes. En tant que
progressiste, mon ambition est de changer les parcours de vie.
- [Notre Dame de Paris] Je ne crois pas qu'il faille
absolument reconstruire à l'identique. On peut être dans le respect de
l'histoire de cette cathédrale et en faire un exemple du génie architectural
français. On peut faire vite et bien.
Olivia Grégoire (porte-parole
du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Niches fiscales] Nous pouvons économiser 1,5 milliard
d'euros par an.
Il y a plus d'une dizaine de niches qui encouragent à la
cession et à la reprise d'entreprise. On doit pouvoir les rassembler.
- Dans le domaine de la culture, certaines ne profitent qu'à
une douzaine d'acteurs. Elles peuvent être repensées. Je pense aussi au service
du capital-risque ou de l'innovation.
il faut étudier les petites niches. Au moins 11 représentent
moins de 15 millions d'euros chacune, et au moins 21 ne peuvent même pas être
chiffrées tant elles sont faibles. Mais dix niches à 15 millions supprimées, ce
sont 150 millions d'euros d'économisés.
- Il n'est pas question que notre démarche engendre une
hausse d'impôt qui pénaliserait la compétitivité de nos entreprises. Nous
souhaitons donc relancer la réflexion sur la baisse des impôts de production.
- [Les taux réduits de TVA sur la restauration ou le camping]
Leur suppression aurait un impact sur les prix à la consommation. On ne veut
pas réduire le pouvoir d'achat des Français.
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