Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Nous voulons rapprocher les services de nos concitoyens.
L'État va fonctionner mieux, plus près des Français et ils vont pouvoir le
voir.
► France
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
Comme chacun d'entre vous, je suis profondément touché par la
situation de Vincent Lambert. Comme citoyen, j'ai suivi son accident en 2008,
et sa situation depuis plus de 10 ans. Comme homme, comme tous les Français, je
me suis interrogé pour moi, pour mes proches. Sur cette question, qui touche à
la part intime de chacun, il n’y a aucune réponse simple ou univoque. Seulement
des incertitudes et des déchirements, qui ont traversé la famille de Vincent
Lambert et traversent tant de familles de France. Et la volonté de respecter la
dignité de toute vie humaine. Aujourd'hui, comme Président de la République, il
ne m’appartient pas de suspendre une décision qui relève de l'appréciation de
ses médecins et qui est en conformité avec nos lois. Mais il m'appartient
d'entendre l'émotion suscitée, et de vous répondre. Vincent Lambert a été
victime d'un accident de la route le 29 septembre 2008, il y a plus de 10 ans. Toutes
les expertises médicales ont conclu au caractère irréversible de son état. La
décision d'arrêter les soins a été prise au terme d'un dialogue permanent entre
ses médecins et sa femme, qui est sa tutrice légale. Elle l’a été, en
application de notre législation qui permet de suspendre les soins en cas
d'obstination déraisonnable - ce qui, selon les différentes équipes médicales,
est le cas de Vincent Lambert. Derrière les déchirements, j'entends une
angoisse: celle qu’en France, on puisse décider de manière arbitraire de la
mort d'un citoyen. C'est précisément parce que ce n’est pas le cas, parce qu'il
n'y a pas, dans notre pays, de place pour l’arbitraire, que je n'ai pas à
m’immiscer dans la décision de soin et de droit qui a été prise dans le cas de
Vincent Lambert. Juste à réaffirmer les principes fondamentaux qui tiennent
notre Nation et prévalent sur toute autre considération: le combat pour la vie,
le respect de la mort, la protection de chacun. Nous devons aujourd’hui une
chose à Vincent Lambert et à sa famille: le respect de leur intimité et de leur
douleur.
● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier
ministre)
Au fil du temps, l’État s’est doté de plus de 1200
organismes ou agences. Notre objectif, c’est de vérifier que tous ces
organismes, surtout ceux qui sont de petite taille, sont toujours justifiés.
Bruno Le Maire (ministre
de l’Economie et des Finances)
- L’adoption de la taxation des géants du numérique par le
Parlement est un signal très fort qu’envoie la France. Un signal de justice
fiscale, de notre volonté de reconstruire la fiscalité internationale du 21ème
siècle
- La taxation des géants du numérique est la première brique
d’une fiscalité internationale plus juste et efficace. Dans le cadre de la
présidence française du G7 Finance, nous nous battrons également pour un impôt
minimal sur les sociétés à l’international.
- Nous maintenons notre politique économique de l’offre car
elle donne des résultats. Le chômage est au plus bas depuis 2009; Il y a en France plus
d'ouvertures d'usines que de fermetures; La France est pour la première fois
parmi les 5 pays les plus attractifs du monde
Amélie De Montchalin (secrétaire
d’Etat aux Affaires européennes)
Personne n'a le monopole de l'écologie. Le projet du
Président de la République est réaliste, il vise à diviser par deux le recours
aux pesticides en accompagnant les agriculteurs.
● LREM
Stanislas Guerini
(délégué général)
- [Impact des élections européennes sur la politique intérieure]
J'admets très volontiers les conséquences européennes mais je ne crois pas
qu'il faille s'attendre à des effets collatéraux en France. Ne dévoyons pas
cette élection. La France a besoin de réformes, de se transformer. Mais le
projet que nous portons n'est pas pour autant conditionné aux résultats de ces
élections. Il devra se poursuivre. Est-ce que nous aurons moins besoin de faire
la réforme des retraites et de mettre en place un système juste ? Je ne le
pense pas.
- Nous sortons avant tout d'une période de quatre mois de
crise sociale très profonde, à laquelle le président a apporté des réponses
précises et c'est plutôt à ce niveau là que se joue notre capacité à multiplier
les réformes. En tout cas, je n'ai pas entendu que le pays demandait le statu quo.
J'ai plutôt entendu qu'il exigeait, de façon légitime des résultats qui
n'arrivent pas assez vite. La crise que nous vivons est une crise de résultats
de la vie politique Française. Notre politique est interrogée sur sa capacité à
produire des résultats.
- Nous allons réformer la fonction publique, l'assurance
chômage, nous attaquer à des sujets bio-éthiques, à la réforme territoriale, la
mobilité, la dépendance. Sur la réforme territoriale, il faut sortir d'une
logique où on réforme «pour», afin d'entrer dans une logique où l'on réforme «avec».
L'idée c'est de donner plus de liberté aux territoires en s'appuyant sur un
principe de différenciation que nous allons inscrire dans la Constitution.
C'est l'occasion d'avoir une grande clarification dans la répartition des compétences
des collectivités en décentralisant certaines décisions comme la politique
locale des transports et en veillant à garder une homogénéité nationale par
exemple sur la politique du handicap ou sur le RSA.
- [Grand débat national] Je constate qu'un grand nombre de
propositions formulées par le mouvement, la République en marche ont été
reprises par Emmanuel Macron comme celle sur la réindexation des retraites. Je
soutiens la clarté des choix qui ont été pris. Cette crise a démarré avec des
questions fiscales pour dire qu'il y avait trop d'impôts dans le pays, il
n'aurait donc pas été lisible qu'il y ait des hausses d'impôts à la sortie du Grand
débat.
- Ceux qui nous donnent des leçons ont systématiquement voté
contre toutes les propositions d'économies que nous avons faites: emplois
aidés, logement, sport, chambres de commerce…Ensuite, je rappelle que la France
est sortie de la procédure du déficit excessif, une première depuis dix ans.
- La modernisation de notre service public, comme le
prélèvement à la source est un axe essentiel. C'est potentiellement 3000
emplois que nous n'aurons pas besoin de remplacer demain car nous avons fait cette
réforme. Prenez la justice, des millions d'heures de travail de fonctionnaires
sont perdues parce que les logiciels sont obsolètes.
- On a déjà fait beaucoup pour le climat. On a sans doute
mal expliqué ce qu'on a fait. Il n'y a jamais eu autant d'investissement dans
les énergies renouvelables et nous allons multiplier par cinq, sur le
quinquennat, la capacité du parc solaire photovoltaïque. Nous fermerons toutes
les centrales à charbon, l'équivalent de la pollution de 2,5 millions de
voitures. C'est du concret.
● MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
La situation de monsieur Lambert est difficile, il ne faut
pas qu'on légifère avec passion. Pour parler de la fin de vie, il faut poser
les mots avec beaucoup de pudeur, être dans la dignité et le respect, mais en
aucun cas il ne faut ramener ce sujet à une bagarre partisane.
Jean-Paul Mattéi (député)
Selon l'INSEE, le taux de chômage continue à diminuer sur
l’ensemble du territoire entre janvier et mars 2019 pour atteindre 8,7% de la
population active – 8,4% sur le territoire métropolitain. Ainsi, il tombe à son
plus bas niveau depuis le début de l’année 2009 ! C'est le plus bas niveau
depuis 10 ans, il y a 20 000 demandeurs d'emploi de moins et on observe un
recul significatif du chômage de longue durée depuis un an.
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