Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans
les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au
Parlement européen du 29 mai.
Emmanuel Macron
(Président de la république)
- Une extension longue du Brexit impliquant une
participation du Royaume-Uni aux élections européennes et aux institutions de
l’Union européenne n’a rien d’évident ou d’automatique.
- Le Royaume-Uni restera un ami, un allié essentiel, mais
nous ne pouvons passer les prochains mois à régler encore les modalités de
notre divorce et solder le passé.
- Brexit: si le Royaume-Uni n'arrive pas à trouver une
solution qui réunit une majorité, il aura de facto choisi de lui-même de sortir
sans accord. Nous ne pouvons pas éviter l'échec à sa place.
- Je suis heureux d’accueillir Leo Varadkar [Premier ministre
irlandais] pour exprimer une nouvelle fois l’unité et la solidarité avec
l’Irlande des 27 pays de l’Union européenne dans le cadre du Brexit. Nous
n'abandonnerons jamais l'Irlande et les Irlandais. La solidarité est le sens
même du projet européen.
Nathalie Loiseau (LREM,
tête de liste Renaissance aux élections européennes)
- En obtenant le label européen « Appellation d’origine
protégée », les producteurs de piment d’Espelette de ma région ont été
sauvés. C’est le symbole de l’Europe que nous aimons : celle qui défend notre
identité, qui aide nos producteurs, qui protège nos emplois.
- Le Brexit est une catastrophe : j’étais à Cherbourg pour
soutenir les marins-pécheurs qui vont perdre le droit de pécher dans les eaux
britanniques. Ils se souvenaient de Madame Le Pen qui appelait alors à sortir
de l’Union européenne!
- Le Parlement européen vient d'adopter le paquet mobilité.
Application de la directive travailleurs détachés et fin du dumping social dans
le secteur du transport routier. Un pas de plus vers une Europe qui protège ses
travailleurs.
- Nous avons aujourd’hui des règles de la concurrence en
Europe obsolètes. Il faut les revoir pour laisser des géants européens se
créer, sur la production de batteries de voitures électriques par exemple ou
sur l’intelligence artificielle.
- Quand on a une écologie de témoignage on ne pèse pas au
Parlement européen : avec la liste Renaissance, nous nous sommes engagés à
sortir du glyphosate en 3 ans sans opposer l’environnement et l’agriculture.
- Quand des pays reçoivent beaucoup de l’Union européenne,
on ne peut pas accepter qu’ils fassent du dumping social ou fiscal, qu’ils
portent atteinte à la démocratie et à l’Etat de droit. Nos valeurs doivent être
respectées.
- Aujourd’hui Schengen est en panne. Je souhaite que l’on
renforce les frontières extérieures de l’Europe. Nous demandons que Frontex
soit renforcée par 10 000 nouveaux agents.
Stanislas Guerini (LREM,
délégué général)
Entre les «y'a qu'à/faut qu'on» de ceux qui se partagent 30
ans d'inaction à Bruxelles et la dangerosité du projet des nationalistes, il
est temps que l'UE soit gouvernée par ceux qui l'aiment. Merci Nathalie Loiseau
d'avoir défendu la voix des progressistes.
Nathalie Griesbeck (MoDem,
députée européenne)
Que fait l'Europe pour nous? Le programme Erasmus est l'un
des symboles de l'Union européenne. Nous venons de tripler son budget, pour
permettre à un public le plus large possible de participer à la grande aventure
de la mobilité européenne.
Jean-Christophe Lagarde
(UDI, président, tête de liste Les Européens aux élections européennes)
- La solution n'est pas dans la sortie de l'Europe, elle est
dans sa transformation
- L'Europe est faite pour pouvoir créer un rapport de force
avec le reste du monde
- L'Europe est souvent paralysée et crève de son absence de
démocratie
- Si le climat se réchauffe, l’Europe paiera en premier les
pots cassés. Il faut d’abord éliminer cet énorme océan de plastique qui menace
la chaîne alimentaire
- Il faut une stratégie industrielle et être capables de se
protéger. Lorsqu'il y a des produits qui sont interdits en Europe, on doit
interdire de les importer en Europe. C'est vrai pour nos agricultures et
industriels!
- Depuis l'élargissement de 2004, j'alerte sur le risque de
paralysie européenne. L'unanimité, c'est l'immobilisme : quand tout le monde
décide, personne ne décide.
- Il faut d'abord réformer la règle de l'unanimité. Je suis
le seul a avoir voté en 2004 contre un élargissement, parce qu'on n'avait pas
transformé la gouvernance de l'Europe.
- C'est faux de dire qu l’Europe a échoué en matière
d’immigration. Ce sont les nationalistes qui refusent depuis 1989 une
protection commune de nos frontières. Si nous l’avions fait, nous n’aurions pas
eu ces morts en Méditerranée.
- Nous, nous allons plus loin pour être vraiment efficaces!
Un ministère européen des migrations avec des gardes-frontières et gardes-côtes
européens!
- Le Brexit est une belle leçon à tous ceux qui appelaient
au Frexit. Certains le font encore, d’autres se cachent. Il faut qu’ils
assument leurs idées: regardons l’impasse dans laquelle se trouve la
Grande-Bretagne.
- Parce que les GAFA s'enrichissent avec vos données
personnelles, ils doivent vous rémunérer pour l'utilisation de celles-ci.
- Si vous croyez que la France ne sera pas forte sans une
Europe puissante, que la solution n’est pas de sortir de l’Union européenne
mais de la transformer, pour cela, il y a la liste UDI.
Dominique Riquet (Mouvement
radical, député européen)
Pourquoi voter pour la liste Renaissance? Dans le monde où
nous vivons et qui nous attend, l'équipe Europe doit jouer groupé et avoir plus
de moyens. C'est ce que nous proposons.
Gérard Deprez (ALDE, député
européen belge)
Vote en faveur du règlement «carte d’identité» pour lequel
j’ai négocié on nom du Parlement européen avec le Conseil. Bientôt un drapeau
européen sur vos cartes d’identité et un format unique.
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