lundi 29 avril 2019

Européennes 2019. Propos centristes: Pour une Europe de progrès, création d’un groupe central au Parlement européen…

Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au Parlement européen du 26 mai.

Christophe Castaner (LREM, ministre de l’Intérieur)
Refonder l’Europe pour qu’elle ne soit plus jamais perçue comme un problème. Mais comme notre solution.

Gabriel Attal (LREM, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale)
Ce que montrent les différents sondages, c'est que rien n'est joué, et que le 26 mai au soir, les Français devront assumer d'avoir le RN en premier parti de France, qui est contre la construction européenne.

Nathalie Loiseau (LREM, tête de la liste Renaissance aux élections européennes)
- L’Europe que nous défendons, c’est une Europe de liberté qui protège nos valeurs. Une Europe qui protège notre modèle social et notre environnement. Une Europe de progrès, qui montre la voie.
- L’homophobie de Jaroslav Kaczynski, qui désigne les LGBT comme une «menace contre la Pologne», est en réalité une menace contre les valeurs de l’Europe. Ne laissons pas l’obscurantisme gagner en Europe.
- Pendant plusieurs années, certains de nos opposants traditionnels ont préféré fermer les yeux face à la montée des nationalismes en Europe. L'Etat de droit, ce n'est pas un concept abstrait. Aujourd'hui, en Hongrie, les libertés reculent, l'antisémitisme monte.
- Félicitations à Ciudadanos pour son score aux élections espagnoles. Mais la percée de l'extrême-droite nous rappelle que partout en Europe les progressistes doivent se rassembler.

Sandro Gozi (candidat de la liste Renaissance aux élections européennes)
Le 26 Mai reprenons notre destin en main et choisissons une Europe souveraine et démocratique!

François Bayrou (MoDem, président)
- Le programme [de la liste Renaissance, LREM-MoDem] en quelques mots, il est extrêmement simple. On connaît absolument tout. Le Président de la République est intervenu, il a fait une tribune. Il s'est adressé dans leur langue à tous les peuples de l'Europe pour aller dans ce sens-là. Alors, franchement, si on pense que ce programme n'est pas connu, on se trompe. Et ce programme, il est très simple. Il est que l'Europe qui est la seule clef possible pour ouvrir la porte devant les difficultés si grandes que nous avons, cette Europe-là, elle doit être aujourd'hui défendue et gérée de manière différente. Elle était depuis longtemps l'alliance entre les socialistes et la droite européenne qui, en fait, se partageaient quasiment toutes les responsabilités. Il faut qu'il en soit autrement et on va avoir, avec la création du grand groupe central dans lequel cette liste va apparaître, un équilibre nouveau qui va se mettre en place. Ensuite, les problèmes que nous avons à résoudre ne peuvent l'être que si les grands partis pro-européens s'entendent car il n'y a pas de possibilité au Parlement européen d'avoir une majorité qui écrase, heureusement. Enfin, il faut défendre des choses à quoi nous tenons beaucoup, et je vais en dire quelques-unes.
- La première chose à laquelle nous tenons, c'est que Strasbourg reste la capitale de l'Europe parlementaire. Il se trouve que les Républicains sont dans une alliance qui s'appelle le Parti Populaire Européen et le principal pilier de cette alliance, la droite allemande, a demandé que l'on renonce à Strasbourg et elle a demandé par-dessus le marché que la France abandonne son siège au Conseil de sécurité de l'ONU. Est-ce que les Français, quand ils vont être mis dans les semaines qui viennent devant cette question-là: «Est-ce qu’on garde Strasbourg, est-ce qu'on garde notre siège au Conseil de sécurité de l'ONU?» vont tenir à cela? Je n’en suis pas persuadé.
- Une chose importante, le Parti Populaire Européen en question, ce parti auquel les Républicains adhèrent, a décidé de soutenir, et c'est la première fois dans l'histoire, pour être président de la Commission européenne, quelqu'un qui s'appelle M. Manfred Weber, et qui ne parle pas un mot de français. C'est la première fois, à ma connaissance, dans l'histoire des institutions européennes.

Jean-Christophe Lagarde (UDI, président, tête de la liste Les Européens aux élections européennes)
- Emmanuel Macron s'est trompé. A force de faire la leçon à tous les pays européens, il se retrouve totalement isolé. Nous proposons, nous, un projet fédérateur pour l'Europe.
- Je regrette que le Président ne tende pas la main aux Britanniques. On voit bien qu'ils ont pris une décision absurde et qu'ils ne savent plus comment en sortir.
- Les Britanniques ont pris une décision absurde et ne savent pas comment s'en sortir: il faut leur tendre la main s'ils sont prêts à participer à la réécriture d'une Europe ambitieuse!

Guy Verhofstadt (ALDE, président du groupe au Parlement européen)
Très bons résultats pour Ciudadanos et Albert Rivera qui continuent de croître (gain de 25 sièges). Il est bon de voir que les partis pro-européens ont clairement remporté les élections espagnoles.


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