Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie)
- Se résigner à ne pas taxer les géants du numérique, c’est
accepter d’avoir demain des États plus faibles que les entreprises et un
intérêt général plus faible que les intérêts particuliers. Je souhaite que la
taxation des géants du numérique soit votée à l’unanimité.
- Je ne relâcherai jamais mes efforts jusqu’à ce que les
pays de l’OCDE se mettent d’accord pour obtenir une taxation efficace des
géants du numérique.
C’est l’honneur de la France d’être en pointe sur la
question de la régulation de l’économie digitale, d’avoir fait de l’imposition
minimale sur les sociétés une priorité du G7 Finance et d'avancer sur la
taxation des géants du numérique en France et à l’international.
- Les géants du numérique réalisent des profits
considérables grâce aux consommateurs français et à leurs données. Mais les
impôts de ces opérateurs sont perçus à l’étranger. Cette situation est
inacceptable et injuste pour nos concitoyens et nos PME.
Christelle Dubos
(LREM, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la santé)
- Le Plan Pauvreté, ce sont des mesures de bon sens pour
combattre les inégalités. Le parfait contre-exemple des reproches qu’on nous
adresse à longueur de journée sur notre prétendue « déconnexion». (…) on aide
là où il le faut, et on s'inspire de ce qui fonctionne sur le terrain. Alors
oui, ça prend un peu de temps de contractualiser avec chaque département. Mais
nous comptons déjà 14 territoires pilotes (Haute-Garonne, Nord, Gard, etc.) et
plus de 30 autres souhaitent recourir à ce soutien supplémentaire de l'État
pour mieux lutter contre la pauvreté.
- [Petits déjeuners gratuits] En avril avec Jean-Michel
Blanquer, nous annoncerons leur mise en place dans huit académies tests :
Amiens, Toulouse, Montpellier, etc. Puis, en septembre, sur tout le territoire.
Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide.
Il n'a donc pas les mêmes chances d'apprentissage qu'un camarade qui a le
ventre plein. Mettre en place le petit déjeuner à l'école, c'est une mesure de
bon sens qui s'attaque aux racines des inégalités.
- Dans beaucoup de communes rurales, les cantines n'offrent
pas de tarification sociale. Du coup, les familles les plus en difficulté n'y
mettent pas leurs enfants. D'ici fin avril*, nous lançons avec Jean-Michel
Blanquer la cantine à 1 euro pour les familles. Les communes qui s'engagent
recevront une aide de l'État de 2 euros par repas. Ça concernera jusqu'à 10 000
communes.
- Notre seul objectif, c'est de simplifier l'accès et de
rendre notre système d'aide sociale plus efficace, plus lisible et plus
incitatif au retour à l'emploi. Or ce système s'est complexifié et les Français
ne s'y retrouvent plus. Pour certaines aides, le taux de non-recours atteint
40%. L'idée est d'en fusionner un maximum avec, a minima, le RSA, la prime
d'activité, les APL. Une concertation citoyenne et institutionnelle sera organisée
début mai et posera toutes les questions : faut-il intégrer au RUA l'allocation
spécifique de solidarité, l'allocation adulte handicapé, le minimum vieillesse,
un dispositif pour les moins de 25 ans?
- Sortons de l'accompagnement en silo. Pôle emploi, missions
locales, maisons de l'emploi… Aujourd'hui, une personne qui cherche du travail
doit pousser dix portes avant de frapper à la bonne. Et à chaque fois, il faut
re-raconter son histoire. Je crois que ça participe aussi au mécontentement
actuel. On ne peut pas dire aux Français : «Continuez à financer un système de
protection sociale qui dysfonctionne». Notre solidarité nationale doit se
réinventer, en proposant à chacun un accompagnement personnalisé qui permet de
retrouver une activité. Courant mai, nous lancerons une autre concertation
citoyenne et institutionnelle qui associera également les corps intermédiaires.
- [Difficultés des familles monoparentales] Nous apporterons
des réponses pour les aider plus efficacement. Le président de la République l'a
dit : nous devons garantir le bon versement des pensions alimentaires. Nous
réfléchissons également à allonger la durée du complément mode de garde pour
ces familles. À 6 ans, un enfant n'est pas autonome, et le fait d'être seul(e)
complique l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Stanislas Guerini
(LREM, délégué général)
- Ce week-end, nous avons fêté le troisième anniversaire de
La République En Marche!
- (…) notre mouvement ne serait rien sans les femmes et les
hommes, bénévoles pour la plupart, qui portent chaque jour nos valeurs sur
l’ensemble de notre territoire.
- (…) L’étendue du chemin parcouru : la mobilisation de
centaines de milliers de Françaises et Français, souvent primo-engagé(e)s au service
des valeurs progressistes; des succès électoraux et une transformation du
paysage politique français; un renouvellement profond de notre classe
politique, de ses visages et la mise en place du projet porté par le
président de la République.
- Ces trois années furent jalonnées de succès et doivent
nous donner confiance. Confiance dans notre capacité à convaincre et réformer
face à l’adversité. Confiance dans notre méthode, en impliquant encore et
toujours, aussi largement que possible nos concitoyens, pour renouer le lien
entre les Français, les Françaises et leurs élu(e)s.
- Toutefois, alors que notre pays est secoué par une
contestation sociale, que l’Europe se trouve mise en danger par les percées
nationalistes et que de de nombreux citoyens ne perçoivent pas les effets
bénéfiques des réformes, nous devons également faire preuve d’humilité : les
défis qui nous attendent pour redresser la France et l’Europe sont encore
immenses.
Marielle de Sarnez (MoDem,
députée)
- La création d’une taxe sur les services numériques dont
nous sommes saisis aujourd’hui répond à deux enjeux majeurs : le défi mondial
de la numérisation de l’économie, et la demande de nos concitoyens d’une plus
grande justice fiscale.
la transformation numérique de notre économie doit
évidemment donner lieu à une fiscalité nouvelle, globale, et mondiale. Et
l’exigence d’une fiscalité plus juste portée par nos concitoyens doit être
entendue. Je me félicite que la France tienne bon. Car, il n’y a aucune raison
que les entreprises du numérique payent moins d’impôts que nos PME qui sont les
grandes pourvoyeuses d’emploi! Sur ce point comme sur d’autres, attendre que
tout le monde soit d’accord pour avancer, c’est toujours le meilleur moyen pour
ne pas avancer du tout ! Pour répondre aux nouveaux défis, le monde de demain
devra penser et imaginer des règles nouvelles, globales, et justes. Il faut
toujours des précurseurs pour créer le mouvement. C’est le rôle de la, et c’est
comme cela que nous l’aimons. Mais il faudra aller plus loin. D’abord au sein
même de l’Union européenne. Rappelons ici que 23 États membres de l’UE avaient
donné leur accord à cette taxe.
Isabelle Florennes (MoDem
députée)
[Il faut] plus de décentralisation c'est-à-dire une
organisation différente suivant les territoires. Nous n’avons pas besoin de la
même organisation territoriale si nous habitons à Paris, dans une métropole
régionale ou dans un territoire rural!
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