Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à propos des premières
conclusions du Grand débat et de l’intervention du Premier ministre, Edouard
Philippe, sur le sujet.
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- A tous les Français qui ont pris le temps d’écrire une
contribution, de répondre à un questionnaire en ligne, de remplir un des 16 000
cahiers citoyens disponibles dans les mairies, de participer à des réunions
publiques : merci.
- Dès notre arrivée, nous avons baissé les cotisations
sociales, baissé la taxe d’habitation, baissé l’impôt sur les sociétés. Notre
pays a atteint une sorte de "tolérance fiscale zéro": nous devons
aller encore plus vite.
- Un débat, ça ne marche que si des femmes et des hommes
s’en emparent, le nourrissent, le modifient, le densifient, l’agitent. Et cela,
il n’y a que l’intelligence collective qui en est capable : celle du peuple
français.
- Ce temps consacré au Grand débat était nécessaire : pour
que chacun puisse s'exprimer, pour que nous puissions écouter, pour que les
thématiques retenues s'installent dans le débat public et pour que d'autres
thématiques puissent émerger.
- Dans ce débat, rien ne devait être caché et très vite, la
liberté de parole a pris le relais. Toutes les données sont désormais
disponibles et ouvertes à tous ceux qui voudront s'en saisir, les interroger et
les analyser.
- Le besoin de changement est si radical que tout
conservatisme serait impardonnable. Vous pouvez compter sur ma détermination
absolue pour faire du succès du Grand débat, une chance pour les Français, pour
nos territoires et pour notre avenir.
- Les Français ne sont pas climato-sceptiques. Changer de
comportement, oui. En revanche, ils ne veulent plus que des taxes leur dictent
ce qu’ils doivent faire
- Certains annonçaient l’avènement d’une forme de démocratie
directe et médiatique permanente. Ce n’est pas ce que les Français veulent. Ils
veulent une démocratie plus représentative, plus transparente, plus efficace.
- Nous ne pourrons plus gouverner comme avant. L'expérience du
Grand débat sera utile pour bâtir une démocratie participative au long cours.
- Nous vivons dans un pays où, à certains endroits, on ne se
voit plus et on ne se parle plus. Et quand le service public ferme ou déménage,
c’est l’Etat – le dernier rempart - qui abandonne aussi.
- Les Français ont compris, avec plus de maturité que
certaines formations politiques, qu’on ne peut pas baisser les impôts si on ne
baisse pas la dépense publique.
- Ces réunions publiques se sont déroulées dans des
conditions exemplaires. Nous avons reconquis des espaces publics dans lesquels
il est possible d’échanger avec respect plutôt que de s’insulter dans
l’anonymat. Sans les maires de France, ce débat n’aurait eu de grand que le
nom.
Sébastien Lecornu (LREM,
ministre des collectivités territoriales, animateur du Grand débat)
- Que ce soit sur Internet, dans un cahier citoyen ou dans
un débat public, tous les Français ont pu participer au Grand débat national.
- Le Grand débat national est désormais achevé et les
différentes contributions citoyennes ont été analysées de façon indépendante,
sous l'autorité du collège des garants.
- J’ai pu constater l’envie, la mobilisation, et quelques
soient les sensibilités politiques ou la taille de la commune, une attitude
républicaine des maires dans le Grand débat! Ils ont organisé 50% des 10 134
réunions locales et 16 337 maires ont ouvert des cahiers citoyens.
Emmanuelle Wargon
(LREM, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et
solidaire, animatrice du Grand débat)
Partout en France, il
y a eu des débats sur les enjeux nationaux avec animation et avec respect.
C’était un vrai moment démocratique.
Marc Fesneau (MoDem,
ministre des relations avec le Parlement)
Grand débat et paroles des Français: Premier enseignement :
un débat inédit par sa forme et son ampleur. 1 commune sur 2 engagée, grâce aux
maires comme chevilles ouvrières 2,8M de citoyens ayant consulté la plateforme
en ligne 1,9M de contributions 10 000 réunions locales. Deuxième enseignement :
un débat ouvert, transparent, apaisé et serein. Un débat dont les garanties
d’honnêteté et d’inclusion sont reconnues par le collège des garants.
Stanislas Guerini
(LREM, délégué général)
Pour ces jeunes qui se lèvent et qui disent au gouvernement
"ne laissez pas tomber nos propositions pour l'environnement", nous
avons le devoir d'apporter des réponses fortes, de dépasser nos différends pour
refaire Nation.
François Bayrou
(MoDem, président)
- Ce qui est important, c'est de mesurer l'enjeu qui est
immense car, d'habitude, c'est l'élection présidentielle qui permet à un pays
de définir tant bien que mal, parce qu’il y a évidemment la pression des
sondages, la pression de l'air du temps, ce que va être le cap, la direction
mais cela fait trente ans que, les Français l'ont vérifié, l'élection
présidentielle de ce point de vue-là ne suffisait pas, car, dès qu’elle est
passée, on se retrouve avec les difficultés de la veille et les habitudes de la
veille. Cette fois-ci, parce qu'il y a eu ce mouvement et parce qu'il y a eu le
Grand débat avec des centaines de milliers de Français qui ont participé, qui
ont donné leur sentiment, leur avis directement ou par écrit, alors maintenant
on va pouvoir, en dehors des pressions électorales, définir ce que doit être ce
que les Français attendent de la direction de leur pays.
- [Emmanuel Macron] a déjà montré beaucoup de courage en
allant, pendant des dizaines d’heures et même on dit une centaine d’heures,
directement devant les Français pendant un temps extrêmement long et qui a
permis à tout le monde de voir quel homme il était, de quel homme il
s'agissait.
- [Il faut] que les Français vérifient que c'est un nouvel
acte qui va s'ouvrir. Je disais trente ans d'insatisfactions, de déceptions, de
fermentation de ces questions que l'on a vu surgir et qui sont de toutes
natures, démocratiques, sociales, économiques et de considérations pour les
Français. Donc, il faut que tous les citoyens aient le sentiment, la certitude,
que c'est un nouvel acte qui va s'ouvrir.
Mouvement radical
Le gouvernement a entendu l’exaspération de nos concitoyens
et pointé les priorités : justice fiscale et sociale, démocratie directe,
transition écologique. Le Mouvement radical fait des propositions concrètes.
Place maintenant à l’action avec les élus et corps intermédiaires!
Laurent Hénart (Mouvement
Radical, président)
Le Premier ministre a officiellement conclu ce jour le Grand
Débat national. Si les radicaux restent vigilants sur l’utilisation de la
production de ce Grand débat, nous saluons cette opération inédite d’expression
citoyenne. Le Premier ministre a fait preuve d’écoute et de compréhension des
fortes demandes exprimées par nos concitoyen(ne)s en matière de justice fiscale
et sociale, de transition écologique, de renouvellement démocratique ou de
soutien nécessaire à l’économie. Sur tous ces sujets, les radicaux ont d’ores
et déjà travaillé à des mesures concrètes, telles que la généralisation de
l’intéressement (ou participation) à toutes les entreprises de plus de 10
salariés, une nouvelle gouvernance basée sur des relations contractuelles entre
l’État, les territoires et les acteurs sociaux, la garantie de vraies libertés
pour les territoires, notamment l’attribution d’un pouvoir réglementaire, ou
encore l’utilisation de référendums citoyens encadrés et préparés. Nous
appelons désormais l’exécutif à passer à l’action en changeant en profondeur de
méthode pour répondre aux problèmes critiques auxquels nos concitoyens sont
confrontés. Tous, la démocratie représentative, les corps intermédiaires et les
citoyen(ne)s directement par l’usage du référendum, doivent désormais
participer à la transformation de notre pays.
Bertrand Pancher
(Mouvement radical, député)
Restitution du Grand débat national par Edouard Philippe:
C’est important d’indiquer les grandes tendances , ce qui le sera davantage ce
sont les 1ères mesures demandées, la façon dont on va travailler collectivement
les propositions et le nouveau cadre démocratique
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