mardi 30 avril 2019

Actualités du Centre. Paroles centristes: , Création d’emplois, travailler plus, programme de Joe Biden, les «Maisons France», baisse d’impôts pour les classes moyennes…

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Christophe Castaner (LREM, ministre de l’Intérieur)
Mes pensées accompagnent les victimes de l’odieuse attaque perpétrée dans la synagogue de Poway [EtatsUnis]. Solidarité et soutien à leurs familles, leurs proches et à l’ensemble de la communauté juive endeuillée alors qu’elle était rassemblée pour célébrer Pessah.

Nicole Belloubet (LREM, ministre de la Justice)
- Le Conseil économique, social et environnemental sera enrichi de Français tirés au sort. Nous voulons pérenniser les conventions citoyennes dans la Constitution. C'est la première fois que nous verrons dans la Constitution des citoyens tirés au sort.
- Mon ambition, c'est de construire une politique des peines qui réellement fasse que la peine de prison soit la peine la plus utile possible.
- Emmanuel Macron s'est engagé à construire 15.000 places de prison supplémentaires, nous les ferons.

Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
Le Président de la République a décidé une baisse de 5 milliards d’euros de l’impôt sur le revenu. Ce sont les classes moyennes, ceux qui travaillent, qui bénéficieront de cette baisse d’impôts dès janvier 2020 !

François de Rugy (LREM, ministre de l’Ecologie)
Il pourrait y avoir un référendum sur l'écologie au printemps 2020.

Muriel Pénicaud (LREM, ministre du Travail)
- Le chômage n’est pas une fatalité : en 2022, nous visons les 7% de chômage et nous comptons aller plus loin pour les années à venir.
- [Bonus-malus sur les contrats courts] Cette précarisation est un problème social et économique. Comment voulez-vous que les Français se projettent dans la vie s’ils sont embauchés au jour ou à la semaine?
- On ne pourra pas créer de l’emploi s’il n’y a pas de confiance et pour cela, il faut que le calme revienne. Il faut parler du travail et non des blacks blocs !

Sébastien Lecornu (LREM, ministre chargé des Collectivités Territoriales)
-  [Limitation des routes à 80km/h] Assouplissement avant la fin de l’année, rapidement.
-  [Maisons France] Il y a un besoin de proximité très fort dans le pays, proximité en matière de services publics. Il faut garantir un niveau minimum de services publics dans chaque canton de France, ou à moins de 30 minutes de voitures. [Il s’agit de] services publics de première nécessité: les services de l'État, les prestataires de réseaux comme la SNCF, GRDF, l'ensemble des caisses de retraites, d'assurance maladie, d'allocations familiales, l'ensemble des guichets des collectivités territoriales, la Poste et Pôle emploi.

Sibeth Ndiaye  (LREM, porte-parole du Gouvernement)
- [Écologie] Vous pouvez me citer le pays en Europe où on a fermé toutes les centrales à charbon? Ce sont des milliers de personnes à qui on dit : «Il faut changer de boulot.» Il faut les accompagner pour rebondir.
- On a demandé trop d’efforts aux retraités, on l’a entendu, on l’a reconnu, et maintenant on le corrige. Reconnaître ses erreurs, c’est assez rare en politique!
- Quand les gilets jaunes nous disent : «On en a marre de travailler et de ne pas réussir à finir le mois», nous l’avions entendu en faisant du porte-à-porte avant l’élection présidentielle. C’est pour ça qu’il y a au cœur du projet d’Emmanuel Macron que le travail paye mieux.
- Pendant le Grand bébat, vous nous avez dit: «Les décisions se prennent loin de nous.» Alors oui, dans la manière de gouverner, rien ne sera plus comme avant (exemple : les référendums d’initiatives locaux grâce auxquels vous pourrez interpeller vos élus directement).
- [Limitation à 80 km/h] Ce sera sans doute un des sujets qui sera abordé sur la manière dont on peut faire en sorte qu’il n’y ait pas une application brutale, uniforme sur l’ensemble du territoire. (…) [Il faut] qu’on puisse regarder au cas par cas, comment est-ce que les choses peuvent être adaptées, avec toujours le souci de faire en sorte qu’il y ait moins de tués.

Marlène Schiappa (LREM, secrétaire d’Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
 Ne pas payer la pension alimentaire due, c’est un délit. L’Etat doit apporter des réponses claires et accessibles aux mères isolées, nous les présenterons en juillet le temps de finaliser un dispositif efficace, comme au Québec.

Christelle Dubos (LREM, secrétaire d’Et        at auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé)
La pension alimentaire impayée, c’est l’épée de Damoclès au dessus des familles monoparentales. Demain La CAF pourrait devenir l’intermédiaire dans le versement de ces pensions.

Gabriel Attal (LREM, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
Je suis en ligne sur les engagements du président comme ne pas légaliser la GPA en France, je pense qu'il faut le respecter. Ce qui veut dire qu'il faut ouvrir la PMA aux couples de femmes, qui était aussi un de ses engagements"

Stanislas Guerini (LREM, délégué général)
- Travailler plus, ça veut dire d'abord faire baisser le chômage. Le drame de notre société, c’est le chômage de masse.
- Le conseil de 150 citoyens tirés au sort, c'est une approche révolutionnaire pour notre République. Ce sont les citoyens qui décideront des choix à prendre en matière de transition écologique et sociale. Ce qu'ils diront sera appliqué.
- Mieux associer les territoires, les citoyens, les corps intermédiaires est la clé pour mieux réformer le pays.
- La crise qu'on a vécue, c'est une crise du résultat. Les Français n'ont pas vu suffisamment vite leur vie quotidienne changer. Il faut y remédier.
- Je félicite Albert_Rivera et son parti Ciudadanos qui, avec 57 députés, représentera une force indépendante et centrale au Parlement espagnol. Là encore, le score de l'extrême-droite nous oblige à redoubler d'efforts pour faire gagner les idées progressistes.

Aurore Bergé (LREM, porte-parole)
Il faut lutter contre la fraude fiscale c’est du vol aux Français, du vol à l’Etat. Bercy estime à 18 milliards par an les pertes dues à la fraude fiscale
Quand on dit travailler plus, c’est lutter contre le chômage de masse.

François Bayrou (MoDem, président)
- Prenons des exemples précis: le fait que les services publics de l’État soient obligés d'être installés sur le terrain à proximité de tous les citoyens, y compris ceux qui vivent dans les vallées reculées ou dans les zones désertifiées ou ceux qui vivent dans les banlieues. Écoutez de quoi se plaignaient les gilets jaunes et tous ceux qui leur faisaient écho précisément de cela?
- Le fait que l'on pense ou on identifie que les trois premières années de la vie de l'enfant soient cruciales et que l'on va investir dans cette première école-là, maternelle, avec l'attention qu'elle demande. Le fait d'apprendre du vocabulaire, partager du vocabulaire avec les enfants parce qu’une langue cela ne s'apprend pas, ce partage, c'est très important. Le fait que l'on veuille faire de la haute Fonction publique des institutions plus ouvertes qu'elles ne l'étaient jusqu'à aujourd'hui à la réalité sociale…
- Il m'est arrivé de dire depuis longtemps que le gouffre entre la haute fonction publique et le pays, je ne veux pas dire est réel, cela rappellerait des formules, mais le pays comme il est, comme il vit, c'est un drame. Le fait que plus aucune famille modeste n'ait l'espoir que ses enfants vont arriver au sommet de la responsabilité. Cela veut dire rendre, pas une vitalité, une réalité à la méritocratie française. Considérer que cette idée avec laquelle le pays a vécu, selon quoi ? Si l'on travaillait bien à l’école, si l'on faisait des efforts, si l'on était original, si l'on prenait des risques, alors tout était ouvert. Vous vous souvenez de ce que dit Edmond Rostand,sans que l'espoir nous berne de ce fameux bâton que l'on a dans sa giberne. L'idéal qui a été au fond celui de la révolution française et après des grandes aventures historiques de Napoléon par exemple. Cet espoir, c'était que vous pouviez commencer tout en bas et, avec ce qu'il faut d'audace et de chance, alors vous pouviez accéder aux situations de responsabilité et c'était une réalité. Vous voyez, cette ouverture, cette incroyable perspective des portes qui s'ouvrent devant ceux qui le veulent. Eh bien, la société française aujourd'hui, et c'est cela que le Président de la République a voulu réveiller, elle l’a perdu. Plus personne n'y croit.
- Je dis que, d'abord, le fait que le Président de la République affirme que l'action publique enracinée, elle repose d'abord sur les maires, c'est très important. Je vous rappelle le contexte des premières années, on croyait, on disait qu'il méprisait les maires, que l'Exécutif méprisait les maires. Ce n'était pas vrai puisque, pour la première fois dans l'histoire récente, il avait garanti les ressources des collectivités locales, ce qui n'était pas le cas avant. Ensuite, le fait qu'il indique que, sous l'impulsion des maires - il l'avait fait déjà à l'assemblée des maires il y a quelques mois, on va pouvoir faire exception à un certain nombre de normes pesantes, qui bloquent tout, et dans lesquelles l'administration se réfugie pour que l'on puisse faire exception à un certain nombre de choses, que l'on se trouve avec des définitions qui viennent de l'État, qui sont des définitions centrales et dans lesquelles on ne mesure pas les choses. Troisièmement, permettez-moi d'insister sur ce point parce que je suis le premier à avoir fait cette expérience-là quand j'étais au gouvernement ministre de l'Éducation, que l'on indique que l'on ne fermera plus ni un hôpital ni une école sans l'accord des maires et je sais que cela marche, je l'ai fait pendant trois ans, ce que l'on avait appelé le Moratoire Bayrou à cette époque. Pendant trois ans, on n'a pas fermé une école en France contre l'avis des maires. Et qu'est-ce qui s'est passé? Les villages sont repartis. Pourquoi? C’est assez simple. Quand vous êtes un jeune couple, que vous avez des enfants et que vous voulez vous installer dans un village un peu éloigné, si l’on vous dit: «L'école va fermer l'année prochaine», vous fuyez en courant. Si l’on vous dit: «l'école on est sûr qu'elle reste ouverte», alors vous pouvez-vous installer, construire une maison ou en racheter une et vos copains viennent et je connais des villages dans les Pyrénées comme cela qui sont repartis par cette simple mesure de sauvegarde soumise à l'autorité et à l'action des maires. Vous vous rendez compte ce que cela veut dire ? Le nombre d'écoles que, sur ce point, on a fermé contre l'avis des maires? L'ide derrière tout cela, c'est qu'au fond on retrouve l'autorité, la compétence la légitimité du maire c'est-à-dire de l'action publique ou du pouvoir politique, certains même disent l’État de proximité.
- J'ai toujours soutenu l'idée que l'on baisse le nombre de parlementaires. Si vous regardez les États-Unis, vous allez voir qu'ils ont en tout 200 sénateurs pour un peuple de 350/380 millions d'habitants. Regardez en France la situation. Et ils ont environ 550 députés de ce qu'est leur Assemblée Nationale, le Congrès donc 6 fois plus de population que nous… Je pense que, si nous avons un nombre plus petit, alors, il est possible que l'autorité soit plus grande. Car ce que je cherche, pour moi et ce que mes amis cherchent, c'est un parlement plus fort. L'idée que face à un pouvoir exécutif fort on ait un parlement fort pour équilibrer les choses.
- Ce qui est pour moi totalement anormal, c'est que les parlementaires ne soient pas en séance quand on vote un texte. Or au Parlement européen, on regroupe en une seule séance et même une demi-journée tous les votes de manière que tout le monde soit obligé d’être là pour voter et que les citoyens sachent ce que les parlementaires votent.
- Quant au pourcentage de proportionnelle, je vous répondrai: cela dépend. Les 20 % des sièges, cela dépend comment on les attribue. Il y a deux manières de les attribuer. La manière à l’allemande, mais je vais vous dire laquelle : soit ces 20 % de sièges sont un pot commun dans lequel tout le monde pioche : les vainqueurs, les majoritaires comme les minoritaires. Auquel cas, cela permet de représenter, mais cela ne change pas tout, soit les 20 % de sièges sont là pour corriger les défauts du majoritaire. C’est ce qui se passe en Allemagne depuis longtemps et, à ce moment-là, avec 20 % de sièges, vous arrivez à une proportionnelle presque idéale. Donc, toute la partie de la discussion qui va maintenant s'ouvrir, c'est l'attribution des 20 %.
- Je trouve que, dans le plan [Energie climat] qui sera celui du gouvernement et peut-être d'autres à venir, il faut que la lutte contre les plastiques non biodégradables devienne un impératif pour notre pays. Quand on voit ce que les océans charrient comme plastiques indestructibles, un sixième continent.
- Il y a un point sur lequel je ne sais pas - instinctivement je ne suis pas pour - mais il y a tellement de gens autorisés qui disent que c'est très important qu'après tout je veux bien essayer, c'est l’idée du tirage au sort. Instinctivement, naturellement je suis absolument réticent devant le tirage au sort car la démocratie, pour moi, ce n'est pas le tirage au sort, la démocratie c'est choisir des projets et les femmes ou les hommes qui les portent. Le tirage au sort, je suis très réticent. Il y a des gens très intelligents ou en tout cas réputés tels qui disent qu'il y a là quelque chose, il y a une novation très importante. Là, on va pouvoir voir si c'est vrai.
- Les commentateurs divers et variés et opposants en général qui passent leur temps à réclamer que l'on baisse l'impôt mais que l'on dépense plus d'argent public, je ne me range pas dans leur rang. Comme vous le dites très justement, l'impôt sur le revenu en France est moins lourd, il rapporte moins que dans la presque totalité des autres pays. Donc, qu'il est concentré. Qu'est-ce qu'il y a de plus intéressant à faire que de dire: on va l’abaisser en partie pour une somme raisonnable sur ceux qui le payent. Et on va compenser en regardant les niches fiscales.
-  [Baisse de la dépense et réduction de l’impôt pour tout le monde] Oui, cela reste la meilleure des réformes fiscales personne n'a jamais fait, pour une raison qui est assez forte, c'est qu'en France, l'action publique et l'action de solidarité sont une demande et une exigence sans cesse rappelées des Français. On l’a vu: services publics de proximité, présence sur le terrain, des classes moins nombreuses dans les écoles, à telle enseigne que l'on a des classes de 12 dans les secteurs en difficulté, on va limiter à 24 le nombre d'élèves par classe en maternelle. Et tout ceci, c'est évidemment de l'action publique donc de la dépense publique, mais je vais aller un peu plus loin.
- Lorsque le Président de la République dit «on va regarder, sur l'ISF en particulier, quelles sont les conséquences de la décision prise?» Eh bien, il a raison, je suis persuadé que l'on doit remettre en question un très grand nombre de facilités qui ont été créées.
- Je suis pour la stabilité fiscale et je suis pour la justice. S'il y a une chose que j'ai entendue dans les manifestations diverses des gilets jaunes, c'est: Vos impôts ne sont pas justes. Ceux qui sont tout à fait au sommet de la pyramide, ceux-là ne payent pas l’impôt qu'ils doivent.

Joe Biden (Parti démocrate, Etats-Unis, ancien vice-président, candidat à la primaire démocrate pour la présidentielle 2020)
- Comme je le partage aujourd’hui à Pittsburgh avec vous, je me présente pour être président pour trois raisons: restaurer l’âme de notre pays, reconstruire sa colonne vertébrale – la classe moyenne et unifier tous les Américains. Si vous êtes avec moi, rejoignez notre campagne:
- Ce pays n’a pas été construit par les banquiers, les PDG et les gestionnaires de fond spéculatifs de Wall Street. Il a été construit par vous. La grande classe moyenne américaine. C’est l’histoire de l’Amérique et, ensemble, nous pouvons reconstruire l’épine dorsale de ce pays.
- Les entreprises continuent de presser les derniers cents de leurs travailleurs, rendant de plus en plus difficile pour les Américains de joindre les deux bouts. Il est grand temps que la loi du pays prévoie un salaire minimum de 15 $.
- Nous devons nous débarrasser de la faille fiscale concernant des gains en capital pour les multimillionnaires. Je vais la changer pour que les millionnaires et les milliardaires ne paient pas des taux d’imposition inférieurs à ceux des enseignants et des pompiers. Nous devons récompenser le travail dans ce pays, pas seulement la richesse.
- Douze années d'études ne suffisent pas. Afin de reconstruire une classe moyenne forte, nous devons fournir les compétences nécessaires pour accomplir les tâches du XXI° siècle. En rendant l'éducation et la formation postsecondaires abordables et en veillant à ce que l'économie fonctionne, non seulement pour les titulaires d'un diplôme de quatre ans, mais aussi pour ceux qui terminent des programmes de formation en cours d'emploi et de commerce.
- La Loi sur l’assurance santé a constitué un énorme pas en avant pour notre pays. Nous devons maintenant terminer le travail, faire des soins de santé un droit et non un privilège, et donner à chacun la tranquillité d’esprit qu’il mérite. Que vous soyez couvert par votre employeur, par vous-même ou pas du tout, vous devriez avoir le choix de souscrire à un régime public d’options telles que Medicare.
- Nous devons intensifier nos efforts pour faire face au changement climatique qui menace les communautés à travers le pays. Grâce à une énergie propre, renouvelable et à des transports plus propres, plus sûrs et plus rapides, l’Amérique ne va pas seulement aider l’environnement, mais offrir des millions d’emplois bien rémunérés à la classe moyenne.

Juan Marin (Ciudadanos, Espagne, vice-président de la région d’Andalousie)
Aujourd'hui encore, Ciudadanos continue à grandir! 4 millions d'Espagnols font confiance à notre Centre progressiste et libéral dirigé par Albert Rivera.


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