Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Christophe Castaner
(LREM, ministre de l’Intérieur)
Mes pensées accompagnent les victimes de l’odieuse attaque
perpétrée dans la synagogue de Poway [EtatsUnis]. Solidarité et soutien à leurs
familles, leurs proches et à l’ensemble de la communauté juive endeuillée alors
qu’elle était rassemblée pour célébrer Pessah.
Nicole Belloubet
(LREM, ministre de la Justice)
- Le Conseil économique,
social et environnemental sera enrichi de Français tirés au sort. Nous voulons
pérenniser les conventions citoyennes dans la Constitution. C'est la première
fois que nous verrons dans la Constitution des citoyens tirés au sort.
- Mon ambition, c'est de
construire une politique des peines qui réellement fasse que la peine de prison
soit la peine la plus utile possible.
- Emmanuel Macron s'est
engagé à construire 15.000 places de prison supplémentaires, nous les ferons.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
Le Président de la République a décidé une baisse de 5
milliards d’euros de l’impôt sur le revenu. Ce sont les classes moyennes, ceux
qui travaillent, qui bénéficieront de cette baisse d’impôts dès janvier 2020 !
François de Rugy
(LREM, ministre de l’Ecologie)
Il pourrait y avoir un référendum sur l'écologie au
printemps 2020.
Muriel Pénicaud
(LREM, ministre du Travail)
- Le chômage n’est pas
une fatalité : en 2022, nous visons les 7% de chômage et nous comptons aller
plus loin pour les années à venir.
- [Bonus-malus sur les
contrats courts] Cette précarisation est un problème social et économique.
Comment voulez-vous que les Français se projettent dans la vie s’ils sont
embauchés au jour ou à la semaine?
- On ne pourra pas créer
de l’emploi s’il n’y a pas de confiance et pour cela, il faut que le calme revienne.
Il faut parler du travail et non des blacks blocs !
Sébastien Lecornu
(LREM, ministre chargé des Collectivités Territoriales)
- [Limitation des routes à 80km/h] Assouplissement
avant la fin de l’année, rapidement.
- [Maisons France] Il y a un besoin de proximité
très fort dans le pays, proximité en matière de services publics. Il faut
garantir un niveau minimum de services publics dans chaque canton de France, ou
à moins de 30 minutes de voitures. [Il s’agit de] services publics de première
nécessité: les services de l'État, les prestataires de réseaux comme la SNCF,
GRDF, l'ensemble des caisses de retraites, d'assurance maladie, d'allocations
familiales, l'ensemble des guichets des collectivités territoriales, la Poste
et Pôle emploi.
Sibeth Ndiaye (LREM, porte-parole
du Gouvernement)
- [Écologie] Vous pouvez
me citer le pays en Europe où on a fermé toutes les centrales à charbon? Ce
sont des milliers de personnes à qui on dit : «Il faut changer de boulot.» Il
faut les accompagner pour rebondir.
- On a demandé trop
d’efforts aux retraités, on l’a entendu, on l’a reconnu, et maintenant on le
corrige. Reconnaître ses erreurs, c’est assez rare en politique!
- Quand les gilets jaunes
nous disent : «On en a marre de travailler et de ne pas réussir à finir le mois»,
nous l’avions entendu en faisant du porte-à-porte avant l’élection
présidentielle. C’est pour ça qu’il y a au cœur du projet d’Emmanuel Macron que
le travail paye mieux.
- Pendant le Grand bébat,
vous nous avez dit: «Les décisions se prennent loin de nous.» Alors oui, dans
la manière de gouverner, rien ne sera plus comme avant (exemple : les
référendums d’initiatives locaux grâce auxquels vous pourrez interpeller vos
élus directement).
- [Limitation à 80 km/h]
Ce sera sans doute un des sujets qui sera abordé sur la manière dont on peut
faire en sorte qu’il n’y ait pas une application brutale, uniforme sur
l’ensemble du territoire. (…) [Il faut] qu’on puisse regarder au cas par cas,
comment est-ce que les choses peuvent être adaptées, avec toujours le souci de
faire en sorte qu’il y ait moins de tués.
Marlène Schiappa (LREM,
secrétaire d’Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Lutte contre les discriminations)
Ne pas payer la
pension alimentaire due, c’est un délit. L’Etat doit apporter des réponses
claires et accessibles aux mères isolées, nous les présenterons en juillet le
temps de finaliser un dispositif efficace, comme au Québec.
Christelle Dubos (LREM,
secrétaire d’Et at auprès de la
ministre des Solidarités et de la Santé)
La pension alimentaire impayée, c’est l’épée de Damoclès au
dessus des familles monoparentales. Demain La CAF pourrait devenir
l’intermédiaire dans le versement de ces pensions.
Gabriel Attal (LREM, secrétaire
d’Etat auprès du ministre de l’Education)
Je suis en ligne sur les engagements du président comme ne
pas légaliser la GPA en France, je pense qu'il faut le respecter. Ce qui veut
dire qu'il faut ouvrir la PMA aux couples de femmes, qui était aussi un de ses
engagements"
Stanislas Guerini (LREM,
délégué général)
- Travailler plus, ça
veut dire d'abord faire baisser le chômage. Le drame de notre société, c’est le
chômage de masse.
- Le conseil de 150
citoyens tirés au sort, c'est une approche révolutionnaire pour notre
République. Ce sont les citoyens qui décideront des choix à prendre en matière
de transition écologique et sociale. Ce qu'ils diront sera appliqué.
- Mieux associer les
territoires, les citoyens, les corps intermédiaires est la clé pour mieux
réformer le pays.
- La crise qu'on a
vécue, c'est une crise du résultat. Les Français n'ont pas vu suffisamment vite
leur vie quotidienne changer. Il faut y remédier.
- Je félicite Albert_Rivera
et son parti Ciudadanos qui, avec 57 députés, représentera une force
indépendante et centrale au Parlement espagnol. Là encore, le score de
l'extrême-droite nous oblige à redoubler d'efforts pour faire gagner les idées
progressistes.
Aurore Bergé (LREM,
porte-parole)
Il faut lutter contre la fraude fiscale c’est du vol aux
Français, du vol à l’Etat. Bercy estime à 18 milliards par an les pertes dues à
la fraude fiscale
Quand on dit travailler plus, c’est lutter contre le chômage
de masse.
François Bayrou
(MoDem, président)
- Prenons des exemples
précis: le fait que les services publics de l’État soient obligés d'être
installés sur le terrain à proximité de tous les citoyens, y compris ceux qui
vivent dans les vallées reculées ou dans les zones désertifiées ou ceux qui
vivent dans les banlieues. Écoutez de quoi se plaignaient les gilets jaunes et
tous ceux qui leur faisaient écho précisément de cela?
- Le fait que l'on pense
ou on identifie que les trois premières années de la vie de l'enfant
soient cruciales et que l'on va investir dans cette première école-là,
maternelle, avec l'attention qu'elle demande. Le fait d'apprendre du
vocabulaire, partager du vocabulaire avec les enfants parce qu’une langue cela
ne s'apprend pas, ce partage, c'est très important. Le fait que l'on veuille
faire de la haute Fonction publique des institutions plus ouvertes qu'elles ne
l'étaient jusqu'à aujourd'hui à la réalité sociale…
- Il m'est arrivé de
dire depuis longtemps que le gouffre entre la haute fonction publique et le
pays, je ne veux pas dire est réel, cela rappellerait des formules, mais le
pays comme il est, comme il vit, c'est un drame. Le fait que plus aucune
famille modeste n'ait l'espoir que ses enfants vont arriver au sommet de la
responsabilité. Cela veut dire rendre, pas une vitalité, une réalité à la
méritocratie française. Considérer que cette idée avec laquelle le pays a vécu,
selon quoi ? Si l'on travaillait bien à l’école, si l'on faisait des
efforts, si l'on était original, si l'on prenait des risques, alors tout était
ouvert. Vous vous souvenez de ce que dit Edmond Rostand,sans que l'espoir nous
berne de ce fameux bâton que l'on a dans sa giberne. L'idéal qui a été au fond
celui de la révolution française et après des grandes aventures historiques de
Napoléon par exemple. Cet espoir, c'était que vous pouviez commencer tout en
bas et, avec ce qu'il faut d'audace et de chance, alors vous pouviez accéder
aux situations de responsabilité et c'était une réalité. Vous voyez, cette
ouverture, cette incroyable perspective des portes qui s'ouvrent devant ceux
qui le veulent. Eh bien, la société française aujourd'hui, et c'est cela que le
Président de la République a voulu réveiller, elle l’a perdu. Plus personne n'y
croit.
- Je dis que, d'abord,
le fait que le Président de la République affirme que l'action publique
enracinée, elle repose d'abord sur les maires, c'est très important. Je vous
rappelle le contexte des premières années, on croyait, on disait qu'il
méprisait les maires, que l'Exécutif méprisait les maires. Ce n'était pas vrai
puisque, pour la première fois dans l'histoire récente, il avait garanti les
ressources des collectivités locales, ce qui n'était pas le cas avant. Ensuite,
le fait qu'il indique que, sous l'impulsion des maires - il l'avait fait déjà à
l'assemblée des maires il y a quelques mois, on va pouvoir faire exception à un
certain nombre de normes pesantes, qui bloquent tout, et dans lesquelles
l'administration se réfugie pour que l'on puisse faire exception à un certain
nombre de choses, que l'on se trouve avec des définitions qui viennent de
l'État, qui sont des définitions centrales et dans lesquelles on ne mesure pas
les choses. Troisièmement, permettez-moi d'insister sur ce point parce que je suis
le premier à avoir fait cette expérience-là quand j'étais au gouvernement
ministre de l'Éducation, que l'on indique que l'on ne fermera plus ni un
hôpital ni une école sans l'accord des maires et je sais que cela marche, je
l'ai fait pendant trois ans, ce que l'on avait appelé le Moratoire Bayrou à
cette époque. Pendant trois ans, on n'a pas fermé une école en France contre
l'avis des maires. Et qu'est-ce qui s'est passé? Les villages sont repartis.
Pourquoi? C’est assez simple. Quand vous êtes un jeune couple, que vous avez
des enfants et que vous voulez vous installer dans un village un peu éloigné,
si l’on vous dit: «L'école va fermer l'année prochaine», vous fuyez en courant.
Si l’on vous dit: «l'école on est sûr qu'elle reste ouverte», alors vous
pouvez-vous installer, construire une maison ou en racheter une et vos copains
viennent et je connais des villages dans les Pyrénées comme cela qui sont
repartis par cette simple mesure de sauvegarde soumise à l'autorité et à
l'action des maires. Vous vous rendez compte ce que cela veut dire ? Le
nombre d'écoles que, sur ce point, on a fermé contre l'avis des maires? L'ide
derrière tout cela, c'est qu'au fond on retrouve l'autorité, la compétence la
légitimité du maire c'est-à-dire de l'action publique ou du pouvoir politique,
certains même disent l’État de proximité.
- J'ai toujours soutenu
l'idée que l'on baisse le nombre de parlementaires. Si vous regardez les
États-Unis, vous allez voir qu'ils ont en tout 200 sénateurs pour un peuple de
350/380 millions d'habitants. Regardez en France la situation. Et ils ont
environ 550 députés de ce qu'est leur Assemblée Nationale, le Congrès donc
6 fois plus de population que nous… Je pense que, si nous avons un nombre plus
petit, alors, il est possible que l'autorité soit plus grande. Car ce que je
cherche, pour moi et ce que mes amis cherchent, c'est un parlement plus fort.
L'idée que face à un pouvoir exécutif fort on ait un parlement fort pour
équilibrer les choses.
- Ce qui est pour moi
totalement anormal, c'est que les parlementaires ne soient pas en séance quand
on vote un texte. Or au Parlement européen, on regroupe en une seule séance et
même une demi-journée tous les votes de manière que tout le monde soit obligé
d’être là pour voter et que les citoyens sachent ce que les parlementaires
votent.
- Quant au pourcentage
de proportionnelle, je vous répondrai: cela dépend. Les 20 % des sièges,
cela dépend comment on les attribue. Il y a deux manières de les attribuer. La
manière à l’allemande, mais je vais vous dire laquelle : soit ces
20 % de sièges sont un pot commun dans lequel tout le monde pioche :
les vainqueurs, les majoritaires comme les minoritaires. Auquel cas, cela
permet de représenter, mais cela ne change pas tout, soit les 20 % de sièges
sont là pour corriger les défauts du majoritaire. C’est ce qui se passe en
Allemagne depuis longtemps et, à ce moment-là, avec 20 % de sièges, vous
arrivez à une proportionnelle presque idéale. Donc, toute la partie de la
discussion qui va maintenant s'ouvrir, c'est l'attribution des 20 %.
- Je trouve que, dans le
plan [Energie climat] qui sera celui du gouvernement et peut-être d'autres à
venir, il faut que la lutte contre les plastiques non biodégradables devienne
un impératif pour notre pays. Quand on voit ce que les océans charrient comme
plastiques indestructibles, un sixième continent.
- Il y a un point sur
lequel je ne sais pas - instinctivement je ne suis pas pour - mais il y a
tellement de gens autorisés qui disent que c'est très important qu'après tout
je veux bien essayer, c'est l’idée du tirage au sort. Instinctivement,
naturellement je suis absolument réticent devant le tirage au sort car la
démocratie, pour moi, ce n'est pas le tirage au sort, la démocratie c'est
choisir des projets et les femmes ou les hommes qui les portent. Le tirage au
sort, je suis très réticent. Il y a des gens très intelligents ou en tout cas
réputés tels qui disent qu'il y a là quelque chose, il y a une novation très
importante. Là, on va pouvoir voir si c'est vrai.
- Les commentateurs
divers et variés et opposants en général qui passent leur temps à réclamer que
l'on baisse l'impôt mais que l'on dépense plus d'argent public, je ne me range
pas dans leur rang. Comme vous le dites très justement, l'impôt sur le revenu
en France est moins lourd, il rapporte moins que dans la presque totalité des
autres pays. Donc, qu'il est concentré. Qu'est-ce qu'il y a de plus intéressant
à faire que de dire: on va l’abaisser en partie pour une somme raisonnable sur
ceux qui le payent. Et on va compenser en regardant les niches fiscales.
- [Baisse de la dépense et réduction de l’impôt
pour tout le monde] Oui, cela reste la meilleure des réformes fiscales personne
n'a jamais fait, pour une raison qui est assez forte, c'est qu'en France,
l'action publique et l'action de solidarité sont une demande et une exigence
sans cesse rappelées des Français. On l’a vu: services publics de proximité,
présence sur le terrain, des classes moins nombreuses dans les écoles, à telle
enseigne que l'on a des classes de 12 dans les secteurs en difficulté, on
va limiter à 24 le nombre d'élèves par classe en maternelle. Et tout ceci,
c'est évidemment de l'action publique donc de la dépense publique, mais je vais
aller un peu plus loin.
- Lorsque le Président
de la République dit «on va regarder, sur l'ISF en particulier, quelles sont
les conséquences de la décision prise?» Eh bien, il a raison, je suis persuadé
que l'on doit remettre en question un très grand nombre de facilités qui ont
été créées.
- Je suis pour la
stabilité fiscale et je suis pour la justice. S'il y a une chose que j'ai
entendue dans les manifestations diverses des gilets jaunes, c'est: Vos impôts
ne sont pas justes. Ceux qui sont tout à fait au sommet de la pyramide, ceux-là
ne payent pas l’impôt qu'ils doivent.
Joe Biden (Parti démocrate,
Etats-Unis, ancien vice-président, candidat à la primaire démocrate
pour la présidentielle 2020)
- Comme je le partage aujourd’hui à Pittsburgh avec vous, je
me présente pour être président pour trois raisons: restaurer l’âme de notre
pays, reconstruire sa colonne vertébrale – la classe moyenne et unifier tous
les Américains. Si vous êtes avec moi, rejoignez notre campagne:
- Ce pays n’a pas été construit par les banquiers, les PDG
et les gestionnaires de fond spéculatifs de Wall Street. Il a été construit par
vous. La grande classe moyenne américaine. C’est l’histoire de l’Amérique et,
ensemble, nous pouvons reconstruire l’épine dorsale de ce pays.
- Les entreprises continuent de presser les derniers cents
de leurs travailleurs, rendant de plus en plus difficile pour les Américains de
joindre les deux bouts. Il est grand temps que la loi du pays prévoie un
salaire minimum de 15 $.
- Nous devons nous débarrasser de la faille fiscale concernant
des gains en capital pour les multimillionnaires. Je vais la changer pour que
les millionnaires et les milliardaires ne paient pas des taux d’imposition
inférieurs à ceux des enseignants et des pompiers. Nous devons récompenser le
travail dans ce pays, pas seulement la richesse.
- Douze années d'études ne suffisent pas. Afin de
reconstruire une classe moyenne forte, nous devons fournir les compétences nécessaires
pour accomplir les tâches du XXI° siècle. En rendant l'éducation et la
formation postsecondaires abordables et en veillant à ce que l'économie
fonctionne, non seulement pour les titulaires d'un diplôme de quatre ans, mais
aussi pour ceux qui terminent des programmes de formation en cours d'emploi et
de commerce.
- La Loi sur l’assurance santé a constitué un énorme pas en
avant pour notre pays. Nous devons maintenant terminer le travail, faire des
soins de santé un droit et non un privilège, et donner à chacun la tranquillité
d’esprit qu’il mérite. Que vous soyez couvert par votre employeur, par
vous-même ou pas du tout, vous devriez avoir le choix de souscrire à un régime
public d’options telles que Medicare.
- Nous devons intensifier nos efforts pour faire face au
changement climatique qui menace les communautés à travers le pays. Grâce à une
énergie propre, renouvelable et à des transports plus propres, plus sûrs et
plus rapides, l’Amérique ne va pas seulement aider l’environnement, mais offrir
des millions d’emplois bien rémunérés à la classe moyenne.
Juan Marin
(Ciudadanos, Espagne, vice-président de la
région d’Andalousie)
Aujourd'hui encore, Ciudadanos continue à grandir! 4
millions d'Espagnols font confiance à notre Centre progressiste et libéral
dirigé par Albert Rivera.
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