Vidéo de déclaration de Beto O'Rourke |
Le centriste progressiste texan, Beto O’Rourke a donc décidé
de se présenter à la primaire démocrate en vue d’être le candidat du parti pour
la prochaine présidentielle américaine qui se tiendra en novembre 2020.
Cette candidature n’est pas une surprise depuis que l’ancien
représentant au Congrès a vu sa notoriété monter en flèche après sa candidature
au Sénat en 2018 où il a été battu de peu par le sortant, le radical de droite,
le républicain Ted Cruz, dans un Etat, le Texas, parmi les plus conservateurs
du pays (même si la forte immigration latino est en train de changer petit à
petit la carte électorale).
Il est beaucoup trop tôt pour dire si O’Rourke a la moindre
chance d’être le candidat du Parti démocrate et un potentiel président des
Etats-Unis.
Evidemment, tout le monde pense au précédent Barack Obama
qui est d’ailleurs le modèle du Texan, à la fois dans les idées qu’il défend et
dans la manière de faire de la politique.
Cependant, les sondages ne sont pas pour l’instant en sa
faveur puisque les électeurs à la primaire démocrates ne sont qu’un peu plus de
5% à lui accorder leurs faveurs, loin derrière ceux qui choisissent Joe Biden
(qui vient de dire qu’il ne savait pas encore s’il allait se présenter), Bernie
Sanders ou Kamala Harris.
Mais son positionnement centriste (à l’instar de celui de Biden
et Harris) couplé avec sa jeunesse et son aura, peuvent lui faire gravir rapidement
les échelons sondagiers…
D’autant que toutes les dernières élections présidentielles ont
vu des challengers improbables s’imposer (Clinton, Bush, Obama, Trump).
En se déclarant, il a affirmé sa volonté de réunir tous les Américains
comme l’avait fait Barack Obama en 2008:
«Je me présente pour vous servir
en tant que prochain président. Les défis actuels sont les plus grands de mémoire
d’homme auxquels nous sommes confrontés. Personne ne peut les affronter seul.
Seul ce pays peut le faire, et seulement si nous construisons un mouvement qui
nous inclut tous.»
Et d’ajouter de manière quelque
peu emphatique:
«La seule façon pour nous de
tenir la promesse de l'Amérique est de tout donner et de le faire pour nous
tous. Nous sommes vraiment maintenant, plus que jamais, le dernier grand espoir
de la Terre».
Comme tout candidat qui se respecte,
il s’est également présenté comme un «outsider» et un «maverick», c'est-à-dire comme
celui qui vient de l’extérieur du microcosme politique de Washington et qui est
indépendant des machines électorales des deux grands partis (même s’il est membre
de l’un d’entre eux).
Son centrisme est une constante
(il faisait partie des démocrates modérés au Congrès) avec une touche sociale et
sociétale «liberal» (centre-gauche).
Ainsi, il s’est déclaré en faveur
de la légalisation de la marijuana et lors de sa course au Sénat de l'année
dernière, il a adopté le programme «assurance-maladie pour tous».
A noter qu’il s’est et dit
favorable à la destitution de Trump.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.