Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes à propos des violences et des dégradations perpétrées par les gilets
jaunes dimanche 16 mars, notamment sur les Champs Elysées, dans les médias ou
sur les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Ce qu’il s’est passé aujourd’hui sur les Champs-Élysées,
ça ne s’appelle plus une manifestation. Ce sont des gens qui veulent détruire
la République, au risque de tuer. Tous ceux qui étaient là se sont rendus
complices de cela.
- Beaucoup de choses ont été faites depuis novembre, mais la
journée d’aujourd’hui montre que sur ces sujets-là nous n’y sommes pas. Je veux
qu’on prenne dans les meilleurs délais des décisions fortes pour que cela
n’advienne plus.
Edouard Philippe (Premier
ministre)
- Comme une immense majorité de Français, je ressens
aujourd’hui une très grande colère. Les actes commis aujourd’hui ne sont pas le
fait de manifestants mais de pilleurs, d’incendiaires et de criminels. Aucune
cause ne justifie cette violence.
- Tous ceux qui excusent ou qui encouragent ces actes s’en
rendent complices.
- Nos consignes: totale fermeté. Afin que tous ceux qui se
livrent à ces actes inacceptables puissent être jugés et sévèrement punis.
Christophe Castaner (LREM,
ministre de l’Intérieur)
Aucun doute permis : ils appellent à la violence et sont là
pour semer le chaos à Paris. Des professionnels de la casse et du désordre
équipés et masqués ont infiltré les cortèges. Ma consigne au préfet de police:
répondre avec la plus grande fermeté à ces attaques inadmissibles.
Benjamin Griveaux (LREM,
ministre, porte-parole du Gouvernement)
- L’ultra violence et la haine de la France s’expriment de
nouveau dans nos rues. Ni excuse, ni faiblesse pour ces casseurs qui saccagent Paris
et salissent le Grand débat. Total soutien à nos commerçants et aux Parisiens
qui n’en peuvent plus. Le gouvernement sera à leurs côtés.
- La France n’en peut plus ! Nous faisons face à une
minorité d’enragés. J’ai aussi vu samedi dans les rues des gens qui ont
manifesté calmement pour le climat, notamment des jeunes, mais aussi des
Français qui ont débattu dans les Conférences citoyennes régionales du Grand
débat. Pour moi, ça c’est la France. Une France républicaine, démocrate, qui
aime le débat. Ce qu’on a vu sur les Champs-Élysées, ce n’est pas la France. Il
n’y a pas d’excuses à chercher quand on participe, encourage ou qu’on applaudit
à des violences, des incendies et des pillages.
- Quand je vois des gens autour des saccages qui, sans
eux-mêmes se rendre responsables de départs de feu ou d’actes criminels,
encouragent la violence et harcèlent les forces de l’ordre, il y a une part de
complicité. Je pense aussi à toutes ces personnes qui font circuler des vidéos,
des photos et des messages sur les réseaux sociaux. Ils encouragent et avivent
la haine.
Marc Fesneau (MoDem, ministre)
Scènes de «joie» devant un incendie qui aurait pu coûter la
vie à une femme et son enfant. L’inconscience, la bêtise dans le meilleur des
cas. Sinon une violence délibérée, la volonté de tuer ou blesser. Ne pas être
dupe. Ne pas être faible. Pas de «mais» jamais. Inacceptable.
Stanislas Guerini (LREM,
délégué général)
Face à ceux qui veulent la détruire, la République ne
vacille pas.
Aurore Bergé (LREM, porte-parole)
Qui dira après les violences d'aujourd'hui que la loi anti-casseurs
est liberticide? Qui veut revoir à une prochaine mobilisation, sur les Champs,
ceux qui ont cassé, brûlé? C'est une loi de protection.
Gilles Le Gendre (LREM,
président du groupe à l’Assemblée nationale)
Les violences en particulier à Paris sont inacceptables. Les
forces de l'ordre ont été exemplaires pour éviter un bilan humain qui de la
seule responsabilité des casseurs aurait été dramatique. La loi anticasseurs
permettra de prévenir et sanctionner plus efficacement la violence.
Laetitia Avia (LREM, députée)
C’était donc ça cet «ultimatum»? Des pavés? Des violences?
Des incendies? Ces actes criminels ne seront jamais une alternative. Merci à
nos forces de l’ordre pour leur mobilisation. Jamais nous n’accepterons de
laisser notre République aux mains des casseurs
Patrick Mignola (MoDem,
président du groupe à l’Assemblée nationale)
Je soutiens la fermeté du gouvernement face à tous ces faux
manifestants qui sont seulement de vrais délinquants
Aude Luquet (MoDem, députée)
Ces violences rendent inaudibles des revendications
légitimes. C'est inacceptable de se retrouver encore dans une situation de
violence, pour les gilets jaunes qui ont participé de façon constructive au Grand
débat mais aussi pour les petits commerçants qui les subissent.
Jean-Christophe Lagarde
(UDI, président)
Après une journée de campagne, je découvre les violences
inadmissibles à Paris.1) personne ne peut croire que les moyens nécessaires à
la sécurité ont été mis 2) si la loi anti casseurs, votée au Parlement, n’était
pas bloquée par Emmanuel Macron on serait plus efficace!
Laurent Lafon (UDI, sénateur)
Dix-huitième semaine de suite de manifestations et surtout
de violence. On a beau être attaché au droit de manifester. Cette situation est
devenue incompréhensible. Elle donne le sentiment qu’une forme de passivité et
de laisser faire prédomine au plus haut niveau de l’Etat.
Flavien Neuvy (UDI,
maire)
Entendu à la radio une gilet jaune: «je ne cautionne pas
vraiment la violence mais je peux comprendre»... Bah non, justement, personne
ne peut comprendre. Il y en a marre de ces casseurs.
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