Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Le danger pour notre agriculture n'est pas la concurrence
des fruits espagnols. C'est le fait que notre bétail soit nourri au soja OGM
importé et que le prix de nos volailles en dépende. Le danger n’est pas en
Europe mais dans notre dépendance à l’égard d’autres puissances. Aucun
agriculteur, aucun consommateur ne souhaite être soumis aux normes, au prix et
au diktat de non-Européens.
- Je suis comme vous un patriote de l'agriculture. Je crois
dans la force de nos terroirs. Mais cette force ne serait pas la même sans
notre Europe.
- Rappelons-nous d'où nous venions. Nous partions vers dix ans
de renouvellement du glyphosate. La France s'est battue, c'est descendu à cinq.
Par la mobilisation collective nous sommes en train d'enclencher une dynamique
et de montrer qu'on peut le faire sous 3 ans.
- Un agriculteur européen sur deux partira à la retraite d'ici
2022. Une société qui ne cultive plus est en danger de mort. Elle construit
elle-même les conditions où elle ne se nourrit plus. Notre enjeu c'est eux, la
nouvelle génération.
- Les agriculteurs sont plus que personne attachés à la
protection de la planète.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation)
- L’Europe n’est pas absente pour les agriculteurs mais elle
doit être encore plus forte. La politique agricole commune doit faire mieux
pour aider les agriculteurs qui souffrent.
- Grâce aux États généraux de l’alimentation, les
agriculteurs sont mieux rémunérés sans impact sur les prix pour les
consommateurs. Pari gagné.
François Bayrou (MoDem,
président)
- J’appelle de mes vœux qu’on remette à plat les questions de
fiscalité avec les Français.
- Une réforme fiscale ne s'improvise pas. Les contributions
de tous les Français à l'impôt existent : TVA, CSG... Nous devons malgré tout
avoir une réflexion plus générale pour un meilleur équilibre.
- Une fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu pourrait
être la première source de contribution, c'est une réflexion intéressante. Nous
avons besoin d'un impôt large, équitable en bas et en haut de l'échelle des
revenus.
- Il y a des questions qui se posent sur les niches
fiscales"
- Le but du Grand débat
c'est de redéfinir, réécrire, ce qu'est le projet français. C'est une arme pour
le futur, mais on n'utilise pas ses armes à la légère.
- Le Grand débat national
a cet avantage de pouvoir ouvrir des chantiers de grande ampleur comme une
grande réforme fiscale, en échangeant avec tous les Français. C'est une réalité
démocratique sans précédent.
- L'opération du Grand débat national a redonné sa place au
Président de la République auprès des Français, pour répondre à leurs attentes.
- Le Grand débat a été une opération formidable de
rétablissement de la stature de Macron aux yeux des Français.
- Il faut soutenir réellement la natalité en France.
- Nous ne devons pas oublier que les allocations familiales
doivent soutenir la question démographique.
- Le référendum est un outil permettant de mesurer
l'adhésion des Français à un projet. Cependant, l'organiser au même moment que
les européennes est une mauvaise chose.
- Le référendum d'initiative populaire existe dans la
Constitution avec un seuil de 4 millions de signatures. Nous pourrions
travailler sur ce seuil et sa procédure.
- Il faut soutenir l'adhésion à la France, sans fétichisme.
Nous devrions également veiller à apprendre notamment les déclarations de
droits de l'homme.
- L'architecture des corps intermédiaires est à
reconstruire. C'est aussi une des questions à traiter dans le cadre du Grand débat
national.
- On peut reprendre l'idée de rassembler les aides sociales
dans un système à point.
- Je n'aime pas l'expression de «contrepartie». Mais si l'on
peut imaginer une procédure qui offre à ceux qui perçoivent des aides sociales
un moyen réel de se réinsérer plus vite, ce serait utile.
- Il ne faut pas stigmatiser les Français qui reçoivent des
aides sociales.
- Je pense que du rapport sénatorial pour l'affaire Benalla
doit être tiré tout ce qui peut aider à améliorer le fonctionnement de l'Etat.
- Toutes les institutions font face aux types de dérives que
vit l'église, beaucoup tardent à réagir. C'est ce qui peut arriver de pire à un
enfant.
- Il est important de mettre devant les consciences des
lycéens les enjeux environnementaux et la place de la France sur ces sujets.
Jean-Christophe Lagarde (UDI, président)
- Si Emmanuel Macron
veut défendre efficacement nos agriculteurs,
qu’il exige le maintien des 6 milliards de contributions des Etats membres au
titre du «rabais britannique» pour les affecter à la PAC!
Si le Gouvernement
avait sollicité l'avis des Français, il n'aurait pas mis en place les 80 km/h!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.