[Ainsi
que nous avions informé les visiteurs de notre site, nous avons décidé de ne pas
publier les résultats des sondages concernant les cotes de popularité des personnalités
politiques, trop liées à des événements conjoncturels et avec des instituts se contredisant
ou donnant des chiffres différents parce que la question est souvent différente
voire biaisée, ce qui permet aux médias, dans une même semaine, de dire que la cote
de tel ou tel personne a monté et descendu à quelques heures d’intervalles ou que
cette cote est à tant de pourcents tel jour et à tant de pourcents un autre jour,
avec des écarts importants.
En
outre, nous avons décidé de faire de même pour les sondages concernant des élections
lorsque celles-ci doivent se dérouler dans un avenir lointain parce que les sondés
ne répondent pas par rapport à ce qu’ils vont réellement voter mais plus par rapport
à la situation politique et sociale du moment (sans oublier les biais dans les questions).
En revanche, à quelques semaines des échéances,
nous avons décidé de publier et commenter ces sondages, tous imparfaits qu’ils soient,
parce qu’ils reflètent les tendances mais aussi, beaucoup plus, la réalité du vote
du sondé le jour du vote.
L’équipe
du CREC]
Selon
les derniers sondages publiés à quatre mois des élections des députés européens
(qui se dérouleront le 26 mai), la tendance semble être une lutte pour la première
place entre la liste centriste LREM/MoDem et la liste d’extrême-droite RN avec un
léger avantage à cette dernière.
Rappelons
à ce sujet que ce même parti (alors dénommé FN) avait terminé à la première place
des européennes de 2014.
Concernant
toujours les centristes, l’autre enseignement est que la liste de l’UDI, conduite
par son président, Jean-Christophe Lagarde et qui se positionne surtout comme une
liste anti-Macron, ne dépasse pas les 3% d’intentions de vote alors même que le
parti s’est engagé dans une campagne avant tous les autres espérant ainsi gagné
en visibilité et intentions de vote en profitant ce que les grands partis ne se
soient pas encore lancés eux-mêmes dans le bataille, ce qui relèguera inévitablement
cette liste au second plan.
Mais
cette stratégie est un échec.
Rappelons
qu’une liste n’obtient, en France, des élus qu’en atteignant les 5% des voix et
ne voit ses frais de campagnes remboursés qu’à 3%.
Le
dernier sondage en date, réalisé par Opinionway et publié par Les Echos le 1er
février donne 22% à la liste RN, 20% à la liste LREM, 12% à celle de LR, 8% à celles
de FI et de EELV, 7% à celle de DF (Debout la France), 6% à celle du PS, 4% à celle
de Génération.s, 3% à celle de l’UDI, 2% à celle u PC, 1% à celles de LO, des Patriotes
et de l’UPR.
(Sondage Opinionway réalisé par internet
du 17 au 25 janvier et 2019 auprès d’un échantillon de 1805 personnes représentatif
de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur
de 3 points)
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