Emmanuel Macron |
«Mon
ambition est claire. Je veux que, ce qu’on appelle le système de santé, soit
l’un des piliers de l’Etat-providence du XXI° siècle. Un système de santé qui
prévienne et protège contre les risques de santé d’aujourd’hui et de demain
mais aussi un système de santé qui puisse accompagner les parcours de vie de
chacun de nos concitoyens. (…) Ce défi est un des défis essentiels pour notre
nation. D’abord parce que c’est ce
qu’attendent nos concitoyens de nous. Ensuite, c’est ce que l’on attend d’une
grande nation. Et c’est ce que nous devons aux patients et à ceux qui ont dédié
leur vie aux soins de l’autre.»
Emmanuel
Macron ne vient pas d’une famille de médecins pour rien.
Il
connait bien le sujet comme on a pu le constater lors de la présentation de sa
grande réforme du système de santé, intitulé «Ma santé 2022», qui vient juste
après celle de son plan contre la pauvreté dont certaines dispositions
parlaient déjà de la santé des Français.
Un plan de 400 millions d’euros qui contient 50 mesures dont
les principales sont la suppression du numerus clausus dans les études de
médecine qui instaurait des quotas d’étudiants, la création du métier d'assistant
médical pour aider les médecins dans leur activité, une refonte des soins
hospitaliers (avec une répartition des rôles entre les grands centres
hospitaliers et les hôpitaux de proximité) et l’installation de médecins
salariés dans les déserts médicaux (périphérie des grandes villes et campagne).
Le président de la république a, en outre estimé que «beaucoup
de choses ont été tentées. Je crois qu'aujourd'hui nous sommes à un niveau de
maturité du constat qui est évident. (...) La France n'est pas un pays qui se
réforme par petits pas (...). Il ne s'agit pas de faire un énième petit pas,
mais une transformation en profondeur.»
Pour y parvenir, il faut «construire le système
autour du patient» mais aussi «redonner du temps médical pour les soignants.»