François Fillon et Philippe Bas |
On pourrait – malheureusement – utiliser cette apostrophe, à
bon escient pour les haineux de Macron et du pouvoir centriste en place.
Dernière «aberration» en date, l’article de complaisance
consacrée au sénateur Philippe Bas, homme de droite et soutien indéfectible de
François Fillon, dans les colonnes du Monde (journal de gauche croit-on savoir)
dans lequel l’élu explique avec une confondante candeur que l’on appellerait
plutôt stupidité que la Commission d’enquête qu’il dirige au Sénat sur l’affaire
Benalla va lui servir à montrer «le pouvoir (…) tel qu’il est» car «la fumée du
macronisme va disparaître et on verra ce qu’il y a derrière: la technocratie,
le narcissisme et la solitude…»
Et ajoute-t-il, «Le parti En marche n’existe pas, il n’a pas
de racines idéologiques, pas de racines territoriales, pas d’expérience
politique».
Voilà donc le procès politique que veut instruire monsieur
Bas, un personnage qui a tout le soutien de… Jean-Christophe Lagarde qui a
déclaré récemment qu’il faisait confiance à la commission d’enquête du Sénat
pour son impartialité et sa capacité à faire toute la lumière sur l’affaire
Benalla.
Encore une bêtise proférée par le président de l’UDI qui
devrait essayer parfois de réfléchir avant de parler et de ne pas se précipiter
sur tout micro qui se tend pour tenter pathétiquement d’exister.
Comme le dit fort justement le journaliste Maurice Szafran
dans les colonnes du magazine Challenges:
«(…) L'affaire Benalla fournit un prétexte pour mettre en
scène la dénonciation du "macronisme", "incarnation des
élites". De la part de l'énarque Bas, membre éminent de la Chiraquie,
successivement secrétaire général de l'Elysée, ministre, député et sénateur,
c'est assez cocasse et presque ridicule, mais passons... Au moins ces confidences
nous permettent-elles de ne plus être dupes: Alexandre Benalla et ses dérapages
ont été utilisés pour intenter un procès en illégitimité au président de la République.
C'est Philippe Bas qui en convient. C'est Philippe Bas qui l'avoue. Les choses
sont claires.»
On comprend dès lors pourquoi ce sénateur est encensé par Le
Figaro, Le Monde et Libération pour son «sérieux»…
De mon côté, j’ai quelques difficultés à garder le mien
surtout si je me rappelle que ces journaux «sérieux» sont ceux qui ont expliqué
qu’une loi contre les «fake news» ne servait à rien.
Car voilà, une fois de plus, qu’ils démontrent le contraire!
Centristement votre.
Le Centriste