Jean-Christophe Lagarde |
Alors
qu’il serait sans doute le premier parti impacté par la création d’un huitième
groupe à l’Assemblée nationale où pourraient se retrouver les députés Les
centristes d’Hervé Morin et les députés radicaux n’ayant pas rejoint les
Mouvement radical, tous encore comptabilisés comme membres de l’UDI,
Jean-Christophe Lagarde, le président de cette dernière affirme ne pas la
craindre tout en envoyant une pique à ses futurs membres.
Ainsi,
Pour Lagarde, la création de groupe viendrait d’«aigris» de LREM, du MoDem, du
PS et, simplement de «déçus» (sic!) de l’UDI.
Quand
on connait la haine entre Lagarde et Morin, cet euphémisme est assez comique.
Plus
sérieusement, le président de l’UDI estime que le «rassemblement d’aigris ne fait
pas une politique car moi je crois à la cohérence en politique».
En
effet, rappelons que ce groupe dont on ne sait pas qui pourrait réellement en
faire partie s’il existe un jour, réunirait des députés de centre-gauche
proches du PS, de centre-droit proches de LR, des élus corses et quelques
autres personnages en déshérence comme Jean Lassalle dont les positions le
rapprochent plus d’un populisme de bas étage.
En
outre, Jean-Christophe Lagarde continue de faire croire que l’UDI pourrait se
présenter «tout seule» aux prochaines élections européennes avec sa propre
liste.
Rappelons
que, selon les sondages, cette liste ne dépasserait pas les 3,5%, ce qui ne lui
donnerait aucun élu.
Sans
doute que le président de la formation centriste veut négocier un bon accord
(sans doute avec LREM et le MoDem en n’oubliant pas que l’UDI et le MoDem
avaient fait liste commune lors des dernières européennes) mais que cela ne
sera guère facile d’autant plus si le nombre de ses élus font comme neige au
soleil.
Car,
s’il estime qu’une alliance avec LREM «dépend du projet», il ajoute, dans la
foulée que «l’on est plus fort en rassemblant».