lundi 12 mars 2018

Actualités du Centre. Législatives partielles: victoire de La république en marche

Invalidé, le député La république en marche, Lénaïck Adam a remporté le deuxième tour de la législative partielle de Guyane avec un écart plus important qu’en juin 2017 face au candidat de la France insoumise, Davy Rimane.
Les résultats dans cette deuxième circonscription de Guyane donnent 50,65% des suffrages exprimés pour Adam, contre 49,35% pour Rimane.

Dans un communiqué, la délégué général de LREM déclare:

«Je remercie les Guyanaises et Guyanais. Leur choix en faveur de notre candidat est une marque de confiance envers l’action de terrain conduite par notre majorité depuis 9 mois. Nous mettrons tout en œuvre pour restaurer la crédibilité de l’action politique menée en Guyane, après des années de promesses démagogiques.»

Pendant ce temps, en Haute-Garonne avait lieu une autre législative partielle suite à l’invalidation de l’élection du socialiste Joël Arivagnet.

Comme lors du deuxième tour de juin 2017, on retrouvera au second tour Arivagnet qui sera face au candidat LREM, Michel Montsarrat.

Les résultats dans cette huitième circonscription de Haute Garonne donnent 38,71% des suffrages exprimés pour Arivagnet, 20,31% pour Montsarrat (les deux seuls qualifiés pour le second tour), 13,02% pour Philippe Gimenez (FI), 11,73% pour Marie-Christine Paolin (FN), 3,16% pour Marie-Cécile Seigle-Vatte (EELV); 2,63% pour Corinne Marquerie (PCF); 2,54% pour Sébastien Broucke (DLF); 1,07% pour Hervé Minec (UPR); 0,97% pour Guy Jovelin (PF); 0,88% pour Martine Guiraud (LO) et 0,01% pour Francis Meynier (AEPPP).

A noter que les deux scrutins ont été marqué par une forte abstention comme lors des deux autres législatives partielles récentes et comme c’est le cas en général pour ce genre d’élections.

Cela n’a pas empêché Christophe Castaner de vouloir inverser la tendance:

«La chute de la participation lors des élections partielles n’est pas une fatalité. Nous appelons tous les citoyens de la Haute-Garonne à se mobiliser au second tour, le 18 mars, pour faire entendre leur voix et soutenir notre candidat, Michel Montsarrat.»




L’Humeur du Centriste. L’imposture du «Rassemblement national»

La joie de Marine Le Pen de recevoir Steve Bannon
Les extrêmes qui ont fait comme commerce de diviser tentent toujours de faire croire qu’ils sont en réalité ceux qui veulent unir.
L’extrême-gauche et les communistes parlent d’un monde réunifié mais pour lequel il faudra d’abord éliminer tous les ennemis du peuple dont les affreux contre-révolutionnaires, catégorie assez lâche pour pouvoir incorporer tout le monde.
L’extrême-droite et les fascistes parlent d’une nation rassemblée mais à laquelle il faudra d’abord ôter tous les «étrangers» et les ennemis du chef catégorie qui peut comprendre à peu près le même nombre que celle des contre-révolutionnaires.
Voilà donc, le Front national qui espère tromper son monde en se rebaptisant «Rassemblement national».
C’est en tout cas le vœu de sa présidente, Marine Le Pen qui l’a annoncé lors du congrès du parti d’extrême-droite à Lille, mais il faudra que les militants votent pour le confirmer.
Bien sûr «Rassemblement national» n’est pas très éloigné de «Front national» mais il y a ce terme de «rassemblement» qui est une supercherie, plus, une escroquerie.
Et, en tant que centriste, je sais de quoi je parle.
En effet, le consensus, le compromis, la volonté de rassembler le plus grand nombre et de gouverner par le juste équilibre, le dépassement des clivages pour souder le plus possible la communauté, tout cela est centriste et pas d’extrême-droite (ni même de droite radicale si madame Le Pen n’aime pas qu’on utilise la bonne appellation pour son parti).
Quant à la nation française, nous lui rappellerons qu’en France elle est une idée (comme aux Etats-Unis) et qu’elle n’a jamais été basée sur une considération raciale, ethnique ou sur le sang.
C’est sûr que le Rassemblement national ne sera pas la première imposture politique en particulier dans la dénomination.
Et il n’y a pas loin à chercher pour trouver des exemples.
Quand l’UMP décide de se renommer Les républicains, ses leaders tentent de faire croire qu’elle est la seule formation à défendre la république.
Selon Marine Le Pen, le nouveau nom possède «la simplicité de l’évidence».
Sans doute celle de son invité et ami, Steve Bannon, l’homme qui a permis à l’extrême-droite d’entrer à la Maison blanche en devenant pour un temps le principal conseiller de Donald Trump.
Celui-ci, au grand bonheur des militants du futur «rassemblement» qui lui ont fait un triomphe, a martelé, «laissez-les vous appeler des racistes; laissez-les vous appeler des xénophobes; laissez-les vous appeler des nativistes; portez-les comme des médailles d’honneur».

Centristement votre.

Le Centriste