La recomposition au sein de l’axe
central et plus particulièrement au sein de l’espace centriste a eu de
nombreuses conséquences au Parlement européen comme l’indique le site internet
du JDD.
Au niveau de la Droite, plusieurs
élus de l’axe central ont quitté Les républicains. Il s’agit d’Alain
Lamassoure, d’Elisabeth Morin-Chartier et de Tokia Saïfi.
Les deux premiers n’ont pas d’affiliation
nationale particulière alors que le troisième se réclame d’Agir qui soutient le
gouvernement sans faire partie de la majorité présidentielle (tous trois
demeurent membres du Parti populaire européen).
Au niveau du Centre – qui avait
sept élus après les élections –, l’éclatement de l’UDI fait que la confédération
centriste ne compte plus qu’une seule élue.
Les autres sont partis au
Mouvement radical social-libéral (ce qu’a refusé la seule élue du Parti radical
de gauche), à Générations citoyens (Jean-Marie Cavada) et à LREM (Jean Arthuis,
Alliance centriste).
La seule députée UDI est Patricia
Lalonde, qui n’a même pas été élue mais qui a bénéficié de la démission de
membres du Mouvement démocrate.
Quant au MoDem, justement, il ne
compte plus que deux élus depuis les démissions de Marielle de Sarnez et de
Sylvie Goulard, l’une pour l’Assemblée nationale, l’autre lorsqu’elle devint l’éphémère
ministre de la Défense d’Emmanuel Macron en 2017.
Rappelons que tous les élus
centristes l’avaient été grâce à la coalition électorale nouée alors par
Jean-Louis Borloo (UDI) et François Bayrou (MoDem), baptisée L’Alternative et
qui n’eut pas d’autres actualités.