Jean-Christophe Lagarde |
Même si l’on sait ce que valent
ses déclarations en la matière (cf. sa promesse que l’UDI aurait un candidat
pour la présidentielle de 2017), Jean-Christophe Lagarde a réitéré sa volonté
de présenter une liste indépendante lors des prochaines élections européennes
et non de s’allier dans une liste unique de l’axe central (regroupant progressistes
libéraux et européens allant de la Droite à la Gauche en passant par le Centre).
Lors d’un entretien sur radio J,
il a précisé que, tout au long de 2018, l’UDI va préparer son programme et sa
liste.
Car, selon lui, si l’UDI partage
95% du discours d’Athènes d’Emmanuel Macron sur l’Europe, en revanche, il
estime que le président de la république, lui, ne partage pas le même pourcentage
des idées de son parti sur l’avenir de l’Union européenne.
Il a notamment parlé des
propositions de l’UDI en matière d’immigration ou la création d’un «FBI
européen».
Rappelons que le seul sondage
existant actuellement évalue à 3,5% les intentions de vote en faveur d’une
liste UDI, ce qui ne lui donnerait aucun député lors du scrutin de 2019.
Revenant sur les soutiens de
candidats aux législatives partielles par l’UDI, Lagarde a confirmé notre
analyse selon laquelle il s’agirait de simples opportunités afin de se présenter
comme un parti indépendant, libre de ses alliances.
Ainsi c’est bien parce qu’en
Haute-Garonne, la sortante est une socialiste et qu’un candidat de droite n’a
aucune chance que l’UDI soutient un candidat LREM.
Idem pour la Guyane où l’invalidé
LREM, venu de droite, est face à un indépendantiste sans aucune chance pour un
candidat de droite.
En revanche, il a oublié d’expliquer
pourquoi dans le Loiret, l’UDI soutenait un candidat LR qui fait partie de la
mouvance de Laurent Wauquiez.