Jean-Louis Borloo & Laurent Hénart |
Laurent Hénart, le président du
Parti radical, estime, selon des propos relayés par le quotidien L’Est républicain,
que l’UDI est devenu un «astre mort» (alors même que c’est lui et Jean-Louis Borloo
qui l’avait créée) et attend qu’Emmanuel Macron, qui «occupe désormais une
place centrale dans le paysage politique», construise une coalition ouverte, un
«pacte», pour le rejoindre:
«A lui de voir s’il veut
construire un programme sur un seul parti de gouvernement ou plusieurs partis
qui peuvent avoir certes des divergences mais aussi des valeurs progressistes communes».
Rappelons que le président du
parti radical et désormais coprésident du Mouvement radical social-libéral avec
Sylvia Pinel (présidente du Parti radical de gauche) depuis que sa formation a
quitté l’UDI et la mise en route de la réunification des radicaux le 9 décembre
dernier à Paris, avait été le premier à cette même UDI d’estimer qu’Emmanuel Macron
était un candidat que la confédération centriste pouvait soutenir (Jean Arthuis,
lui, avait rejoint quelque temps auparavant En marche!).
Pour Laurent Hénart, in fine, il
s’agit bien de construire l’axe central entre «entre Juppé et Valls» car «Alain
Juppé est plus proche de Valls que de Wauquiez et Valls est plus proche de Juppé
que d’Hamon».
Et comme Alain Juppé, il espère
une union de cet axe central pour les prochaines élections européennes.
Concernant la réunion des
radicaux en un seul parti, Laurent Hénart estime qu’elle est une «évidence»
permise par la recomposition politique issue de l’élection d’Emmanuel Macron.
Mais, il ajoute que les radicaux
valoisiens et les radicaux de gauche ont «la même philosophie et les mêmes
propositions».
Et de préciser que, dès ce début
d’année il entame avec Sylvia Pinel «un tour de France pour installer les 100 fédérations
départementales» et lancer «les premiers groupes de travail qui porteront sur
l’Europe, l’immigration, la retraite, l’entreprise et la réforme institutionnelle
que l’on nous annonce pour l’été».