Ce qu’il y a de bien avec monsieur Jean-Christophe Lagarde,
c’est que l’on sait qu’il dit n’importe quoi pour démontrer et défendre les
inexactitudes voire les mensonges qu’il profère.
Cela fait longtemps qu’il est passé, sinon maître, en tout
cas pratiquant assidu de cette pratique peu honorable.
Elu président de l’UDI sur la promesse d’une candidature de
son parti à la présidentielle, il fut le torpilleur en chef de celle-ci tout en
prétendant le contraire.
Affirmant – faussement – que son parti était le réceptacle
de tous les centristes, il expliquait dans le même élan qu’aucune alliance
n’était possible avec le Mouvement démocrate de François Bayrou tout en ayant
prétendu le contraire quelques semaines auparavant.
Et on pourrait continuer longtemps.
Désormais, il faut ajouter à cette liste, sa déclaration
solennelle que l’UDI n’était plus alliée à LR, qu’être appendice de la Droite
n’était plus à l’ordre du jour surtout depuis que celle-ci celui-ci et celle-ci
s’étaient donnés un chef proche des thèses de l’extrême-droite, Laurent
Wauquiez.
Un Wauquiez qu’il avait pourtant soutenu peu de temps
auparavant et alors qu’il était déjà dans ses délires extrémistes pour qu’il
devienne président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et qui compte toujours
dans sa majorité les élus UDI…
Néanmoins voilà que quelques jours après ses propos fermes
et toujours fait avec morgue et emphase face à des journalistes incrédules, que
l’on apprend que l’UDI, dans deux élections partielles suite à l’annulation par
le Conseil constitutionnel des résultats de juin dernier (dans le Val d’Oise et
le Territoire de Belfort), soutien non seulement les candidats LR mais que pour
l’un d’entre eux, sa suppléante est membre de la confédération centriste.
L’explication de monsieur Lagarde est que les alliances se
feront au cas par cas.
Bien sûr, cela n’engage que ceux qui croient encore à toutes
ses fadaises quand les autres constatent que les deux premières sont avec des
candidats LR.
Car, même si le premier est l’invalidé, ce qui pourrait
justifier le soutien de l’UDI qu’il avait déjà en juin, il faut quand même
rappeler que son adversaire principal est membre du MoDem de François Bayrou.
Donc, si l’on comprend bien, malgré le virage à droite toute
de LR, l’UDI se considère encore plus proche de cette formation que d’un parti
centriste qu’elle prétend être également par ailleurs!
Quant au second qui avait été battu par la candidate LREM,
on croyait avoir entendu monsieur Lagarde affirmer qu’il était plus proche du
projet politique de ce parti que de celui du LR de Wauquiez.
Je ne le répèterai jamais assez, ce ne sont pas les
incohérences, les bobards et autres tartuferies de monsieur Lagarde qui sont
gênantes en tant que telles mais bien les désastreuses conséquences qu’elles
sont sur l’image du Centre qui est ainsi l’objet de critiques et, pire, de moqueries.
Ainsi, en s’en prétendant le défenseur, il en est un des pires
ennemis.
Allez, vivement que l’UDI disparaisse et que la carrière
politique de monsieur Lagarde avec.
Centristement votre.
Le Centriste