Emmanuel Macron |
Pendant
dix sept minutes, Emmanuel Macron a présenté ses vœux aux Français.
Ceux-ci
étaient particulièrement attendus au vu de la situation politique du pays et du
mouvement de foule des gilets jaunes qui parasité l’activité du pays.
Et
le contenu a été à la hauteur du moment (ce que certainement nieront ses
adversaires et les principaux meneurs des troubles de ces dernières semaines).
En
tout cas, ils ont été la confirmation pour les centristes, que le Président de
la république est, si ce n’est un des leurs, un très proche.
Il
a ainsi proposé à ses concitoyens que 2019 soit consacré à «remettre l’homme au
cœur du projet contemporain» qu’il porte.
Cependant,
il a rappelé avec force que l’on ne peut distribuer que ce l’on produit et que
l’on ne peut promettre tout et n’importe quoi en s’endettant sans cesse et en
vivant dangereusement à crédit.
Il
a estimé que les réformes adoptées en 2018 vont changer le pays dans les années
à venir et que celles qui doivent être mises en route en 2019 (comme celle des
retraites), le seront parce qu’elles sont nécessaires pour le bien du pays.
Une
année 2019 qu’il estime décisive et pour laquelle il forme trois vœux
principaux.
Le
premier, un devoir de «vérité» car «on ne bâtit rien sur des mensonges ou des
ambiguïtés».
Le
pays, ses dirigeants et sa population doivent, enfin, «accepter en face les
réalités», non pas pour un renoncement qui n’est pas de mise mais parce que
«nous pouvons et nous devons faire mieux» face à la situation mondiale car les
Français sont un grand peuple qui vivent dans un pays puissant.
Dès
lors, le «débat national» qu’il a annoncé voici quelques jours doit «parler
vrai» et ainsi «parler de la réalité», donc «se confronter au réel» et non aux
fantasmes et aux visions totalement déconnectés de ce qui se passe et de ce qui
peut être fait.
Et
de rappeler que l’«on peut débattre de tout mais pas à partir du faux»,
paraphrasant ainsi les propos de la philosophe Hannah Arendt.
Mais
s’il y a un volonté «d’écoute et de dialogue» de la part d’Emmanuel Macron,
c’est bien dans le cadre républicain car chacun doit pourvoir «vivre en
sécurité et tranquillité, partout».
Le
second vœu est celui de dignité de l’humain et son respect.
Selon
lui, «nombre de nos concitoyens ne se sentent pas respectés» et «la dignité,
c’est le respect de chacun».
Concernant
le rôle de l’Etat en la matière, il doit «reconnaître (…) le mérite» encore
plus et les «institutions doivent évoluer dans ce sens».
Cependant,
la dignité demande également que chacun soit «responsable».
Et
«la liberté nécessite un ordre républicain, c'est-à-dire le respect de chacun».
Un
respect qui «est indispensable à la vie en société».
Le
troisième vœu du Président de la république est que nous retrouvions «l’espoir
en nous-mêmes, en notre avenir commun, en notre Europe».
Et
«retrouver confiance en nous-mêmes», c’est «retrouver la maîtrise de notre
quotidien, de notre vie, ne plus subir».
On
l’aura compris, Emmanuel Macron veut encore croire en l’être humain et en ses
capacités, croyance qui est au cœur de son projet et de son programme de
réformes.
Un
être humain capable de prendre sa vie en main parce qu’il est responsable,
digne et respectueux mais aussi parce qu’il possède, grâce à son mérite (et à
une bonne formation, ainsi qu’il l’a expliqué), les opportunités de réussir sa
vie, que sa dignité est reconnue et que sa personne est respectée.
Des
objectifs au cœur du Centrisme.
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