L'Assemblée nationale |
Lors
de la déclaration du Gouvernement à l’Assemblée nationale sur la politique
fiscale faite par le Premier ministre Edouard Philippe, les groupes LREM et
MoDem par les voix respectives de leur président, Gilles Le Gendre et Patrick
Mignola, lui ont apporté leur soutien tandis que les députés UDI par la voix de
Jean-Christophe Lagarde et ceux du Mouvement radical, par celle de Bertrand
Pancher, ont été particulièrement critiques à son égard.
Gilles
Le Gendre a défendu le bilan de la majorité présidentielle en matière
économique et sociale tout en estimant qu’il fallait écouter le peuple qui
exprimait des frustrations légitimes avec le mouvement des gilets jaunes tout
en affirmant qu’une grande majorité de la population voulait que l’ordre soit rétabli
après les manifestations violentes de ces dernières semaines.
Il
a rappelé que la grosse majorité des députés de La république en marche
venaient de la société civile et qu’ils étaient à l’écoute de celle-ci et de
ses demandes.
Selon
lui, la crise est en gestation depuis plusieurs décennies et que son éclatement
actuel venait de trente ans d’immobilisme.
Patrick
Mignola a repris pour l’essentiel le discours officiel du Mouvement démocrate
sur la nécessité de prendre en compte les revendications des Français et celle
de bâtir un nouveau contrat civique et social tout en demandant une nouvelle justice
fiscale et sociale.
Mais
il a déclaré que l’on ne pouvait pas continuer à creuser les déficits publics
en baissant les impôts et en augmentant les dépenses sociales.
Il
s’est également fait le défenseur de la démocratie mise à mal par les
extrémistes et les casseurs.
Jean-Christophe
Lagarde a, de son côté, affirmé qu’il avait eu raison le premier sur la crise
qui s’annonçait et a été particulièrement critique de l’action du Gouvernement
mais a aussi attaqué le Président de la république.
Il
a demandé que la plupart des demandes des gilets jaunes soient prises en compte
et a souhaité l’organisation d’un «grenelle» social, fiscal et environnementale…
dont le Gouvernement avait déjà annoncé la tenue.
Bertrand
Pancher a voulu faire un tour d’horizon de la crise mais a surtout joué sur le
catastrophisme.
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