Lors
d’une interview sur France 24, Alain Juppé s’est clairement positionné sur
l’axe central et dans une alliance de fait avec Emmanuel Macron.
Il
a ainsi estimé que les «réformes de M. Macron sont nécessaires» et que
«certaines déjà mises en place sont bonnes», prenant comme exemple celle du
dédoublement des classes de CP dans les zones défavorisées.
De
même, il a affirmé que, tout en comprenant les difficultés de certains Français
qui doivent prendre leur voiture pour aller au travail et qu’il fallait les
aider quand ils ne pouvaient faire autrement, la mise en place de taxes sur les
carburants était légitime allant même jusqu’à parler de «nécessité absolue» et d’«urgence» notamment sur l’abandon du diesel en estimant que si nous ne faisons rien
pour le supprimer nous irions alors «dans le mur».
Parlant
de la situation internationale, il se dit «de plus en plus inquiet».
Et
de poursuivre:
«Nous
vivons dans un monde de plus en plus dangereux. (…) Le multilatéralisme est en
panne. (…) Le nationalisme est dangereux».
Dans
ce cadre, «l’enjeu des élections européennes, c’est: allons nous encore exister
demain».
Et
de mettre en garde les Européens:
«Si
l’Europe se délite nous serons les vassaux des grandes puissances».
C’est
pourquoi, «même si je ne serais pas candidat, je me prononcerai sur le meilleur
projet politique» présenté pour ces élections.
Quant
à la distinction macronienne progressiste/nationaliste, il déclare, «je n’aime
pas trop le mot de progressiste (…) mais le nationalisme ça veut dire quelque
chose et comme le disait quelqu’un que je n’aimais pas trop, François
Mitterrand, ‘le nationalisme c’est la guerre’».
Et
de citer dans la foulée l’écrivain et «compagnon de la Libération», Romain
Gary, «le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine
des autres».
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