Jean-Louis Borloo |
Jean-Louis
Borloo est officiellement un retraité de la politique et officieusement, selon
ses «proches» ou ses «amis», candidat à tout!
Dernières
rumeurs en date, il serait pressenti pour être tête de liste aux européennes en
2019 ou pour être candidat à la mairie de Paris en 2020.
Pour
les européennes, il aurait le choix entre l’UDI, le parti qu’il a fondé avant
de s’échapper de ce qu’il considérait comme le marais inorganisable de
querelles et d’ambitions picrocholines, et La république en marche.
Concernant
la première, on voit mal Borloo reprendre du service actif dans la politique
pour être tête de liste d’un parti crédité de 2% à 3% des intentions de vote et
qui n’aurait donc aucun élu, même pas lui.
Concernant
la deuxième, on voit mal comment il pourrait se retrouver à la tête d’une liste
d’un parti qui soutient le Président de la république et le Gouvernement alors
qu’il se répand un peu partout avec agressivité contre Emmanuel Macron et
Edouard Philippe, les soi-disant fossoyeurs de son «Plan banlieue» et responsables
de sa toute aussi soi-disant humiliation d’alors.
Même
s’il est un européen convaincu et que l’avenir de l’Union européenne est en
danger, ces élections ne sont sans doute pas non plus du calibre de ce qu’il
souhaite incarner s’il revient en politique.
En
revanche, les rumeurs reprises par plusieurs médias sur son intérêt pour la
mairie de Paris semblent plus sérieuses.
Dans
la capitale, Macron puis LREM lors des dernières élections présidentielles et
législatives, ont montré que l’axe central était en position de force et que ce
dernier pourrait fort bien enlever la mairie au PS et à Anne Hidalgo dont l’action
est de plus en plus critiquée, souvent à juste titre.
Cependant,
pour avoir une chance d’être le candidat d’une coalition centrale et centriste,
Jean-Louis Borloo doit d’abord renouer les fils avec Emmanuel Macron sans
lequel cette ambition qu’on lui prête n’a aucune chance d’aboutir.
Pour
mener une liste à ces municipales dans la capitale, il doit aussi montrer une
volonté d’aller au combat électoral alors que l’on sait son aversion pour ces
joutes, et il doit enfin discipliner ses propos «off» où il s’en donne souvent
à cœur joie contre ses propres «amis» politiques, deux choses qui lui ont coûté
en partie sa nomination comme premier ministre par Nicolas Sarkozy.
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