mardi 18 septembre 2018

Actualités du Centre. Les centristes belges mettent la bienveillance en avant

Benoit Lutgen, président du cdH
Comme le rappelle un tout récent article du Figaro, «jamais on n'aura autant parlé de bienveillance: colloques d'enseignants, de soignants, conférences de philosophes, de méditants autour de ce thème se multiplient».
La bienveillance est donc à la mode.
Mais qu’est-ce que cette notion?
En matière de philosophie morale, elle est une vertu ou un comportement général avec une portée universelle (disposition généreuse à l'égard de l'humanité) ou particulière (qualité d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui) nous enseigne le CNRTL (Centre national de ressources textuelles et lexicales).
Un des pères des Lumières, le philosophe écossais Francis Hutcheson, la définit comme «une affection qui vous porte à désirer le bonheur de notre prochain».
Dans son utilisation usuelle et quotidienne, elle est une disposition particulièrement favorable à l'égard de quelqu'un.
C’est sans doute pour cela que les centristes belges du cdH (Centre démocrate humaniste) dont la pensée est proche du personnalisme d’Emmanuel Mounier, ont décidé de faire de cette bienveillance, entendu ici comme vertu, leur slogan pour les élections communales et provinciales qui auront lieu le 14 octobre prochain.
Comme l’a expliqué le président du parti, Benoît Lutgen:
«Notre ambition au cœur d'un projet humain est d'abord celui de la bienveillance. Il faut le retour de la bienveillance à l'égard de l'autre, de la bienveillance dans les liens sociaux, dans les rues, dans toutes les communes.»
Concrètement, la bienveillance doit s’incarner dans un effort dans l'éducation et la sécurité et la propreté, une augmentation de places dans les crèches, une offre de connexion web pour tous, une bonne alimentation, un accès des personnes âgées à des services proches, un meilleur accueil des personnes handicapées.
Une bienveillance qui, espère-t-il permettra de lutter contre le populisme extrémiste:
«Le climat est souvent lourd. Les populistes répandent leur discours. Les fascistes se montrent et manifestent eu Europe sans aucune retenue (...) Fake news, insultes, combats de coqs, des réseaux sociaux utilisés comme des égouts de détestation. Stop!»
Et pour cela, la proximité avec les populations est absolument nécessaire: «Ce qui fait le lit des extrêmes, c'est l'éloignement des décisions, le sentiment d'être livré à soi, laissé-pour-compte des politiques publiques».


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