Jean-Christophe
Lagarde, président de l’UDI, a dénoncé les «jeux politiciens», parlant de «boue que l'on essaye de remuer», d’une partie de l’opposition, de LR (Les républicains) à FI
(France insoumise) en passant par RN (Rassemblement national), ces partis qui
tentent d’instrumentaliser un comportement individuel inacceptable (celui d’Alexandre
Benalla) pour en faire faussement une «affaire d’Etat» comme le clame le
vice-président LR (Guillaume Larrivé) de la commission d’enquête mise en place
à l’Assemblée nationale à ce sujet dont il vient de démissionner afin de protester contre
les soi-disant agissements de la majorité présidentielle qui, selon lui, la bloquerait
intentionnellement.
Avec
lui, c’est d’ailleurs l’ensemble de l’opposition qui a décidé de quitter cette
commission dont… les membres de l’UDI (Union des démocrates et indépendants)
ainsi que ceux du parti avec lequel ils sont associés à l’Assemblée nationale,
Agir, qui pourtant partage également la volonté de «récupération» politicienne
de la part de LR, de FI et de RN.
Son responsable, Franck Riester, explique ainsi que «Vouloir
tirer des conclusions tout de suite démontre le côté politicien de la démarche
de Les républicains ou de La France insoumise, comme si la vérité les
intéressait moins que la récupération politique.» et affirme que «décidément,
les populistes sont prêts à tout».
Et il ajoute: «Que Marine Le Pen, par exemple, se soit posée
en procureur politique alors même qu'elle a refusé de répondre aux convocations
de la justice qui la concernent, c'est un comble».
Mais, Agir se retire, de même, de cette commission!
Car, selon Lagarde et Riester, la présidente de la
commission, Yaël Braun-Pivet, membre de LREM (La république en marche), ne
voudrait pas que l’enquête puisse progresser et ferait en sorte de ne pas
donner les moyens à l’Assemblée nationale de connaître la vérité.
De
plus, le président de l’UDI a affirmé que son parti ne voterait pas la réforme
constitutionnelle du gouvernement (alors qu’il louvoyait constamment à ce
propos) que ce soit à l’Assemblée nationale ou au Sénat, en prenant prétexte
que celle-ci ne permet pas au Parlement de pouvoir mettre sur pied des
commission d’enquête quand il le souhaite et aux pouvoirs étendus.
Sauf
qu’il a précisé dans la foulée que l’enquête sur l’affaire Benalla allait se
poursuivre, de son point de vue, de manière efficace, au Sénat où une
commission a été mise en place et où, faut-il le rappeler, la majorité est détenue
par la Droite et, en particulier LR, ce parti que justement Lagarde dénonce
comme voulant instrumentaliser de manière partisane et politicienne ce qu’il
considère comme les débordements d’une personne…
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