Elles
et ils ne rejoindront pas le Mouvement radical social-libéral et encore moins
le possible nouveau groupe que les députés de ce nouveau parti tentent de
mettre sur pied à l’Assemblé nationale.
Elles
et ils sont les anciens radicaux qui ont décidé de rejoindre La république en
marche et qui sont, désormais, députés de la formation créée par Emmanuel
Macron.
Car,
pour eux, c’est bien le Président de la république qui incarne le mieux les
valeurs centristes du radicalisme.
Dans
une tribune publiée par le JDD, ils demandent d’ailleurs au Mouvement radical
social-libéral, dont ils saluent la création qui a permis de réunir les deux
Partis radicaux rivaux (valoisien et de gauche), de rejoindre la majorité
présidentielle pour être en cohérence avec leurs convictions politiques.
-
Voici leur tribune:
L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la
République a provoqué une recomposition partisane inédite sous la V°
République. Les partis politiques traditionnels ont été nettement placés en
minorité, au profit de La République en Marche, le mouvement créé par Emmanuel
Macron, quelques mois avant les échéances présidentielles et législatives.
Parmi celles et ceux qui, comme nous, ont rejoint le
président de la République, nous sommes des femmes et des hommes qui étaient
déjà engagés en politique, comme membres ou sympathisants du Parti radical de
gauche ou du Parti radical valoisien.
Ces deux partis ont fusionné en décembre 2017. Les 'Radicaux'
se sont donc réunifiés - plus de quarante après leur scission - pour créer le
Mouvement radical, social et libéral. Par cet acte, nous en revenons aux
fondements du radicalisme politique en France.
En effet, plus de quarante années après la scission du Parti
républicain, radical et radical-socialiste, les radicaux ont entrepris le
chemin de la reconstruction 'du plus vieux parti de France', lequel occupa une
place incontournable sur l’échiquier politique au cours des III° et IV°
Républiques. La famille radicale est donc aujourd’hui réunie. A travers le
chemin, la victoire et l’action du président de la République et du
gouvernement, elle est finalement incarnée.
Au cours de ces 40 dernières années, le Parti radical de
gauche devait appartenir aux majorités parlementaires formées autour du Parti
socialiste, le Parti radical valoisien participer aux majorités et soutenir les
gouvernements libéraux.
L’apogée de la division devait apparaître aux élections
présidentielles de 2017, le Parti radical de gauche soutenant Benoît Hamon, le
Parti radical valoisien se rangeant, lui derrière François Fillon.
Ni l’un, ni l’autre n’ont, en effet, mesuré combien la
défiance de nos concitoyens était importante et combien Emmanuel Macron, en
créant le mouvement En marche, présentait à nos compatriotes une candidature et
une alternative crédible et audible aux partis politiques traditionnels.
Pour notre part, nous avons dès sa création, rejoint le
mouvement En marche, accompagné les démarches nationales ou locales et porté
les couleurs de La République en Marche aux élections législatives; nous
siégeons au sein du groupe La République en Marche à l’Assemblée nationale,
présidé par Richard Ferrand et cela, comme nous nous y étions engagés.
Le radicalisme auquel nous sommes viscéralement attachés est
aujourd’hui porté par le président de la République, incarné par le
gouvernement et porteur des réformes essentielles et tant attendues dans notre
pays.
Le Mouvement radical, social et libéral doit trouver sa
place dans la nouvelle architecture politique de notre pays, il doit également
refonder sa doctrine en se plaçant clairement dans la majorité présidentielle.
A défaut, il restera ce qu’étaient le Parti radical de
gauche et le Parti radical valoisien ; des supplétifs de telle ou telle
majorité, sans réelle capacité à agir.
Pour notre part, en siégeant au sein du groupe de La
République en Marche, nous soutenons le gouvernement et les ministres (Annick
Girardin à l’Outre-mer et Jacques Mézard à la Cohésion des territoires).
Avec eux et la grande majorité des militants radicaux, nous
considérons que les valeurs radicales sont en marche. Nous sommes en marche.
Les signataires :
-Alain TOURRET, député du Calvados
-Joël GIRAUD, député des Hautes-Alpes
-Jacques KRABAL, député de l’Aisne
-Pascale BOYER, députée des Hautes-Alpes
-Philippe HUPPE, député de l’Hérault
-Stéphanie KERBARH, députée de la Seine-Maritime
-Fabrice LE VIGOUREUX, député du Calvados
-Didier MARTIN, député de la Côte-d’Or
-Stéphane MAZARS, député de l’Aveyron
-Bruno QUESTEL, député de l’Eure
-Alain TOURRET, député du Calvados
-Joël GIRAUD, député des Hautes-Alpes
-Jacques KRABAL, député de l’Aisne
-Pascale BOYER, députée des Hautes-Alpes
-Philippe HUPPE, député de l’Hérault
-Stéphanie KERBARH, députée de la Seine-Maritime
-Fabrice LE VIGOUREUX, député du Calvados
-Didier MARTIN, député de la Côte-d’Or
-Stéphane MAZARS, député de l’Aveyron
-Bruno QUESTEL, député de l’Eure
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