Emmanuel Macron |
Selon le quotidien Le Figaro, un
déjeuner a été organisé à l’Elysée fin février regroupant plusieurs maires de
villes moyennes et grandes.
Là où le quotidien fait un
mélange peu professionnel mais pas du tout innocent par rapport à sa ligne éditoriale,
c’est qu’il présente tous ces élus comme de droite alors que la moitié des
invités ne l’ont jamais été comme par exemple, les maires de Biarritz, de Tours,
de Dunkerque et de Nancy.
Comme de présenter le MoDem, l’UDI
et le Mouvement radical comme des partis de droite.
Toujours cette volonté de la
Droite de s’accaparer le Centre!
Etaient donc invités, selon Le
Figaro, les maires Michel Veunac (Biarritz, MoDem), Olivier Carré (Orléans,
sans étiquette ancien LR), Christophe Bouchet (Tours, Mouvement radical), Alain
Chrétien (Vesoul, Agir), François Decoster (Saint-Omer, majorité présidentielle
ancien UDI), Marie-Claude Jarrot (Montcheau-les-Mines, LR), Patrice Vergriete
(Dunkerque, sans étiquette de gauche), Laurent Hénart (Nancy, Mouvement radical),
Christian Estrosi (Nice, LR), Christophe Béchu (Angers, sans étiquette de
droite) ainsi que Franck Riester (député de Seine-et-Marne et président du
groupe Agir-UDI et indépendants à l’Assemblée nationale) et Jean Rottner (président
de la région Grand-Est, LR).
Il n’est pas innocent non plus de
parler de ce déjeuner afin de mettre en porte-à-faux certains de ces élus par
rapport à leurs électeurs et leurs éventuelles réactions négatives.
Ayant dit cela, Le Figaro nous
apprend que, selon un convive, les propos d’Emmanuel Macron (non confirmés par
l’Elysée) étaient de parler d’alliance, notamment sur certaines réformes mais
aussi et surtout afin de «bâtir un axe central pour les européennes.
Le Président de la république aurait, toujours selon cette
source anonyme, «l'idée de maintenir ces alliances pour les prochaines
élections municipales».
De même, tous ceux qui, à droite et à gauche, voudraient
soutenir son action pourront le faire sans besoin d’une adhésion à La
république en marche et pourront limiter ce soutien à des sujets et des textes
spécifiques.
Dans ce cadre, la source du Figaro ajoute qu’Emmanuel Macron
«respectait toutes les sensibilités et qu'il ne demandait pas d'adhérer à LREM».
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