Face à la coalition de droite
menée par Silvio Berlusconi, la coalition réunissant le Centre et le
centre-gauche accuse du retard pour les prochaines élections législatives
italiennes qui auront lieu le 4 mars prochain, se situant, plus ou moins, au
niveau du mouvement populiste 5 étoiles créé par Beppe Grillo (qui s’est mis en
retrait).
La coalition de
centre/centre-gauche réunit quatre partis, le Parti démocrate (Partito democratico
de Matteo Renzi – centre-gauche), le Plus d’Europe (Più Europa d’Emma Bonino –
centre), Ensemble (Insieme de Riccardo Nencini – centre gauche) et la Civique populaire
(Civica populare de Beatrice Lorenzin – centre-gauche).
Elle est créditée, dans les
derniers sondages, entre 27,5% et 28,6% des intentions de vote (avec un pic à
29% le 1er février dernier).
La coalition de droite réunit
quatre partis, Alllez l’Italie (Forza Italia de Silvio Berlusconi - droite), la
Ligue du Nord (Lega Nord de Matteo Salvini – droite radicale), Frères d’Italie
(fratelli d’Italia de Georgia Meloni – extrême-droite), Nous avec l’Italie (Noi
con Italia de Raffaele Fitto – démocratie chrétienne).
Elle est créditée, dans les
derniers sondages, entre 35,9% et 37,5% des intentions de vote (avec un pic à
39% le 29 janvier dernier).
Le Mouvement 5 étoiles
(populiste) mené pour ces législatives par Liugi di Maio, est crédité, dans les
derniers sondages entre 26,2% et 27,2% des voix (avec un pic à 29,2% le 25
janvier dernier).
Libres et Egaux (Liberi e Uguali
– centre-gauche) de Pietro Grasso, est crédité, dans les derniers sondages
entre 5% et 5,4% des intentions de vote (avec un pic à 7,4% le 19 janvier
dernier).
Il semble assez probable
qu’aucune des forces en présence n’obtiendra une majorité absolue lui
permettant de gouverner seule.
C’est donc une alliance qui
devrait voir le jour (ou une impossibilité de gouverner…).
Le problème est que la coalition
de droite et celle de centre-gauche auront du mal à s’entendre alors que le
Mouvement 5 étoiles a, jusqu’à présent, toujours refusé de former une
quelconque alliance avec les forces traditionnelles.
Mais son nouveau leader, Liugi di
Maio, n’a pas fermé la porte à des négociations pour en former une.
A noter que le prochain
gouvernement italien devra obtenir l’investiture, à la fois, de la Chambre des
députés et du Sénat, puisque la Constitution établit un bicaméralisme total et
égalitaire.
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