A l’issue de son premier Comité national le 24 janvier, le
Mouvement radical social-libéral – créé le 9 décembre dernier par la
réunification du Parti radical et du Parti radical de gauche – a tenu un point
d’information avec ses deux coprésidents, Sylvia Pinel et Laurent Hénart.
Prenant la parole en premier,
Sylvia Pinel a rappelé que les radicaux s’étaient «réunifiés sous un socle
idéologique, un socle cohérent de valeurs radicales qui incarnent la philosophie
radicale, qui doivent nous guider pour nos projets futurs.»
Elle a ajouté que cette «réunification
n’est pas la nostalgie des temps passés mais c’est bien pour préparer l’avenir
que nous avons voulu nous rassembler».
Et de préciser: «Nous voulons
parler aux Français en étant unis, ouverts et indépendants, en leur proposant
ce qui est l’ADN des radicaux, un projet de société autour des valeurs de la république,
bien sûr la liberté, bien sûr la laïcité et autour de ces libertés qui ont été
des marqueurs du combat des radicaux, comme par exemple pour l’école.»
Laurent Hénart, lui, a estimé que
ce début de XXI° siècle, où se produit «une mutation comme on en connait qu’une
fois par siècle» avec «la transition écologique, la révolution digitale et la
mondialisation» est un «temps pour les radicaux».
Selon lui, «s’il y a une idée
forte pour la réunification des radicaux, c’est d’être la force politique qui
va proposer aux Français en 2018 de construire des libertés nouvelles».
Sans oublier l’«indépendance» des
radicaux dans ce nouveau paysage politique en fustigeant l’ancien: «Nous avons
été écrasés dans ce clivage gauche-droite, enfermés dans les alliances où les
choix dominants pouvaient heurter certaines de nos valeurs».
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