Hervé Morin |
A l’occasion de son passage à
Reims dans le cadre de son tour de France pour aller à la rencontre des
militants de son parti, Hervé Morin a accordé un entretien au quotidien régional
l’Union.
Il est revenu sur le départ de Les
centristes qu’’il dirige, de l’UDI:
«L’UDI est une coquille vide. En tant que président de Les centristes,
je veux que l’on soit dans une démarche participative de la recomposition de la
vie politique. Et ce n’est pas possible dans l’UDI car cette volonté impose
d’être dans une démarche ouverte. Ce qui n’est pas le cas de l’UDI depuis déjà
deux ans.»
Par ailleurs, il estime qu’actuellement
le paysage politique est plutôt en «décomposition» qu’en «recomposition»:
«L’émergence d’Emmanuel Macron et d’En marche amène à une
recomposition de la vie politique française. Aujourd’hui, nous sommes, en
réalité, plutôt dans une période de décomposition que de recomposition… Avant
de savoir quelles alliances il faut conclure, il convient d’imaginer et
d’écrire un projet pour notre pays. Avec ceux qui s’interrogent, nous avons des
idées et l’envie d’imaginer les éléments clés du redressement du pays. Pour
cela, il convient d’avoir des discussions avec celles et ceux qui ont envie
d’un projet positif, pour ne pas être dans l’opposition automatique,
pavlovienne. En ce sens, Reims constitue mon premier déplacement pour échanger
avec le terrain et avec les élus, comme Catherine Vautrin et Arnaud Robinet,
afin d’élaborer les éléments d’un grand discours politique. Ce projet doit
intégrer les enjeux du digital, de l’intelligence artificielle, de la
bio-économie pour inclure une partie de la société civile et sociale. Nous
sommes girondins, nous pensons que le redressement du pays passe par les
territoires. Nous devons tout réécrire pour cela. L’idée, vraiment, n’est pas
une démarche de parti politique, mais de prendre le temps de poser les
questions, d’aborder les sujets…
Il a affirmé que sa démarche n’avait rien à voir avec une
possible candidature à la présidentielle de 2022 «franchement, ce n’est pas la
question».
Et il a donné rendez-vous début juillet à Nîmes où il
proposera «de poser les bases de la reconstruction du centre-droit et de la
droite modérée.»
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