Christophe Castaner |
Christophe Castaner, délégué
général de La république en marche, a présenté, ce jour ses vœux à la presse.
Il s’est félicité de la bonne
santé de son mouvement dont, selon ses chiffres, 172.000 personnes l’ont rejoint
depuis l’élection d’Emmanuel Macron: «nous comptons aujourd’hui plus de 390.000
membres. Cela ne s’était jamais produit pour un parti politique qui arrive au
pouvoir. 100 à 150 personnes nous rejoignent, chaque jour.»
Par ailleurs, il a estimé qu’il fallait «garder en tête le
sens de notre projet. Un projet d’efficacité économique et de justice sociale.
Un projet qui redonne à chacune et chacun les moyens de s’émanciper, de choisir
son avenir, de monter une marche. Notre travail, c’est une transformation pour
tous.»
Pour 2018, la «mission» de la
formation centrale, si ce n’est centriste, est «de créer les conditions de
cette société de l’engagement, de ce mouvement civique et politique que le
président de la République a appelé de ses vœux».
Il a affirmé que «pour réussir ce quinquennat, nous devons
continuer de rassembler. Rassembler pour transformer. Quand d’autres préfèrent
dénoncer, exclure, ‘trahir’, ‘négliger’, ‘mettre en danger l’unité’ de leur
propre parti...».
Dans ce cadre, LREM veut rassembler
«toutes les bonnes volontés qui veulent participer à cette transformation par
tous et pour tous. Ce rassemblement inédit n’a rien de cosmétique. Il sert à porter
efficacement et sereinement des réformes essentielles. Ces réformes que la France
n’a pas pu faire pendant 30 ans pour moderniser son économie et améliorer sa
protection sociale. Ces réformes, rapides et puissantes, nous donnent aujourd’hui
toute notre crédibilité en Europe».
A propos de l’Europe, justement, il souhaite faire un grand
rassemblement pour les élections au Parlement européen de 2019 qui irait «de
Daniel Cohn-Bendit à Alain Juppé dont j’ai entendu la volonté», un rassemblement qui «n’a rien d’artificiel. Au
contraire, il dépasse les vieux clivages stériles».
Le but, «construire une force française de transformation»
pour «accompagner les mutations dont l’Europe a besoin. Pour devenir plus
protectrice, plus efficace, plus démocratique», une «Europe qui agit, une Europe qu’il nous faut véritablement changer mais ne
pas rejeter».
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