mercredi 20 décembre 2017

Actualités du Centre. Grèce – Les centristes autour de 12% dans les sondages

Alors que le pays semble être proche de la fin de la période aigüe de sa crise économique et sociale, un dernier sondage réalisé en Grèce par l’Université de Macédoine pour la chaîne de télévision Skai, révèle que si des législatives étaient organisées demain, la droite libérale de Nouvelle démocratie, actuellement dans l’opposition sortirait en tête du scrutin avec 30% des intentions de vote loin devant le parti d’extrême-gauche actuellement au pouvoir, Syriza, qui obtient 18% des intentions de vote, soit une avance de 12 points.
Un précédent sondage donnait le même écart avec 30% pour Nouvelle démocratie et 18% pour Syriza.
Viendrait en troisième position la nouvelle alliance «Mouvement pour le changement», regroupant les centristes de To Potoma (La rivière) et les sociaux-démocrates (notamment ceux du Pasok), avec 9,5% des intentions de vote.
Elle devancerait le mouvement nazi de l’Aube dorée (7,5%) et le Parti communiste (6,5%).
A noter que l’Union des centristes qui a actuellement neuf députés au Parlement, avec 2,5% des intentions de vote n’y serait plus représentée.
En additionnant les scores du Mouvement pour le changement et de l’Union des centristes, le Centre obtient 12% des intentions de vote.
Si le calendrier électoral est respecté, les prochaines législatives devraient avoir lieu en 2020.


Actualités du Centre. UDI: Lagarde se réjouit du départ de Morin et des radicaux!

Jean-Christophe Lagarde
On ne pensait pas entendre Jean-Christophe Lagarde affirmer au micro de RTL que le départ de Les centristes, le parti d’Hervé Morin, ainsi que celui du Parti radical était un «problème marginal qui n’allait pas changer le périmètre de l’UDI»  et cela allait «simplifier sa vie» en éliminant une «multitude de chapelles» et «que nous allons enfin pouvoir être un parti unifié comme les autres».
Ainsi, au moment où l’UDI se réduit à plus grand-chose, son président, au lieu de faire une analyse lucide de ce qui survient, est heureux que son parti implose!
Quant à devenir «un parti unifié comme les autres», il convient de rappeler que, statutairement, l’UDI est une confédération de partis et donc ne peut pas être comme «les autres» par définition sauf à perdre sa spécificité.
Etre dans le déni de la réalité n’est pas nouveau chez Jean-Christophe Lagarde mais il recule encore la limite d’un discours surréaliste, un peu comme l’orchestre du Titanic continuant à jouer alors que le soi-disant «insubmersible» s’enfonçait dans les flots…
Ce que l’on aura compris, en tout cas, c’est qu’il fera tout pour maintenir en vie et sans doute sous perfusion «son» parti et qu’il espère se succéder à lui-même lors du prochain congrès de l’UDI au premier trimestre 2018.
De son côté, Hervé Morin, dans une interview à Ouest France, a enfin officialisé le départ de Les centristes, le l’UDI:
«L’UDI que nous avions voulue avec Jean-Louis Borloo n’est plus audible. Elle ne pèse plus dans le débat. Elle est devenue une formation politique dont l’expression est inexistante. C’est une politique de courte vue, avec des coups médiatiques sans lendemain. Sa ligne politique est changeante avec une gouvernance trop solitaire. Elle a tenu son congrès (NDLR: en réalité son conseil national…) il y a quinze jours, il n’y a pas eu une ligne dans les journaux.»
Et de souhaiter «une implosion avant la recomposition» de l’espace de la droite libérale et du centre-droit.