jeudi 30 novembre 2017

Actualités du Centre. Pour Tony Blair, Macron et lui font partie du «centrisme absolu»

Tony Blair
Tony Blair, qui a mis en pratique en tant que chef du Parti travailliste puis Premier ministre du Royaume pendant dix ans (de 1997 à 2007), la fameuse «Troisième voie» imaginée par le président démocrate américain Bill Clinton et qui théorisait le fameux social-libéralisme dont Emmanuel Macron se revendique, a estimé, dans un entretien au Figaro que «dans la mesure où il ne vient ni de la droite ni de la gauche traditionnelles», le président français est le représentant d’une troisième voie à la française et qu’«il occupe le créneau que j'appelle le centrisme absolu, et qui correspond à mes convictions».
Il a, en outre, évoqué l’axe central: «Partout en Europe, on observe une recomposition du paysage politique. Les partis de gauche et les partis de droite se radicalisent, on le voit en France comme aux États-Unis. Et puis vous avez, au centre, un groupe numériquement important mais pas forcément organisé en force politique, qui est libéral sur les questions de société, pro-entreprise mais attaché à la justice sociale».
A propos du Brexit, dont il est un des plus farouches opposants, il «persiste à croire qu'il est encore possible de l’arrêter, même si la probabilité est inférieure à 50%. C'est parce que le parti conservateur a dit qu'il irait jusqu'au bout du Brexit quel qu'en soit le prix, qu'il a perdu la majorité au Parlement aux dernières élections. Les conservateurs n'ont pas obtenu le mandat qu'ils avaient demandé. L'atmosphère est en train de changer dans le pays, des mouvements militent contre le Brexit, «Open Britain», «Best for Britain», le Mouvement européen. Mais à la fin, c'est le Parlement qui aura le dernier mot. C'est pourquoi je m'efforce de convaincre le parti travailliste de prendre une position forte contre le Brexit. J'ai l'impression qu'il évolue dans ce sens. Ensuite, on verra si certains conservateurs sont prêts à choisir leur pays plutôt que leur parti».


L’Humeur du Centriste. Quand les clowns tristes insultent le Centre

Un politicien opportuniste et menteur, un pseudo-philosophe mondain en quête de strapontin ministériel, un avocaillon narcissique spécialisé dans sa propre publicité, un grotesque populiste démagogue adepte du luxe… pour lui, voici quelques uns des personnages pathétiques à l’avant-garde des insultes actuelles contre le Centre, venues de toute part et qui ont repris de plus belle depuis que les centristes occupent le pouvoir.
Car ces clowns qui ne sont pas blancs et encore moins augustes mais tristes ne sont pas les seuls à se répandre sur un Centre qui, selon ces opposants, n’existe pas!
Selon eux, un centriste n’est qu’un «être fourbe et faux qui trahit au moment où on a besoin de lui», un «truc» qui «dégoûte» et qui vit dans un «marigot» à la «vacuité idéologique» et «ne porte jamais aucune idée nouvelle, aucune vision du monde originale».
En lisant cela, on se demande pourquoi l’éradication des centristes n’est pas grande cause nationale!
Bien sûr, tout cela n’est pas nouveau et montre la «qualité» intellectuelle de ceux qui tiennent ce genre de propos injurieux.
Ils ne méritent même pas que je les cite ici.
En revanche, c’est avec grand plaisir que je leur oppose quelques noms de centristes, pris au hasard de l’Histoire et j’incite, avec la plus grande modestie, ces tristes sires à se cultiver (non, il n’est jamais trop tard…):
Confucius, Aristote, Plaute, d’Aquin, Descartes, Fénelon, Montesquieu, Condorcet, Sieyès, Lincoln, Tocqueville, Dewey, Theodore Roosevelt, Waldeck-Rousseau, Briand, Sangnier, Mounier, Schuman, Clinton, Obama et Macron.
Et, pour tout vous dire, je préfère nettement leur compagnie revigorante et pleine d’humanisme que celle de ces clowns tristes, vraiment très tristes…

Centristement votre.

Le Centrisme