dimanche 19 novembre 2017

Actualités du Centre. Axe central: L’Alliance centriste rappelle… qu’elle existe!

Les déclarations et les réactions s’enchaînent autour de la constitution d’un axe central (regroupant les humanistes progressistes de droite, de gauche et du Centre).
Dans ce cadre, l’Alliance centriste, parti fondé par Jean Arthuis, vient opportunément rappeler son existence et sa volonté de participer à ce débat.
Un long communiqué signé par celui-ci ainsi que par le président actuel de la formation, Philippe Folliot, veut prendre date dans cette recomposition politique, d’autant que Jean Arthuis fut le premier centriste à rejoindre Emmanuel Macron et que l’Alliance centriste fut le premier parti centriste à s’allier avec En marche! puis LREM sans être pour autant bien récompensé.
Dans ce texte intitulé «Le Centre en marche», l’Alliance centriste rappelle d’abord qu’elle a publié fin septembre un «manifeste» qui a pour nom «2017–2022, le Centre en Marche: un contrat pour l’avenir de la France et de l’Europe » (pour le lire, cliquez ici) mais aussi son appartenance à la majorité présidentielle: «nous, parlementaires de la majorité et membres de l’Alliance centriste, réaffirmons l’intérêt de notre mouvement, seule formation ayant clairement soutenu Emmanuel Macron bien avant le premier tour.
De même, l’Alliance centriste se dit «Entièrement fidèles aux principes originels d’équilibre portés par Emmanuel Macron» et se fixe une nouvelle mission en dépassant «son objectif initial qui est de ‘rassembler tous les centristes’ pour ‘rassembler les humanistes, libéraux et européens’ dans une majorité centrale dépassant dorénavant le seul Centre historique.»
Pour y parvenir, la formation centriste indique que «l’effort d’implantation territoriale de notre mouvement se poursuivra avec pour principal objectif d’apporter un plus à la majorité notamment lors des prochaines échéances locales».
Surtout, selon elle, «au-delà de la plus-value politique dans la représentation du Centre dans la majorité, c’est sur le plan des idées et de la réflexion que le combat doit se poursuivre.»
Ainsi, «Nous, membres de cette formation de la majorité parlementaire, serons force de propositions et d’initiatives visant à enrichir et à valoriser la pensée de la majorité présidentielle notamment sur les questions européennes».


Actualités du Centre. Hervé Morin: «La page de l’UDI va forcément se tourner»

Hervé Morin
Si Jean-Christophe Lagarde se voyait un avenir politique serein et comme un long fleuve tranquille afin de lui permettre de créer un parti de centre-droit puissant dont il serait le leader, il doit déchanter après avoir appris la candidature de Louis Giscard d’Estaing pour le remplacer à son poste de président lors du prochain congrès de l’UDI, surtout après avoir lu les derniers propos de son vieil ennemi Hervé Morin qui affirme que «La page de l’UDI va forcément se tourner», lui qui est à la tête d’une des deux dernières composantes de la confédération centriste (après le départ quasi assuré du Parti radical en décembre prochain), Les centristes, qui organisent leur conseil national le 16 décembre prochain à Boulogne-Billancourt afin d’acter un «grand mouvement de recomposition» comme il l’a déclaré dans les colonnes de l’hebdomadaire Paris-Normandie.
Ce «grand mouvement», selon le président de la région Normandie devrait aboutir à la création d’une «grande force politique».
Les amis de Morin sont sur les mêmes positions.
Ainsi du sénateur de l’Eure Hervé Maurey qui déclare, toujours dans Paris-Normandie, que «l’avenir de l’UDI est une vraie question».
Et Blandine Lefebvre, maire UDI d’une commune de Seine-Maritime, d’enfoncer le clou en affirmant n’avoir «jamais trop cru à l’aventure UDI dès lors que Jean-Louis Borloo en est parti et que Jean-Christophe Lagarde a été élu à sa tête».
Du côté, de Les centristes, les choses semblent donc claires sur un divorce sans doute pas à l’amiable avec Jean-Christophe Lagarde.