Les déclarations et les réactions
s’enchaînent autour de la constitution d’un axe central (regroupant les
humanistes progressistes de droite, de gauche et du Centre).
Dans ce cadre, l’Alliance
centriste, parti fondé par Jean Arthuis, vient opportunément rappeler son
existence et sa volonté de participer à ce débat.
Un long communiqué signé par
celui-ci ainsi que par le président actuel de la formation, Philippe Folliot, veut
prendre date dans cette recomposition politique, d’autant que Jean Arthuis fut
le premier centriste à rejoindre Emmanuel Macron et que l’Alliance centriste
fut le premier parti centriste à s’allier avec En marche! puis LREM sans être
pour autant bien récompensé.
Dans ce texte intitulé «Le Centre
en marche», l’Alliance centriste rappelle d’abord qu’elle a publié fin
septembre un «manifeste» qui a pour nom «2017–2022, le Centre en Marche: un contrat
pour l’avenir de la France et de l’Europe » (pour le lire, cliquez
ici) mais aussi son appartenance à la majorité présidentielle: «nous,
parlementaires de la majorité et membres de l’Alliance centriste, réaffirmons
l’intérêt de notre mouvement, seule formation ayant clairement soutenu Emmanuel
Macron bien avant le premier tour.
De même, l’Alliance centriste se dit «Entièrement fidèles aux
principes originels d’équilibre portés par Emmanuel Macron» et se fixe une
nouvelle mission en dépassant «son objectif initial qui est de ‘rassembler tous
les centristes’ pour ‘rassembler les humanistes, libéraux et européens’ dans
une majorité centrale dépassant dorénavant le seul Centre historique.»
Pour y parvenir, la formation centriste indique que «l’effort
d’implantation territoriale de notre mouvement se poursuivra avec pour principal
objectif d’apporter un plus à la majorité notamment lors des prochaines
échéances locales».
Surtout, selon elle, «au-delà de la plus-value politique
dans la représentation du Centre dans la majorité, c’est sur le plan des idées
et de la réflexion que le combat doit se poursuivre.»
Ainsi, «Nous, membres de cette formation de la majorité parlementaire,
serons force de propositions et d’initiatives visant à enrichir et à valoriser
la pensée de la majorité présidentielle notamment sur les questions européennes».