Les constructifs |
Selon ses propos sur Public Sénat
et LCP, les négociations sont en cours pour la création de cette nouvelle formation.
Or, selon Franck Riester, le
président du groupe Les constructifs à l’Assemblée nationale, le fameux «grand
parti» serait avant tout un parti de droite libérale qui s’allierait avec l’UDI
(et, en même temps, débaucherait certains de ses élus et militants…).
Ainsi, selon ses propos sur
Franceinfo, il indique que cette formation travaillera «en partenariat avec
l'UDI (…) comme on le fait avec Les constructifs à l'Assemblée nationale».
Et de préciser qu’on verra «une fois qu'on aura créé ce nouveau parti de
droite, si avec nos amis centristes de l'UDI, on va un peu plus loin
dans la direction d'une confédération, d'une fédération de nos énergies, pour
représenter la nouvelle union de la Droite et du Centre».
On constate donc que les projets
ne sont pas vraiment identiques et que les (presque) anciens de LR ne veulent
pas se réunir pour l’instant avec une UDI et un Jean-Christophe Lagarde qui
font tout pour se présenter comme les leaders de ce futur parti.
Le président de la confédération
centriste a d’ailleurs, avec un certain aplomb, estimé que la seule structure
unie et organisée dans ce rassemblement de centre-droit et de droite modérée
était l’UDI alors même que cette dernière ne représente plus vraiment que les
forces derrière Lagarde et Morin, deux hommes qui ne veulent plus rester ensemble…
Par ailleurs, il a répondu une
nouvelle fois à François Bayrou par une fin de non-recevoir à sa proposition de
réunir les centristes.
Il a estimé que l’UDI ne pouvait
s’allier avec le Mouvement démocrate car ce dernier «n’était pas indépendant»,
faisait partie de la majorité présidentielle (ce que l’UDI n’a pas vocation à
faire) et qu’il devait tous ses élus à Emmanuel Macron.
Mais, comme Riester pour l’UDI,
il espère des ralliements et des débauchages d’élus et de militants en
provenance du MoDem…
Il estime même, comme il l’a
affirmé sur Radio classique, que c’est par la base que l’on peut réunir la famille
centriste puisque, selon lui, beaucoup d’élus et de militants du MoDem pensent
comme l’UDI.
Il a ajouté que le problème
UDI-MoDem n’était pas un problème Lagarde-Bayrou.