Angela Merkel (CDU) & Martin Shulz (SPD) |
Selon les derniers sondages et
les projections en siège, on s’achemine, lors des législatives allemandes du 24
septembre, à la reconduction de la «Grande coalition», c’est-à-dire à l’alliance
entre les chrétiens-démocrates (CDU-CSU) dirigés par Angela Merkel, la chancelière
sortante et les sociaux-démocrates (SPD) dirigés par Martin Schulz.
Ainsi, il s’agit de la seule
configuration qui permet une alliance majoritaire en siège au parlement,
approchant 60% des sièges (avec entre 57% à 59% des voix selon les derniers sondages,
entre 36% et 37% des voix pour la CDU-CSU et entre 22% et 23% des voix pour le
SPD).
Toutes les autres combinaisons
sont en effet minoritaires, notamment celle de centre droit entre les
chrétiens-démocrates et les libéraux (FDP) qui obtiendrait 45% à 46% des voix
et des sièges (avec entre 9% et 11% des voix pour le FDP).
Pour que les chrétiens-démocrates
et les libéraux puissent gouverner à nouveau ensemble, il leur faudrait alors l’appoint
des Verts crédités de 7% à 8% des voix ce qui permettrait alors une coalition
avec 55% des sièges au Bundestag.
En revanche, une coalition entre
le SPD et FDP déjà vue par le passé serait loin d’être majoritaire même avec l’apport
des Verts.
Cette dernière configuration a
peu de chances de toute façon de voir le jour car même si le parti libéral s’est
recentré, il est positionné dans un centre-droit parfois encore plus à droite
pour certains analystes que les éléments modérés de la CDU.
A noter qu’une alliance de gauche
entre le SPD, Die Linke (extrême-gauche) et les Verts ne seraient pas
majoritaire obtenant un peu plus de 40% des sièges (et entre 40% et 42% des
voix).
Quant au score de l’extrême-droite
(AfD), il oscille entre 9% et 12%.