Il serait donc qu’un vulgaire apprenti dictateur qui avec
ses colonnes de La République en marche (comme la fameuse marche des fascistes
sur Rome en 1922) va instaurer un régime autoritaire en France grâce à son
charisme, son charme, sa capacité à hypnotiser le peuple et à envoûter tous
ceux qui le rencontrent.
Ce «banquier» comme s’évertue à l’appeler à chaque article
Le Monde dont «l’obsession» serait, selon le même quotidien, de «garder la main
sur tout, n’être dépossédé de rien» et le modèle ne serait «pas Ricœur mais
Machiavel» est en train d’instaurer un «culte de la personnalité» comme
l’affirme Jean-Luc Mélenchon, avec un modèle qui n’est pas Obama mais Reagan,
selon l’Express, afin de mettre en place un dessein secret, faire triompher les
forces de l’argent car il n’est que le représentant d’un «néolibéralisme à
visage malin» comme l’écrit Le Figaro en s’octroyant les «pleins pouvoirs»
comme le pense Le Figaro magazine grâce à une Assemblée nationale à sa botte,
composée de néophytes qui ont tous plus ou moins quelque chose à se reprocher
ou de députés MoDem malhonnêtes comme ne cessent de l’affirmer l’ensemble des
médias de Libération à Franceinfo en passant par BFMTV et Valeurs Actuelles qui
ont tous trouvé qu’il était «bonapartiste».
«Ça fait un peu froid dans le dos», ose même un professeur
de Sciences Po dans les colonnes de l’Obs à propos de la future majorité en
sièges de La République en marche! au Palais Bourbon
Une «duperie», renchérit un éditorialiste du Figaro…
Si on osait, on se demanderait si ce portrait d’Emmanuel
Macron dressé par tous ses adversaires – et ils sont nombreux – ne ressemblent
pas à celui d’un certain caporal, pas celui qui aurait vaincu à Austerlitz mais
celui qui aurait gouverné l’Allemagne il n’y a pas si longtemps…
Mais, là où Le Monde se trompe, c’est qu’il n’est pas Dieu –
c’est soi-disant ainsi que l’auraient baptisé des conseillers très proches –
mais le diable!
En tout cas, tous ceux qui ont regardé la télévision, écouté
la radio, lu les journaux ou consulté internet ces derniers jours doivent en
être convaincus devant cette avalanche d’attaques.
Ou alors le pouvoir de la propagande… pardon, la presse
n’est plus ce qu’il était!
On pourrait en rire s’il ne s’agissait du Président de la
république, élu démocratiquement il y a un mois avec 66% des voix et dont le
mouvement va, selon toute vraisemblance remporter les élections législatives de
manière tout aussi démocratique.
Un président qui n’a jamais parlé de restreindre les
libertés mais, au contraire de les augmenter, qui a décidé de faire passer une
loi de moralisation de la vie politique et qui s’est engagé à être un allié
fidèle de toutes les démocraties du monde, d’une Union européenne plus proche
des peuples et de tous ceux qui, dans le monde, luttent pour leur liberté.
Un président dont la philosophie politique est très proche
du Centrisme, lequel prône avant tout une société humaniste et progressiste,
basée sur des valeurs fortes comme la liberté, l’égalité, la solidarité et la
tolérance ainsi que sur le respect.
Un président qui, en outre, n’a pas créé les institutions
qui lui ont permis de s’installer à l’Elysée et d’avoir une large majorité
parlementaire.
Un président dont le passé ne démontre en rien aucune de ces
attaques.
Voilà donc, soit un drôle de diable, soit un homme
diabolique qui a dit et agit totalement en contradiction de ce qu’il veut
vraiment faire.
Il aurait ainsi trompé tout son monde, de Barack Obama à
l’électeur toulousain, de Vladimir Poutine à Renaud, d’Edouard Philippe à
Jacques Attali, du candidat d’En marche! dans le Nord à Nicolas Hulot.
On savait qu’un centriste était constamment sous les feux
croisés des attaques venues de droite et de gauche.
D’autant plus s’il devenait le chef de l’Etat.
Et encore plus s’il avait une majorité à l’Assemblée
nationale.
Je ne suis donc pas surpris mais attristés devant tant de
bêtises.
Quoi qu’il en soit, comme centriste, je serai attentif à
l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron mais sans tous ces fantasmes ridicules
sauf si, un jour, les faits les prouvent, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à
maintenant.
Le combat politique dans une démocratie apaisée passe par
les idées et un débat constructif.
Pas par des médisances, des calomnies et de la haine.