Emmanuel Macron remontant les Champs-Elysées |
Lors de son premier
discours de président en fonction, juste après la passation de pouvoir avec
François Hollande, Emmanuel Macron a estimé que «la responsabilité que les Français
m’ont confié est un honneur» et que «le mandat que les Français me confient
leur donne le droit à une exigence forte, j’en suis conscient».
Quant à sa « tâche»,
elle sera «de réconcilier et rassembler l’ensemble des Français».
Selon lui, lors de
l’élection «ils ont choisi l’espoir et l’esprit de conquête».
Et «aujourd’hui le
temps est venu pour la France de se hisser à la hauteur du moment, les
fractures doivent être surmontées».
Car «nous vivons
une période qui fera le destin de la France pour les décennies à venir. (…) Nous
avons à construire le monde que notre jeunesse mérite».
Il a ajouté qu’«on
se demandait si les Français allaient choisir l’abandon (…) ou s’ils allaient
embrasser l’avenir et affirmer leur foi dans les valeurs qui ont fait d’eux un
grand peuple».
C’est ce dernier
choix qu’ils ont fait, selon son analyse, celui de la «France qui porte haut la
voie de la liberté et de la solidarité (…), la France qui sache inventer l’avenir».
Un choix qui est
aussi celui de «l’audace de la liberté, de l’exigence de l’égalité et de la
volonté de la fraternité» qui constitue «un message de la France pour le monde».
Il a placé son
mandat sous «deux exigences»: «rendre aux Français cette confiance en eux qui
les a depuis trop longtemps quitté» et «donner l’exemple au monde d’un peuple
fier de ses valeurs».
Tout cela sera un «travail
lent, exigeant mais indispensable».
Il s’est montré
confiant dans cette tâche car le «pays porte en son sein toutes les ressources
pour être au premier rang des nations».
Plus, pur lui, «nous
sommes à l’orée d’une extraordinaire renaissance».
C’est la raison pour
laquelle, il a affirmé que «je ne céderai sur rien des engagements pris auprès
des Français. (…) Le travail sera libéré, les initiatives seront encouragées, les
entreprises seront soutenues et l’éducation sera mise au premier plan, la laïcité
républicaine sera défendue, l’Europe dont nous avons besoin sera renforcée et
refondée».
«Dans ce combat,
a-t-il expliqué, j’aurais besoin de chacun. Nous devons retrouver le sens
profond, la dignité de ce qui nous rassemble».
Puis il a parlé
de «la mission de la France dans le
monde» qui «est éminente» et «nous prendrons nos responsabilités à chaque fois».
Ainsi «la France
veillera toujours aux côtés de la liberté et des droits de l’homme, c’est là
notre vocation».
Un discours particulièrement centro-compatible.